Romain 5

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Quand je rentrai, le soleil venait de se coucher.

J'étais fourbue mais quelle aventure!! Je n'avais qu'une seule hâte, raconter tout ce qui s'était passé à Romain.

Une bonne douche d'abord et pendant que l'eau tiède ruisselait sur ma peau frémissant encore du souvenir des mains de l'inconnu, je réfléchissais à la manière d'écrire à Romain et cela m'émoustillait à nouveau.

À moitié nue sur mon lit, je saisis mon téléphone pour faire mon rapport à mon Maître, fière d'avoir relevé le défi haut la main.

Il savait que c'était le jour J et il m'avait laissé un message: "Belle Eva, as-tu aimé? Ne me torture pas et raconte-moi tout sans rien omettre, je veux pouvoir imaginer toute la scène."

Quelle impatience! Je notais qu'il ne doutait pas un seul instant de ma réussite et cela me fit sourire.

"Romain, Maître de mes plaisirs sensuels, j'espère que tu seras fier de ton élève."

Je lui racontai tout en détail et n'oubliai pas de lui dire ce que j'avais ressenti...

"Quand l'inconnu se leva et se dirigea vers le bar, en tenant nonchalamment son pull devant lui pour cacher son anatomie, je ne pus m'empêcher  d'être déçue. Alors voilà, c'était tout?

Mais deux minutes plus tard, il réapparut et se planta devant moi. Il me sourit d'une manière absolument charmante et envoûtante et me dit:  "Les boissons sont réglées, je peux vous raccompagner? Le parc n'est pas très sûr à cette heure."

Cachant ma surprise et ma joie, j'acquiesçai sans rien dire, me levai et pris la main qu'il me tendait. Nous marchions en silence et la tension entre nous était palpable. J'avais décidé de ne pas réfléchir et de vivre le moment présent (j'avais tout de même un sifflet et une mini bombe de laque dans mon sac, au cas où). Mais l'inconnu dégageait quelque chose qui me mettait en totale confiance, c'était tout à fait inexplicable et si évident.

Quand il me saisit doucement par la taille, mon corps fut électrisé, chaque centimètre de ma peau était hypersensible.

Il me murmura à l'oreille qu'il avait hérité d'une cabane au bord du lac et que si je voulais bien, il souhaitant ardemment m'y amener.

J'avais très envie de lui et sa proposition allait au-delà de toutes mes espérances. Je ne pus réprimer un sourire car tout semblait sortir tout droit d'un Harlequin, cette série rose édulcorée pour pucelles et vieille filles qui m'avait procuré mes premiers émois sensuels vers 14 ans.

Je ne voulais pas parler, je ne voulais pas briser le charme. Je le regardai en souriant. Il prit mon visage entre ses mains et me dit: j'adore quand tu souris, ça me donne envie de faire ça.
Et là, il m'embrassa et mes jambes se dérobèrent sous moi. Je ne sais pas si c'était la situation ou juste lui, mais j'étais dans un état d'excitation indescriptible. On s'est embrassé longuement, je sentais maintenant contre moi, la bosse que j'avais aperçue un peu plus tôt.

Après 5 à 6 minutes de marche, nous arrivâmes à sa cabane. C'était plus qu'une cabane en fait. C'était une maison de plage. Elle servait à se changer et à se restaurer lors des dimanches au bord du lac.

Il ouvrit et me laissa passer devant lui après avoir allumé une petit lumière. L'intérieur n'était pas grand, mais cosi et il y avait un petit canapé.

La porte à peine refermée, il m'attrapa par la taille et se plaqua contre mon dos. Je sentais son sexe dur à travers le tissu. Ses mains couraient sur moi comme celles d'un harpiste sur son instrument pour se familiariser avec mon corps qu'il n'avait pu que deviner jusqu'alors.

Il m'embrassait dans le cou pendant qu'il me caressait, c'était très agréable, il était extrêmement doux et puissant à la fois.

Quand ses doigts s'attardèrent sur mes hanches et qu'il remarqua que je ne portais ni string ni culotte, il marqua un temps d'arrêt et je sentis sa queue se durcir encore contre mes fesses.

