Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
—
❝ Et chaque secondes, je prie incessamment pour toi, espérant qu'un beau jour, ton âme trouve cette paix, cette sérénité finalement tant recherchée. ❞
« Où tu vas? »
Et ce fut toujours la même rengaine, cette hantise éternelle qui perdurait à hanter mes nuits. Je savais éperdument la signification de tout cela, mais je ne pouvais rien y faire afin d'y remédier. J'étais simplement condamnée à revivre cette même et unique scène, imaginée de toute pièce par mon subconscient, cherchant très certainement ma perte.
« Ne t'occupes pas de ça, je reviens ce soir. »
J'étais boulversée, partiellement paniquée. Devrais-je pouvoir y faire quelque chose? Non, putain, je ne possédais même plus un semblant de choix entre mes mains, et je me bernais d'illusions, comme toujours. Quelle véritable sotte je faisais.
« Ne quittes pas l'appart. »
Hochant vaguement la tête, préférant toiser le canapé qui saurait m'accompagner durant cette journée de solitude, je retenais mes larmes, sachant à présent parfaitement la raison de ces furtives escapades. Et je craignais dorénavant tellement l'avenir, redoutant constamment les lendemains.
« Je peux venir? J'en- »
Un rire s'en déployait de sa gorge, et me coupait instantanément dans mon élan. En cet instant, je me sentais alors si honteuse, bien que partagée entre l'incompréhension et un léger courroux, dont les flammes ne semblaient pourtant vouloir prendre de l'ampleur, de peur certainement d'attiser sa propre colère.
« M'emmerde pas, j'ai des choses à faire, on se voit ce soir. »
Après cela, je savais pertinemment qu'il m'était impossible de le retenir. Ma seule personne ne lui suffisait pas, ou du moins plus comme avant. J'avais peur, j'étais incroyablement tétanisée par les heures qui allaient suivre son départ. Malgré tout, l'observant quitter le seuil de la porte, impuissante, je scellais mes paupières en un geste de résignation, me pliant une fois de plus à ses désirs. Parce que l'on ne m'accordait aucune alternative de fuir ce cycle infernal, aucune issue de secours contre ses mots, ses douces et perfides paroles qui auraient assurément ma fin.
Mais périr de ses mains ne seraient après tout pas si terrible, non? Peut-être serait-ce même la seule solution qu'il me restait?
Je me réveillais en sursaut à ses pensées morbides, en proie de multiples images qui assaillirent furtivement et affreusement ma tête, embrumée par le sommeil. Je peinais à reprendre mon souffle, et la température de la pièce semblait se confondre étrangement entre le chaud et le froid. Froissant les draps de frustration, je reprenais lentement mes esprits, mais j'écarquillais aussitôt les yeux à cette simple, tout comme effarante constation. À cette vue, je ne trouvais tout simplement plus mes mots, comme égarés en l'espace du temps, incapable de retrouver leurs propriétaire. C'était à peine pensable. Pourtant, cette fois-ci, je pouvais me permettre d'y croire.