borderline ; jungkook [a.s]

2-贰

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« il t'a trompé alia, je suis désolée de te l'annoncer comme ça mais.. »

« je reviens dans quelques heures, ne m'attends pas et rentre plutôt chez toi mon cœur. »

« qu'est-ce que tu fous encore avec lui? je t'avais pas maintes et maintes fois prévenu déjà? »

« tu me soules alia, fermes là sérieux. »

Je me réveillais en sursaut, les joues baignées de larmes. Bordel encore ce même cauchemar? Je n'en pouvais plus bon sang. Seulement trois jours s'étaient écoulées depuis ma virée en boîte, et je n'avais toujours pas pu supprimer ces souvenirs que je peinais vainement à oublier. Je l'aimais, c'était une évidence, une réalité des plus cruelles. Et cet amour me détruisait littéralement.

Pénétrant dans la salle de bain, je fis ma toilette avec très peu de convictions. Tout en m'activant pour en finir le plus rapidement possible, je me questionnais sur ce que je pourrais prévoir pour aujourd'hui. Il fallait impérativement que je planifie quelque chose pour la journée, sinon je passerai chaque malheureuses minutes à ressasser les images d'il y a quelques jours auparavant. Je ne voulais pas tomber en dépression, je devais rester forte, et ce, quoiqu'il advienne.

Par automatisme, je rassemblais mes cheveux en une queue de cheval haute, que j'attachais à l'aide d'un élastique qui trônait sur ma commande. J'observais mon reflet dans le miroir qui me faisait face, je m'en tirais pas trop mal pour le coup. Du moins, j'avais curieusement meilleure mine, preuve que je m'en remettais lentement. C'était plutôt bon signe.

Mais des cris stridents vinrent interrompre mes pensées. Cela provenait de dehors, près de la façade de mon appartement, rien de bien rassurant en autre. Paniquée, je passais ma tête par dessus la fenêtre de ma chambre, espérant y voir quelque chose, mais ce que je pus y voir ne fut qu'un trottoir déchu, ou quelques passant traçaient tranquillement leurs chemins. Avais-je rêver? Putain, j'entendais des voix maintenant?

La porte de mon appartement claqua et tout mes sens fut soudainement en alerte. Merde, personne ne m'avait prévenu de sa visite aujourd'hui, alors qui cela pouvait-il bien être? Et puis, pour l'amour de Dieu, il fallait absolument que je pense à fermer cette foutue porte à clé.

Grelotant, je marchais à pas de loups jusqu'à la porte de ma chambre à couché, puis je m'accroupis lentement, essayant détecter un quelconque objet qui pourrait faire office d'arme, ou du moins avec lequel je serais apte à me défendre. Mais rien à faire, j'étais complètement fichu désormais. J'allais crever dans mon propre appartement, pour cause mon étourderie qui avait eu raison de moi. Parfait.