Chapitre 11

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Hermione ramassa son chemisier, s'en vêtit, puis ce fut au tour de son jean.

- A quoi tu joues avec ton Gryffondor là ? cria Malfoy.

La rouge et or le regarda droit dans les yeux, soutenant son regard, et dit :

- Et toi, à quoi tu jouais avec ta Poufsouffle ?

Draco compris, elle avait juste inversé les rôles pour qu'il comprenne qu'elle n'était pas une marionnette avec laquelle on pouvait faire ce que l'on voulait. Il esquissa un sourire en coin et partit s'installer sur le lit ce trouvant dans la chambre. La brune le suivi mais resta debout et assez loin de lui.

- La jalousie est un mauvais défaut Miss Granger, finit-il par dire.

- Je pourrais vous retourner le commentaire, vu la crise que vous venez de me faire, Mr Malfoy.

A ces mots, Malfoy ne sut quoi répondre, ce qui ne passa pas inaperçu à la rouge et or. Elle eut un sourire vainqueur.

- Enlève tout de suite se petit sourire Granger ! s'exclama le Serpentard.

- Et pourquoi ça Malfoy ?

- Dois-je te rappelé où tu es. Tu es dans la maison d'un mangemort, le célèbre Lucius Malfoy, il pourrait t'arriver pleins de choses diverses et varier qui crois-moi ne te plairaient pas.

La dernière phrase était restée en suspens dans l'esprit d'Hermione. « D'un mangemort », « Lucius Malfoy », cela voulait dire que l'héritier Malfoy n'en était pas un. A cette pensée un poids s'enleva de la Gryffondor.

- Granger, tu me regarde avec les yeux qui pétillent et en plus tu baves.

Hermione se passa, machinalement, la main sur la bouche. Elle ne bavait pas, mais son interlocuteur eu l'air content.

- Disons juste que j'avais commencé quelque chose avec ce beau McLaggen, et tu nous as interrompus. Donc je reste sur ma faim.

- Premièrement McLaggen n'est pas beau, tu dis ça juste pour m'énerver. Deuxièmement, si je ne te connaissais pas Granger je dirais que c'est une invitation que tu viens de me faire.

- Peut-être que tu ne me connais pas Malfoy...

Hermione n'eut pas le temps de dire autre chose que Draco lui avait sauté dessus. Il commença par l'embrasser. Il était doux, mais on pouvait deviner un certain désir brulant. Le vert et argent demanda l'entrée de la bouche de le rouge et or, ce qu'elle lui accorda sans hésitation. Les mains de Draco, qui était sur le visage d'Hermione, le quitta pour la prendre par taille et la rapprocher de lui. Les mains d'Hermione, elles, avaient déjà trouvé la douce peau du Serpent. Dans un geste animal, la Lionne lui retira sa belle chemise blanche. Elle n'eut que deux secondes pour contempler le torse du reptile, mais il n'en fallu pas plus pour que cette image reste gravé dans son esprit pour le restant de ses jours. Elle n'avait jamais autant aimé le Quidditch, se sport lui avait fait un corps que tous les garçons rêveraient d'avoir. Elle posa ses mains sur le torse de Malfoy et se remit à l'embrasser fougueusement. Elle les mit en haut de ses pectoraux puis les descendit d'une lenteur extrême, ce qui fit frissonner son amant.

Pour Draco, les caresses d'Hermione devenaient une petite torture. Il prit conscience qu'à ce moment-là, c'était elle qui avait de dessus, mais il ne voulait pas qu'elle est le dessus tout de suite. Alors il avança, ce qui la fit reculer. Il continua jusqu'au moment où elle rencontra le mur. A cet instant, ils arrêtèrent de s'embrasser et se défirent du regard. Draco n'avait plus les yeux noir de tout à l'heure, là ils étaient gris foncés avec une pointe de Désir au font. Ceux d'Hermione étaient, eux, remplient de Désir, ils auraient pu être verts ou bleu qu'il y aurait toujours autant de Désir dans ses yeux.

It is a Real Love or is it Juste a Joke ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant