—❝ L'aménité de ton regard se dépeignant, s'apposant jusqu'à la lie de mon âme, lorgnant éperdument d'être épuré par cet éclat chatoyant de ta personne. ❞
« j-je ne sais rien bordel ... »
D'une ouïe sourde, j'humais distraitement la douillette odeur se pavanant en cette pièce où errer désolation et inexorabilité. D'une brève résolution - le talon de mes souliers résonnant sourdement - j'entreprenais d'enclencher le verrou scellant la fenêtre, et d'un grincement pernicieux, entrecoupant le cycle périodiquement éreintée de sa respiration sifflante, une douce brise vint langoureusement caresser ma chevelure flavescente. Il m'agaçait déjà.
Le coin des lèvres frémissants, l'esprit submergé par un calme olympien, j'arpentais les murs d'un air las. Cette mine fiévreuse qu'il me montrait me rendait déraisonnablement sujet à des folâtreries, qu'il ne serait sûrement en mesure de songer ; nonobstant, elles étaient là, demeurant fastidieusement auprès de ma conscience que je constatais piètrement muette. Des grésillements, de insidieux murmures à mon unique intention, des litanies incessamment prononcés, et ce même timbre que je ne saurais omettre, se fondant en cette masse de tessiture abjurantes. Je n'avais déjà plus le contrôle de ma personne tandis que ces murmures amplifiaient mon animosité.
Dans mes souvenirs, tout devenait si doucet ; bien plus singulier qu'une quelconque denrée rare, préoccupant chaque parcelle de mes pensées, et je ne pouvais en somme qu'orienter ma personne toute entière pour cette âme batifolante vagabondant. Je n'agissais que pour ses beaux yeux, au reste, je ne portais plus d'intérêt.
« je ne sais pas si tu as réellement conscience, prononçais-je d'une voix basse, de l'attention que j'attache à tout ceci, finissais-je par murmurer d'un subtile rictus en son intention.
Ces voix qui hantaient pernicieusement mon esprit obtempéraient fébrilement, sachant parfaitement flatter dans le sens du poil mes convoitises les plus secrètes : elles me poussaient à commettre mes plus belles erreurs. J'avais déjà su frôlé la cession d'une existence florissante avec elle, une utopie aux beaux reflets de sa personne ; l'unique timbre de ses plaintes m'étant indéniablement ciblé avait eu finalement raison d'elle : il y a bel âge que j'errais en ce même sol, il fallait que cela cesse ; en symbiose, ces murmures me gratifiaient de cette même volonté. J'étais résolument fixé désormais.
- je ne peux rien t'apporter de plus, insinuait-il, percevant ma démarche fallacieuse vers sa personne d'un œil méticuleux, je t'ai déjà tout dit.
Un bref souffle vint tendrement quitter mes lèvres, profitant ainsi de son inertie pour ébaucher mes desseins. Il ne décochait mot : j'aspirais à davantage de cet échange avec lui, désormais irrémédiablement désorientés du sentier auparavant empruntés. Mes lippes s'imprégnaient d'un rictus pour le moins cocasse, je me plaçais lascivement sur ses jambes, sondant son âme à la mienne.
- je vois, murmurais-je, c'est donc ainsi.
C'était alors qu'une énième fois, je fus détenu entre ces phalanges noircies par tant d'infamies, et c'était d'une mine délicieusement réjouie que je contemplais cette liqueur pourpre entrelacée mes doigts : il souffrait de la plaie tout juste naissante ; seule sa respiration lourde surplombait le mutisme magistral qui s'était jusqu'alors impétueusement imposé. Sa pomme d'Adam visiblement ébranlée, semblant aussi éperdue que la mine abordait ses traits ; c'était inconditionnellement hilare.
- il a toujours su te filer entre les doigts, finissait-il par articuler difficilement, ce ne sera-
Ses ralliements incessants me poussaient si bien à les taire : une seconde fois je reproduisais sa douleur. J'inspirais cependant profondément avant d'en retirer suavement mes doigts de rouge vêtus, cette même substance pour enjoliver ma mine joviale de deux fins tracés tout du moins grossiers, suivant la continuité de mes lèvres. Cependant son visage me revenait avidement à l'esprit et son sourire me manquait alors atrocement. Te revoir à nouveau dans mes bras, Diable, que j'en rêvais, amour.
