It is a Real Love or is it Juste a Joke ...

Chapitre 12

Il était près de trois heures du matin, Hermione marchait dans les couloirs d'un pas déterminé, elle cherchait Harry. On pouvait voir sur son visage une expression de colère.

Malfoy avait fini par tout lui raconté. Elle n'avait plus rien dit et était partie en lui crachant un « tu t'es bien foutu de ma gueule ».

Dans la tête de la rouge et or tout allait si vite. Elle comprit en premier temps pourquoi ça faisait longtemps que Malfoy n'avait pas insulté le trio. En second, le faite qu'Harry passait de moins en moins de temps avec Ron, ce dernier déteste les Serpentards. Et enfin elle comprit le comportement de Malfoy, il ne voulait pas que quelqu'un ai fait quelque chose que lui non, il ne pouvait se résoudre à l'idée qu'un Serpentard couche avec un Gryffondor avant lui, le Grand Draco Malfoy ne pouvait pas se résoudre au fait que quelqu'un en ai eu l'idée avant lui.

Hermione s'arrêta à l'entrée du dortoir des Gryffondors. Elle fit son plus beau sourire et dit le mot de passe. La Grosse Dame lui ouvrit, elle tomba nez à nez avec la personne qu'elle cherchait.

- Mione ? Qu'est-ce que tu fais là ? Ta soirée ne s'est pas passée comme tu l'avais prévu ? demanda Harry.

Elle connaissait par cœur son meilleur ami, personne sauf elle aurait pu entendre ce petit truc dans la voix d'Harry qui montrait qu'il ne se sentait pas alaise. A l'inverse, Harry connaissait trop bien son amie pour voir que son sourire était faux et qu'il allait passer un sale quart d'heure.

- Il s'est en effet passé des choses que j'ai à te raconter, mais allons dans un endroit tranquille avant tout, déclara-t-elle.

Harry ne broncha pas et la suivit jusque dans la Salle sur Demande. Ils passèrent deux trois fois avant qu'une porte n'apparaisse. En entrant dans la salle, ils trouvèrent une grande table tout en long, avec une chaise à chaque extrémité. La salle n'était pas très chaleureuse, mais cela n'empêcha pas au deux Gryffondors de s'installaient chacun sur une chaise. Hermione plongea son regard dans Harry et attendit qu'il commence par parler. Le silence fut long avant que celui-ci se lance.

- Je suis désolée Mione de ne pas te l'avoir dit plutôt mais j'avais peur de ta réaction ! Met toi à ma place ! s'exclama Harry paniqué qui s'avait que Hermione était au courant et préférait lui en parler tout de suite.

- Je me suis mis à ta place Harry. Je t'ai tout raconté pour Malfoy et moi. Dit Hermione d'une voix très calme.

- Je sais ça. Mais Malfoy et toi et Pansy et moi ce n'est pas pareil. Nous nous aimons, c'est du sérieux. Toi je ne savais pas trop...

- Je ne t'en veux plus Harry. Oui quand Malfoy me l'a dit je t'en voulais. Mais j'aimerais que tu m'en dises un peu plus.

Aux propos d'Hermione, Harry parut soulagé.

- J'aime Pansy, je l'aime vraiment. Ça fait trois mois que nous sommes ensemble. Au début, on ne se voyait que dans la Salle sur Demande très tard et puis un jour Draco nous a surpris en y sortant. Pansy m'a dit qu'elle s'en occuperait et que je devais partir. Je suis parti aussitôt. Plus tard j'ai appris qu'elle lui avait tout raconté et qu'il était content qu'elle soit heureuse même avec Saint Potter. A partir de ce moment je n'ai plus eu d'insultes de sa part, même quelques fois des sourires. A partir de ce moment Draco nous a aidés à nous voir plus souvent. On a même fini par sympathiser à travers Pansy.

Hermione regardait Harry avec les larmes aux yeux. Elle se leva de sa chaise et alla rejoindre son ami. C'était bizarre, mais il n'avait jamais parlé d'une fille de cette façon, si une enfaite, sa mère. Il avait l'air comme délivré d'un poids. Elle le prit dans ses bras.

- Plus de cachoteries entre nous à partir de maintenant Harry, promis ? dit-elle.

- Promis, s'exclama Harry sans même réfléchir un instant.

Ils se regardèrent un long moment en souriant avant qu'Harry reprenne la parole :

- Alors ta soirée appart ça ?

Le sourire de la rouge et or s'envola.

- J'ai couché avec Malfoy, murmura-t-elle.

- Tu dis ça comme si cela t'avais déplu ?

- C'était... génial... jusqu'au moment où il m'a dit pour toi et Parkinson. A ce moment j'ai compris à quoi il jouait alors je suis partie. Et me voilà ici.

- Premièrement, Hermione s'il te plait ne l'appelle pas « Parkinson », elle a un prénom, c'est Pansy. Deuxièmement, quand Draco te l'a dit c'était avant ou après avoir couché avec toi ?

- Excuse-moi Harry mais c'est nouveau alors il va me falloir un temps d'adaptation. Et pour répondre à ta question, c'était après.

Harry souris et répondit :

- Comme je t'ai dit, je connais Draco à travers Pansy. Il couche avec des filles puis une fois qu'il s'est fait du bien, ne se pose pas à côté d'elle pour discuter. Il leur dit « salut » et part. Il n'est jamais resté avec une fille, j'en suis sûr, même pas trois secondes. C'est un macho qui ne veut que se divertir. Pourtant, avec toi il est resté, cela veut bien dire qu'il ne se fou pas de toi.

- Je pense quand même que si. Il voulait juste savourer sa victoire. Il ne voulait pas qu'un Serpentard couche avec un Gryffondor sans que lui ne l'ai fait.

- Je ne pense vraiment pas Mione...

Hermione lui lança un regard qui voulait dire « tais-toi je ne veux pas savoir pour l'instant », donc Harry se tue. Au bout d'un certain temps ils se décidèrent de rentrer se coucher, il se faisait tard.

Chacun était reparti de son côté. Hermione était étendue sur son lit, elle n'arrivait pas à dormir. Elle ne cessait de penser au vert et argent. C'était plus fort qu'elle. Ce soir elle s'était sentie bien dans ses bras. Ils l'avaient réconforté. Mais il fessait cela que pour s'amuser. Pourquoi Draco Malfoy s'intéresserait à une Sang de Bourbe autrement que pour s'amuser ? Ça ne lui ressemble pas d'être gentil avec une Gryffondor.

Tout en continuant dans ses pensées, un gros hibou noir cogna à sa fenêtre. Elle se leva en espérant ne pas réveiller Hannah et Padma qui étaient dans leurs lits, ouvrit la fenêtre, pris l'enveloppe. Elle lui était adressée, elle la lu.

« Bonjours Granger, j'aimerais te voir demain à 12h30 dans la Salle sur Demande pour discuter, il n'y a aucun piège je te jure. Pansy Parkinson. ».