borderline ; jungkook [a.s]

26- 念陆

chap très important pour le dénouement, on se rapproche de la fin sniRF
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❝ Ce sourire aussitôt épanoui, je m'empressais de gâter ses lèvres d'une langueur au combien lancinante. ❞

« tiens, bois ça.

Ce fut comme un retour brut à la réalité qu'il me scrutait derechef, ses orbes militant pour ne pas à avoir lever un coin de voile. Ses lèvres tentant d'émaner le peu de liesse qu'il peinait assurément à conserver, je prenais place auprès de sa personne, tandis qu'il m'accordait l'autre moitié du plaid ; son bras s'empreignant de trépidation. Seokjin reprenait à brûle-pourpoint son immergé visuelle nocturne toute particulièrement chatoyante, la tasse entre ses mains.

- j'aurai aimé te dire quelque chose de marquant et plein de bon sens la tout de suite, souriait-il alors à mon intention, mais je crois bien avoir perdu toute lucidité, finissait-il par conclure.

Mes prunelles n'osaient en cette belle tirade prononcée, croiser les siennes ; cela en devenait tout bonnement risible. Il était terriblement regrettable d'en être arriver à ne plus pouvoir soutenir son regard, j'avais honte. Sujétion de ma grande vergogne et misérablement brisée par l'inaptitude d'assimiler, tout ce que comportait ta belle personne. Je ne voulais plus profaner le cours du temps de par ma perpétuelle jobarderie ; mes contritions se mutant en d'abominables bourrèlements étaient de loin le plus marquant de mon existence. Je n'avais finalement revêtu qu'un simple masque de piètre badaud pour notre existence bien assez tumultueuse.

- l'éclat qu'émet la lune n'est qu'indirecte, prononçait paisiblement seokjin, scrutant vaguement l'étendue étoilé qui s'offrait en cette nuit de pleine lune, tout à lui, elle ne subsiste qu'à travers le soleil. en réalité, son moment de gloire, elle le doit en toute honnêteté à son confrère, achevait-il douillettement avant de rajouter finalement, ce n'est qu'une pâle et frêle copie.

Un onctueux sourire naissait sur mes lèvres tandis que je portais enfin mes iris vers lui ; il souhaitait véridiquement enduire de miel et guimauve cette atmosphère au combien pesante.

- pour une personne désenchanté de toute lucidité, tu parais pourtant bien éveillé dans tes propos, riais-je doucement, tandis qu'il me rendait de bon coeur cet esquille de tendresse que je lui avais aveuglément adressé.

- c'est toute la finesse de la chose, acquiesçait-il, je feins pour qu'à la suite, la surprise ait plus d'impact, tu vois? me questionnait-il malicieusement.

Mon sourire s'épanouissait dès lors que je constatais le pétillement d'ataraxie en ses prunelles brunes. La lendemain nous surplombait néanmoins constamment, et c'était assez crûment qu'elle pesait de nouveaux en nos consciences, une réalité cruellement redoutée. Un bref souffle quittait les lèvres de mon ami de longue date, délaissant sa contemplation des astres pour les abrupts carreaux au sol du balcon. Le constatant près de ma personne me faisait doucettement remémorer mes années en faculté, cette période de mon existence étant synonyme d'équaminité et sérénité. Des journées à s'époumoner de plénitude, d'une pincée de complaisance ; j'avais souris à leurs côtés et rien n'aurait pu sembler inhiber mon avenir. Taehyung. Une poignée de lettres faisait alors lourdement écho en moi, et c'était avec effarement que je maudissais mon étourderie de plus belle. Mais je savais Seokjin d'avance sourire.