- j'ai la main assez lourde pour t'assigner au silence, maugréais-je d'un énième sourire, me penchant lentement vers son visage, son coeur visiblement battant, mais je trouve en réalité les circonstances plus hilares ainsi, confiais-je d'un chuchotement imperceptible du mutisme même ; seul sa propre personne su ouïr ces aveux. ma demande paraissait clair pourtant, constatais-je, facticement embêté, peut-être faudrait-il que je la reformule d'une autre manière?
Mes doigts flattant la matière rugueuse de son jean, y glissant aisément vers le seul renflement qui marquait résolument mon but, il recentrait alors rapidement son intérêt pour mon agissement. Sa respiration s'alourdissait tandis qu'à l'opposé, mon irritabilité saurait assurément atteindre son unique seuil de tolérance ; une véritable apothéose qui s'augurait. Ma main se crispait promptement qui se promènent tout du moins vers ce qui semblait l'inquiétait.
- je veux que tu es suffisamment conscience que tu n'es qu'une simple ombre de plus au tableau, raillais-je vers son esgourde, agrippant hardiment son épaule. je me suis donné corps et âme pour son regard enjôleur, sais-tu combien d'années cela m'a pris? le questionnais-je, cependant en biais à ce monde affreusement inexorable, un éclat d'effroi régnant assurément en ses pupilles dilatées par la crainte. as-tu conscience de mon émoi épanoui, nourri de sa seule existence? si proche de sa fulgurante personne et pourtant, m'interrompis-je un bref instant, me plongeant momentanément en une poignée de songes entremêlés, pourtant semblant hors d'atteinte, soufflais-je langoureusement, cette même gorgée d'air épousant la courbe de ses clavicules. je n'ai que faire de ta loyauté envers jungkook, repris-je en somme plus sereinement, me redressant légèrement les iris nonobstant ancrés aux siennes, j'ai bien assez perdu de temps pour m'accorder ce genre de puérilité.
Un rictus imprégnait sur mes lippes que j'humectais, son sang glissant sur ma langue, il penchait son visage vers le bas, éperdu. En toute contradiction, j'orientais de mes doigts son visage à me faire face, ses prunelles submergées de larmes au combien révélatrice de cet union qui le liait à lui. Je le sentais terriblement tiraillé tel que mon courroux tapissait fallacieusement en les abysses de mon âme.
- si je te donnes sa position, c'est comme si je l'adonnais à la mort, chuchotait-il, visiblement meurtri, le timbre aphrodisiaquement incertain.
L'expression éperdument félicite que j'abordais paraissait confirmer ses dires ; quel ignare il faisait, mais qu'importait. Délaissant sa silhouette pour atteindre l'instrument tranchant plutôt éjecté au sol, je soupirais, fugace, avant de m'en emparer, définitivement las ; j'étais assuré de me voir achever promptement cette supercherie.
- hm, je comprends, déblatérais-je lourdement en m'avançant derechef vers lui.
Une ribambelle de ressentiments contraignants, risiblement paradoxal empreignait son regard houleux ; une poignée de secondes nous distançait. Le manche du couteau glissant harmonieusement entre mes phalanges ensanglantés, ce fut cet énième et unique pas effectué vers lui qui le poussait définitivement en cette marée d'infamies, de félonies.
- p-putain, murmurait-il le visage abaissé, Londres bordel, Londres. »
C'était admirablement médiocre, lamentable.
pile pour la rentrée lol
dsl de tout ce retard...
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borderline ; jungkook [a.s]
Fanfic« alia, ne cesses jamais d'émerveiller mon monde. » l'éclat qu'émet la lune n'est qu'indirecte, elle ne subsiste en vérité qu'à travers le soleil. 「alikook serie, clair de lune」 - août 2016 ©khimairas