borderline ; jungkook [a.s]

24-念肆 -pt1

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❝ Je voulais simplement subsister en toi, l'espace de toute une éternité. Le permettrais-tu seulement? ❞

« c'est toujours si compliqué avec toi. »

Détaillant méticuleusement chacun de ses gestes, il s'effarait à ensevelir son corps sous des couches de vêtements ne lui appartenant aucunement, tandis que je scrutais sa silhouette partiellement nu ; une damnation que la nature même ne saurait tolérer. Ma réflexion n'avait visiblement paru faire mouche, si bien que je poussais un soupir, espérant faire taire les songes qui s'évertuait à taquiner insidieusement ma conscience. Il s'autorisait alors une œillade à mon intention, observant avidement mon reflet dans le miroir présenté face à moi ; j'osais par la même occasion prendre mon mal en patience, lui omettant volontairement les pensées sordides qui déferlaient en moi, le concernant néanmoins pleinement.

Un sourire à l'aménité d'une plume caressait allègrement ses lèvres, avant qu'il n'enfilait aisément un sweat à capuche sobre. Puis, d'un mouvement vif du poignet, rendant nettement sa chevelure caramel -encore humide- anarchique, il s'avançait vers ma personne, son rictus angéliquement fourbe évaporé en les secondes, constituant dorénavant le passé. Mes doigts agrippant abruptement le rebord du lavabo, je sentais la chaleur émanante de son torse s'essoufflait délicieusement contre mon dos, revêtue d'un unique t-shirt uni ; ses mains épousant mes hanches, pour s'approprier par la suite de ma taille, je suffoquais intérieurement d'un calcinant regain de vie.
« qu'est-ce tu fais.. soufflais-je faiblement, contrainte par la pression de son torse.

Ses lippes s'acharnant sur ma nuque, sa langue entreprenant langoureusement de s'imprégner de la saveur naturellement fleurie de ma peau, je rejetais inconsciemment la tête vers l'arrière, subjuguée par les spasmes qui me noyaient en une profonde aliénation, tandis que ma tête s'inclinait toujours plus vers le sol ; je savourais cependant partiellement l'instant. Le désir me privant subtilement de ma lucidité, celle-ci se voyait effleurer aphrodisiaquement mon épiderme, recouvert invraisemblablement d'une vive chair de poule. 

- regarde-toi, soufflait-il à mon oreille d'une voix suave, dans le miroir, ajoutait-il seulement.

À première vue, ce que je pouvais observer ne parut m'ébranler. Mais à mesure du défilement des secondes, la réalité semblait s'éprendre d'un songe éphémère, là où les mœurs et le temps lui-même étaient corrompus, partiellement désaxés ; ma vision paraissait néanmoins s'éclaircir. Mes lèvres présentants une offre alléchante, rougies et entrouvertes, ma poitrine s'abaissait lourdement pour former un méli-mélo de phrases en ma trachée dépourvu de cohérence. La seule chose captivante était cependant son regard, ensorcelant, envoûtant ma personne comme il n'avait pu être jusqu'ici ; ses iris sondant les miens par le biais d'un simple morceau de verre, je le scrutais, empreint d'un sourire audacieux aux lèvres ; je défaillais.