Il glissa ses mains sous ma robe, remonta le long de mes jambes, me flatta les fesses, me caressa l'intérieur des cuisses en me mordillant et en me soufflant dans la nuque. Il osa un doigt  aux abords de mon intimité et ne put que constater mon excitation et l'humidité des lieux.

"Mmmh, tu mouilles déjà, j'adore ça..."

Il défit ma ceinture fit glisser ma robe de mes épaules qu'il embrassa avant de me libérer de mon soutien-gorge.
J'étais littéralement en feu et je ne voulais pas de préliminaires, même si je savais que cela pourrait être délicieux. Je voulais le sentir en moi sans plus attendre.

Il me caressait et mon désir et mon plaisir coulaient sur ses mains. Il était très habile et je ne pus réprimer un râle de plaisir lorsqu'il glissa deux doigts dans mon intimité.

Je n'avais pas prononcer un mot jusqu'à présent et soudain je lui susurrai à l'oreille : "Prends-moi maintenant, je veux te sentir en moi "

J'eus l'impression d'avoir déclenché un tsunami. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, il me souleva de terre et me déposa à genoux sur le canapé. Je lui tendis ma croupe dans un geste d'offrande.

Cela ne devait pas être la première fois qu'il ramenait une fille car il sortit une capote d'un tiroir dérobé, comme par magie.

Il l'enfila et j'eus le plaisir de constater que malgré le latex, il ne perdait rien de sa superbe!!

Il frotta son gland contre ma fente puis glissa sa queue le long de mes lèvres et tapota mon clitoris avec sa verge, ce qui eut pour effet de me faire fondre immédiatement, j'étais trempée.

Cela le fit bander de plus belle et sans autres formalités, il rentra doucement le bout de sa queue dans mon intimité chaude et accueillante, pour ensuite rentrer son sexe d'un coup jusqu'à la garde, soudainement, m'arrachant un petit cri de surprise qui se transforma en râle de plaisir...

Ce fut une levrette d'abord sauvage puis elle se fit plus tendre, il me caressait pendant qu'il me pénétrait et c'était divin... Il me fit jouir deux fois avant de finalement s'autoriser à prendre son propre plaisir. Quel amant!

J'étais pantelante, haletante. Cela avait été si intense et le défi ajoutait un tel piment à la situation. J'étais vidée.

Il m'allongea sur le canapé et se coucha contre moi. Il me serra dans ses bras. Il me dit à l'oreille à quel point il avait aimé me faire l'amour. Qu'il rêverait de me revoir, mais qu'il se mariait dans deux semaines et déménageait à Londres. Que je resterais un souvenir incroyable, presque surnaturel, une très belle rencontre. Qu'il n'avait jamais fait ça avant mais que j'étais tellement belle, sexy et excitante sur la terrasse du café, irrésistible. Qu'il pensait que c'était une bonne chose qu'il parte à l'étranger car j'étais un danger pour son mariage, car il savait qu'il aurait demandé à me revoir.

Je buvais chacune de ses paroles, sans prononcer un mot, mais mon regard lui disait que je le comprenais et que je le remerciais du plaisir qu'il m'avait donné.

Ses confidences terminées, il me dit qu'il devait rentrer pour un repas de famille et que cela allait être compliqué pour lui s'il tardait trop...

Il me raccompagna à l'entrée du parc et m'offrit un taxi pour mon retour car il s'inquiétait pour ma sécurité.
On ne s'embrassa pas mais nos mains se serrèrent très fort."

"Voilà Maître, je pense que j'ai bien relevé le défi. Ai-je été à la hauteur de tes premières espérances?"

La réponse fut immédiate.

"Oh Belle Eva!!! Cela va au-delà de tout ce que j'osais espérer. Tu es une élève très douée. Et ton récit m'a emporté.
Je t'imaginais et c'était si excitant!
Oh Eva, t'entendre haleter, te voir te mordre les lèvres pour étouffer tes cris, puis t'entendre rire alors que ton corps est saisi de spasmes. Comme j'aurais voulu être cet inconnu et te faire jouir. Merci d'être celle que tu es! Je dois aller travailler, mais je reviendrai à toi pour un nouveau défi."

J'allai me coucher, épuisée par tant d'émotion. J'étais fière de moi, j'étais allée au-delà de moi-même et j'avais adoré ça. J'avais hâte de connaître mon prochain défi.

Les mots à fleur de peau (+18 ans)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant