Dangereuse luxure

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Harley dansait joyeusement dans sa cellule. En vérité son occupation favorite était bien celle-ci. Elle remuait joyeusement son joli fessier. Elle faisait ainsi râler les gardien. Elle était l'objet en vitrine qu'ils n'avaient pas le moyen de s'acheter. Merveilleux sujet de convoitise intouchable.

« Où est mon psychiatre ? Ça fait longtemps qu'il n'est pas venu s'amuser avec moi ! »

Personne ne répondit et elle cessa sa danse folle pour se diriger vers les barreaux.

« Eh ho ! He ho les gars ! Vous avez pas vu mon psy ? J'ai des trucs... Très intimes à lui confier ! » Elle explosa de rire, amusée de sa propre puérilité. Le chef des gardien leva les yeux au ciel et se rapprocha, curieux de savoir ce que la jolie blonde allait encore lui sortir.

« Alors beauté ? Tu peux te confier à moi si tu veux. »

Elle attrapa les barreaux et le fixa avec cette folie brute qui l'habitait depuis déjà des années. Elle ouvrit plusieurs fois la bouche avant de demander : « T'es en couple ?

-Ça t'intéresse beauté ?

-Nan ! Juste pour plaindre la pauvre femme qui doit te supporter ! »

L'homme grinça des dents et elle rit bruyamment, contente d'énerver son principal tortionnaire. Certains des gardiens autour se retenaient de rire, les larmes aux yeux. Comment garder son sérieux dans une telle situation ?

« Dis, comment tu t'appelles ? Parce que ça fait plusieurs mois qu'on se connaît je connais toujours pas ton petit prénom...

-Tu n'as pas besoin de le connaître ! Rugit-il.

-Mais alleeeeeer... » Elle se serra un peu plus aux barreaux, le regard séducteur et la mine suppliante. D'ordinaire elle était déjà très sexy, pensa le gardien, mais si en plus elle en rajoutait il ne s'en sortirait pas.

« Pourquoi tu veux savoir mon prénom ?

-Pour qu'on devienne plus... intime ! » A ce mot, elle passa sa jambe fine entre deux barreaux et coinça la jambe de son interlocuteur qui se retrouva coincé.

« Oh voyons beauté... Calmes tes hormones... Gardes les pour ton poussin... Si il vient te chercher un jour ! » Il explosa de rire en voyant la mine déconcertée de la détenue. Elle grimaça et attrapa violemment le col de l'uniforme du gardien.

« Tu m'entends, sale petite ordure ? Tu m'entends ? Parce qu'il faut que tu m'écoutes bien attentivement, et que tu retiennes bien tous les mots que je vais te dire maintenant. »

Le gardien tenta de se dégager mais elle le tenait de manière provocatrice et bien solide. Elle rit et il trembla de tout son corps. « Alors, on va jouer à un petit jeu...

-N-Nan... »

Elle sourit malicieuse, balada sa main sur la ceinture de sa nouvelle victime. Les autres gardiens ne réagissaient pas, bien trop satisfait de voir cet espèce d'hystérique qui leur servait de supérieur souffrir. A leurs yeux il ne méritait que ça.

« Le but c'est que... Je gagne et tu perdes. » Elle rit de plus belle, amusée par sa position de force. Elle était un femme derrière les barreaux et lui homme armé. Elle l'avait immobilisé et il était incapable de faire quoi que ce soit.

Un hurlement retentit et l'homme enfin libéré par Harley recula et se plia en deux, tordu de douleur. Elle se roulait au sol, hilare. Elle venait de castrer son gardien.

C'est à cet instant-là qu'un femme plutôt jeune au regard sérieux entra dans la salle. Elle était une jolie rousse aux cheveux très courts, le visage doux et les yeux bleus foncés. Elle toussa légèrement pour se faire remarquer. « Que se passe-t-il ici ?

-Votre patiente ... Vient de ... baragouina le blessé, toujours en larmes, tétanisé par la douleur.

-Oh. Comment a-t-elle pu avoir un contact avec vous ?

-En réalité ...

-Vous n'avez pas respecté les distance de sécurité c'est bien ça ? Alors tant mieux pour vous. Ces règles n'existent pas pour rien et il faut les connaître et les appliquer. Maintenant veuillez bien tous sortir d'ici, je souhaiterais m'entretenir avec ma patiente en toute intimité.

-Mais...

-Il n'y a pas de mais. »

Tous les gardiens sortirent et Harley resta bouche-bée devant sa nouvelle psychiatre. Admirative, elle se releva et s'approcha des barreaux.

« Où est mon ancien psychiatre ?

-Il est interné. » La rousse ramena une chaise à elle et s'assit face à la cage de sa patiente, en respectant les distances de sécurité.

« Oh... Et vous êtes qui ?

-Celle qui va vous soigner, miss Quinzel.

-Harley Quinn, corrigea la jolie blonde.

-Comment vos parents vous ont-ils appelée ?

-Pardon ? S'étonna Harley en sursautant.

-Ce sera tout pour aujourd'hui, miss Quinzel, annonça le médecin en se levant.

-Quoi ?! Mais c'était trop court.

-Je ne suis pas payée au nombre d'heures, mais au résultat. » Sur ces mots, elle sortit, laissant Harley perplexe.

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