Il y a à Gotham de nombreux immeubles détruits, abandonnés, calcinés. C'est des lieux réputés pour accueillir des repères de Junkies, ou des planques de voleurs. Il est très peu recommandable de s'y rendre.
Les gens évitent souvent ce genre d'endroits truffés de pièges, de voyous qui ne cherchent qu'une victime à leur goût à dépecer, voler, violer. Les jeunes femmes n'y faisaient pas long feu, les hommes non plus.
Habituellement, le Joker ne s'y rendait jamais, il préférait laisser ça aux bandits « bas de gamme ». Pourquoi se rendre dans de tels lieux, cohabiter avec des rats, tout ça pour finalement tuer un mendiant ? Non, le Joker visait plus haut. Lui, il aimait s'en prendre de la haute société, faire des tueries de masse avec ses hommes de main les plus entraînes.
Un blague n'est drôle que lorsqu'elle est préparée et de bon goût. Et une blague ne serait pas réussie si elle n'attirait pas Baty Baty Batou. Le Joker ne supporterait de faire une blague de mauvais goût ! Où irait sa réputation sinon ?
Il avait des exigence à remplir et l'imperfection de ses actes le faisait jubiler. Après tout, il s'était retrouvé tellement de fois en prison ou à la merci de Baty que tous ces souvenirs sonnaient comme une plaisanterie pour lui.
Mais depuis quelque temps, l'homme ne riait plus, mais alors plus du tout. Il était d'humeur maussade et supportait mal de se réveiller chaque matin seul.
Et pour raison : sa petite perle, sa poupée, son plus beau trophée, la prunelle de ses yeux, son arlequin, sa belle fleur avait disparu. Disparu. Au départ, le Joker avait cru à encore une blague de très mauvais goût de Baty... Qu'est ce que les chauves souris avaient un humour pitoyable !
Mais sa jolie Harley Quinn avait bel et bien disparu.
Au départ, il n'avait pas remarqué un gros manque dans sa vie colorée de criminel. Il se réveillait chaque matin en riant, s'habillait en riant et partait au travail en riant. Il riait en roulant bien au dessus de la vitesse limitée en centre-ville et aussi, il riait en se couchant le soir. Rien qui ne change grand chose à ses habitudes.
Mais il manquait quelque chose, c'était tellement moins drôle de rire seul ! Alors chaque jour son rire perdait un peu plus de conviction pour finalement disparaître. Il n'arrivait plus à rire pour rien et ça, c'était un problème de taille !
S'il n'arrivait plus à rire pour rien, alors il avait perdu son humour de clown ! Alors Baty n'avait vraiment pas été drôle sur le coup ! Parce qu'en plus de lui voler sa compagne, il lui avait volé son sourire éternel ! Non non non ! Le joker ne se laisserait pas faire ! Il allait retrouver sa jolie blonde et son sourire, coûte que coûte !
Et s'il fallait, il allait faire exploser la ville !
C'est les mains dans les poches de sa veste mauve qu'il rejoint un vieil immeuble en ruine. Il escalada habilement les étage et se se posa sur le toit. Il s'assit, les pieds dans le vide et fixa sa belle ville.
Il était le roi de Gotham et Gotham lui appartenait. A cette pensée, il sourit de toutes ses dents. Le roi du crime gouvernait aussi Gotham ! Mais il lui manquait sa reine.
Ce manque restait comme une déchirure dans sa petite vie de criminel hautement recherché.
Il n'était pas amoureux. Ah ça non ! Quelle bonne blague, pensa-t-il ! Comment un homme comme lui pourrait bien avoir des sentiments pour une femme ?! Ah ça non ! Mais elle lui appartenait et c'était ainsi ! Baty Baty n'avait pas le droit de la lui enlever ! Sinon c'était du vol !
Le joker se dit que le Batman devait être un sacré bon menteur pour ainsi se faire passer pour un super-héros et après enlever une si jolie petite chose.
Le Joker, énervé tapa du point sur le sol. Il avait tué bien trop de monde ces derniers jours, par rage. Il fallait qu'il se reprenne. Parce qu'elle n'était qu'une femme, il ne pouvait pas être dépendant à quelque chose de si fragile !
Un sourire sadique se dessina sur le lèvres du tueur quand il pensa au corps de sa jolie poupée. Ce corps si parfait et pourtant plein de cicatrices.
Sa parfaite petite imperfection.
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Folie
Fiksi PenggemarLente, douce ... Mortelle... Douce... Ô folie ! Tu les tiens, tu les gardes contre ton coeur nauséabond, fais d'eux des marionnettes, des êtres humains qui doivent leur instabilité à une douleur bien plus profonde, bien trop profonde, pour être guér...