Pires Ennemies - CLEXA

Chapitre 6 - "Sortie"

Pdv Clarke :

C'est pas possible de changer de personnalité aussi rapidement.

Complètement perdue dans mes pensées, je n'avais pas remarquée que j'avais posé ma tête sur son épaule. Je crus la sentir se contracter un peu et se relâcher, peut être que j'ai juste halluciner. Toute façon, je ne comprends plus rien de ce qu'il m'arrive depuis quelques jours. Je me relève et finalement on reprend la suite, épisodes après épisodes, jusqu'à ce qu'un ventre gargouille :

- Heu désolé Princesse mais mon ventre à faim. Tu veux manger quoi ?

- Je ne sais pas, toi ?

- Ça te dit de sortir dehors pour manger ? Me dit-elle surexcitée comme une enfant.

- D'accord !

Elle se change en vitesse en me disant qu'elle doit aller chercher ses clés avant de partir. Elle met son blouson et sort en courant de chez moi.

Une fois qu'elle est partie, je me douche et m'habille. Je mets un t-shirt blanc simple, un Jean noir et un blouson en cuir. Je me coiffe, me maquille légèrement, je n'aime pas trop le maquillage. Ensuite je descends au rez-de-chaussée me prend un grand verre de jus d'orange et me laisse aller dans mon canapé.

Pdv Lexa :

Je suis sortie de chez Clarke, pour aller prendre des clés chez moi. Mon père avait acheté un appart' en plein milieu de Melbourne. Celui-ci est situé tout en haut d'une haute tour, la vue de là-bas était magnifique. Puis ce sera le moment de montrer à Clarke mes talents de cuisinière. J'entre chez moi en courant, prend les clés qu'il y avait sur la table et reparti en courant. Je saute sur ma moto et accélère pour aller chez la blonde. J'arrive, frappe à la porte, mais personne ne répond... J'ouvre alors la porte, car je sais que tout de façon, c'était ouvert. Et là je la vois entrain de dormir sur son canapé. Elle est si mignonne quand elle dort. Je sors mon téléphone et prend une photo d'elle. Puis, je la réveille :

- Debout marmotte !

- Hmm... Laisse-moi do... Lexa ?! Oh mince j'me suis endormie !

- Allez, c'est pas grave ! Tu viens ?

- Oui j'arrive, je viens !

Nous sortons de la maison, elle ferme la porte et me rejoins :

- Tu sais je ne suis jamais montée à moto de ma vie.

- Ne t'inquiète pas, je serais là. Tu n'as qu'à bien t'accrocher à moi ! Je lui fais un clin d'œil. Aller monte !

Elle monte et s'installe derrière moi. Elle met ses bras autour de ma taille et serre fort jusqu'à ce que nos corps se collent complètement :

- Ça va aller ?

- Oui, c'est bon, vas y !

Sur ce je fais ronronner mon moteur bruyamment, puis part en trombe. Je la sens se raidir, j'avoue que j'ai commencé un peu très vite :

- Désolée Princesse ! J'ai commencé un peu trop fort !

- Mais ça va pas la tête !? T'as failli me tuer !