-Hey ! Tout d'abord je tiens à vous remercier pour tous ces votes et ces vues! Je sais que ça peut paraître dérisoire pour certains mais pour moi c'est énorme donc encore merci ;) -
Les gardiens circulaient en courant dans les couloirs de la prison. Les bruits de pas semblaient comme une musique d'ambiance dans cette fête perpétuelle qu'était la vie des criminels.
Personne ne sait où ils vont , personne ne sait ce qu'il font, tout le monde est persuadé qu'il se passe cependant quelque chose.Dans son bureau, le directeur de l'asile fouille nerveusement dans ses dossiers à la recherche de quelque chose qui pourrait l'aider. Une document, un indice, n'importe quoi lui donnerait une réponse, n'importe quoi.
Mais il n'avait rien, aucune aide, juste lui même pour générer ce bordel qu'était devenu sa prison .
De toute manière, il n'avait plus aucune emprise sur tout cela, plus aucune influence, ses psychiatres n'avaient plus le droit de le renseigner, plus le droit de lui obéir. Il était impuissant.
Peut être avait il le joker entre ses murs, mais l'ignorait . Plus rien n'avait de sens à ses yeux, depuis que cette femme avait pris le contrôle. Elle disait venir du gouvernement. Elle disait avoir le droit légitime de faire tout ce qu'elle faisait.
Légitime ou non, il n'avait qu'une obsession, reprendre les commandes de l'infrastructure .Il se leva et sortit, décidé à faire bouger les choses. Mais à peine eut il ouvert la bouche qu'un grognement le fit taire . Son cœur manqua d'exploser et il se pétrifia, terrifié.
Une vague odeur de terreur occupait l'ambiance déjà lourde. Les couloirs étaient sombres et bien trop vide pour que cela paraisse habituel .
"Qu-qui est là ?!" La voix tremblante de l'homme traversa l'air et rebondit comme une balle sur les murs sales de la sinistre prison .
La respiration haletante, les lèvres tremblotantes, le petit homme n'était pas dans sa meilleure position.
"J'ai toujours été un trouillard." Pensa-t-il en se remémorant de vagues souvenirs d'enfance avec son petit frère. Étrange de penser à ça dans une telle situation.
Il prit son courage à deux mains, se retourna.
Puis hurla.________________________
De haut de son immeuble, une ombre noir gouvernait tout Gotham. Impossible de distinguer son visage ou son costume, il semblait n'être qu'une peinture abstraite, intouchable. Il mesurait deux mètres, peut être trois, voire même quatre ! Une chose était certaine, il était grand, très grand. Sa taille reflétait sa complexité féroce et sauvage.Une mâchoire serrée, des petits yeux pétillants, il respirait la virilité même. Il était l'idole, adoré, désiré, rêvé.
La perfection au dessus de toutes les autres.
Le héros.Ça ne le dérangeait pas puisqu'il se l'était promis, il serait un héros.
Mais ce jour-là, ses convictions étaient bousculées. Le bien, le mal. Existaient-ils réellement ?Le blanc et le noir n'avait plus aucune importance à présent. L'homme secoua imperceptiblement la tête, incapable de déterminer ce qui le taraudait à ce point.
Ses sentiment étaient ambivalents, presque contradictoire, allant à l'encontre de lui même .
S'allier avec des vilains.
Qu'est ce qui avait bien pu lui arriver ?Non la question n'était pas là .
Elle était toute autre.Pourquoi se battait-il encore pour un monde qui s'entretue sans fin ni pitié ?
La paix est inexistante, la guerre interminable. Quand un psychopathe était immobilisé, un autre sortait de l'ombre pour trucider la moitié de la population en riant à gorge déployée .
Le joker et sa création étaient bien de ce genre.Un fin rictus pinça la lèvre du héros en pensant au fait que son ennemi avait peut-être quelque chose en commun avec lui.
Le clown se maquillait à outrance, s'habillait de manière colorée et superficielle. Or pourquoi une personne donnerait à son apparence cet air si artificiel ? Pour cacher des cicatrices bien trop profondes pour être soignées .
Le Batman, lui même portait cette tenue noire, étanche de tout sentiment, et ce masque était là pour cacher ses cicatrice invisibles et pourtant bien présentes .Ce n'est pas quelque chose de physique, tout était dans la tête ! La folie, l'ivresse, la bonté, la passion. La passion...
...
L'amour ?
Le silence qui suivit son soupir sembla long.
La nuit le menaçait de sa sombre voûte indestructible.
Lui, il menaçait le ciel de le déchirer si jamais celui-ci en venait à se moquer de lui.____________________________
"Je t'aime. Je t'aime plus que tout. Je t'aime à en rompre le silence de la nuit, à coup de hache ou de balles. Je t'aime à en mourir , et à t'en tuer par la suite. Je t'aime au delà de la haine . Je t'aime et ça me donne la migraine infernale d'un sentiment bien trop fort. Je t'aime amour. Je t'aime, j'aime ton sang, j'aime tes doigts coupables, j'aime ta folie destructrice. J'aime ton tout et je veux que ton tout me possède aussi bien qu'un bijoux ou une pacotille."
Le psychiatre haussa un sourcil, se rendant compte que son patient s'était littéralement endormi.
"Monsieur ! S'exclama-t-il
-Mh ! Oui ! Sursauta le joker en se remettant dans une position correcte.
-Vous m'avez écouté ?!
-Oui et c'était étonnamment ennuyeux, s'épouvanta le criminel en frottant sa main sur sa joue.
-Vous en avez pensé quoi ?
-Je viens de le dire !
-Ça ne vous rappelle rien ?
-Si ! Un jour j'ai lu l'arrière de couverture d'un livre. Volé, évidemment . C'était tout aussi médiocre .
-Non non non vous n'y êtes pas !
-Si si si !
-Ce texte a été écrit pour vous faire penser au docteur Quinzel !
-Ah elle, dit-il d'un ton presque exaspéré .
-Oui.
-Non elle, elle était nulle. Harley Quinn est vraiment plus drôle.
-C'est ... C'est la même personne .
-Vraiment ?"
Un silence pesant s'installa dans la salle. Puis un rire fou vint le briser en un éclat de petits bouts de verres, transparents comme la vérité, rouges comme une goutte de sang.
Terrifiant.
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Folie
FanfictionLente, douce ... Mortelle... Douce... Ô folie ! Tu les tiens, tu les gardes contre ton coeur nauséabond, fais d'eux des marionnettes, des êtres humains qui doivent leur instabilité à une douleur bien plus profonde, bien trop profonde, pour être guér...