It is a Real Love or is it Juste a Joke ...

Chapitre 17

Aujourdhui, cétait le premier jour de quinze jours de vacances. Les élèves de Poudlard étaient soit chez eux soit restés au château. Hermione et Harry, par exemple, allaient passer leurs vacances à Poudlard, faisant des allers-retours entre lécole, Près-au-Lard et cher Hagrid. Cela faisait deux mois que Draco et Hermione sortaient ensemble et Hermione navait que lui à la bouche. Ils ne parlèrent donc que de leurs Serpentards pendant cette période. Etant seul ils pouvaient en profiter.

Mais pour Pansy et Draco sétait une autre histoire. Ces vacances étaient très importantes pour la famille Malfoy. Draco devait rester la première semaine chez lui sans en sortir. Il allait avoir le droit à un éloge complet de Vous-Savez-Qui par son géniteur chaque jour. Et lors du weekend partageant les vacances en deux, le jeune homme aurait une « discussion » avec le Seigneur des Ténèbres. Malheureusement, le jeune homme savait bien ce qui lattendait. Il recevrait la marque. Cette chose dont il ne voulait pas, mais quil allait être obligé de porter pour le restant de sa vie. Sur ce sujet, Pansy avait un peu plus de chance, si on pouvait dire cela, sa cérémonie se ferait pendant les prochaines vacances. Espérons pour elle que dici là le Seigneur des Ténèbres soit mis hors détat de nuire ou quelle trouve un moyen daller dans le camp adverse.

Draco Malfoy allait donc passer une semaine à ruminer sur son sort.

Le début de semaine se passa comme Draco lavait prévu. Tous les jours, pendant deux voire trois heures, son géniteur et lui les passaient dans la bibliothèque du manoir. Lucius Malfoy lui parlait du Seigneur des Ténèbres et de magie noire.

Puis, arrivèrent le jeudi. Le jeune Malfoy allait en direction de la bibliothèque. Il était lheure de son entrevu avec le maître de maison. Mais il fut interpellé par un des elfes de la maison :

Mr Lucius Malfoy, votre père, vous prie de bien vouloir le rejoindre aux cachots du manoir, monsieur.

Ce quil fit sans attendre. Mais il avait un mauvais pressentiment. Une fois arrivé aux cachots il regarda dans chaque cellule si son père ny était pas. Au bout de la cinquième il le vit. Lucius Malfoy se tenait de profil remontant la fermeture éclair de son pantalon. Il regardait une femme, qui devait avoir une trentaine dannée, face à lui avec un sourire sadique. Ne me dites pas quil à oser ! Il na pas pu la pensa Draco avec dégoût pour son géniteur. La femme avait peur, cela se lisait sur son visage.

Vous mavez fait demander, dit Draco afin de se manifester.

Lucius se retourna pour voir son fils et lui fit signe de rentrer.

Mon fils, mon cher fils. Afin de te préparer à ce qui tattend dans ton futur, je te présente une moldu.

A ce moment, Draco savait que son mauvais pressentiment dil y avait quelque minutes était ça. Draco sétait dit avec le profond mépris et dégoût de Lucius pour ce rang, cela allait être sa fête. Mais à ce quil avait vu et conclus, cétait déjà mal parti.

Aujourdhui je vais tapprendre à utiliser les sortilèges impardonnables.

Le cur du jeune Serpentard avait cessé de battre à ses mots. Mais Malfoy père continua sur sa lancée.

Tu en auras besoin prochainement. Donc cette moldu est là pour que tu tentraînes. Je te montre tu fais ensuite.

Lucius nattendit pas une seconde de plus pour lancer un « Impero » à la jeune femme. Il lui dit ensuite de faire le tour de la pièce afin de montrer à son descendant que le sort avait bien fonctionné. Puis il lui dit que cétait à lui de faire. Lucius rompis le sort qui le lier avec la moldu.

Impero, lança le jeune Malfoy avec sa baguette.

Pour utiliser un sortilège impardonnable, il faut le vouloir, il faut vouloir faire souffrir la personne en face de nous, il faut être mauvais. Et depuis quil savait pour Pansy et Potter, le jeune Malfoy devenait quelquun de bien, enfin quelquun qui ne ferai pas souffrir quelquun dautre juste par amusement. Le sort ne réussissant pas, il essaya une deuxième fois, puis une troisième. Mais il neut pas le temps den lancer un quatrième, que son géniteur lui avait lancé un Doloris.

Draco sécroula au sol et se tordit dans tous les sens. Il avait la bouche grande ouverte mais aucun son ne sortait. Il était habitué maintenant que Lucius le punissait de Doloris, ce qui expliquait son silence malgré la douleur. A partir de ce moment, à chaque fois que le plus jeune de Malfoy narrivait à réussir son sort, le plus vieux lui lançait un Doloris. Ce petit manège dura pour les trois Sortilèges impardonnable.

Une fois que son fils lança un Avada Kedavra réussi à la jeune moldu, Lucius Malfoy retourna à ces occupations comme si rien ne sétait passé. Mais Draco, lui, ne pouvait pas faire comme si rien ne sétait passé.

Il entendit des bruits de pas dans les escaliers, mais ne se retourna pas pour voir de qui était là. Il était trop préoccupé par le corps inerte de la jeune femme quil avait tué.

Draco souffla la voix dune jeune fille quil connaissait bien.

Cétait Pansy. Il se retourna pour la regarder. Elle comprit dans ses yeux ce qui venait de se passer. Elle sapprocha donc de lui pour lenlacer. Cest à ce moment quelle sentit son épaule shumidifier. Elle comprit que son ami pleurait. Draco navait jamais pleuré devant elle, cétait la première fois. Pansy se dit alors que son ami navait jamais eu une douleur aussi puissante que celle-ci, car même les Doloris de son père ne lavait mis dans cet état..

Le jeune Malfoy passa le reste de la soirée avec sa meilleure amie dans sa chambre. Il avait besoin dêtre avec quelquun quil aimait et en qui il avait confiance.

Le week-end arriva bien trop vite pour le Serpentard. Il était déjà samedi soir. Dans quelques minutes les autres mangemorts et Voldemort lui-même allaient arriver. Il descendit alors pour les recevoir, comme un garçon de bonne famille.

Draco était aux côtés de son géniteur quand les mangemorts arrivèrent un par un. Le plus jeune des Malfoy regardait chaque personne entrer avec son visage sans expression, mais au fond de lui, ils le dégouttaient et il se dégouttait lui-même. Avant que le Lord arrive, Lucius lui fit signe de rentrer. Une fois à lintérieur, il lui dit daller dans la bibliothèque, cest là que se trouvait le Maître.

Arriver devant la porte, Draco hésita un instant mais il neut pas le temps a plus que la porte souvrit. Il entra puis la porte se referma.