It is a Real Love or is it Juste a Joke ...

Chapitre 19

Tout en faisant son sortilège sur la jolie brune, Draco se plaça derrière elle. Une fois fini, il lui lança un autre sortilège pour quelle dorme. Puis, il sécroula au sol. Il avait mal. Mal comme jamais il navait eu. Même tuer une personne de sang-froid ne lui avait pas fait aussi mal. A ce moment précis de sa vie, Draco était redevenu Malfoy, juste Malfoy. Son âme était partie avec elle, loin de lui. Il était triste, si triste, mais, pourtant, il avait cessez de pleurer. Il était allongé à même le sol les yeux ouvert sans une étincelle de vie. Il était vide, vide damour, vide de bonheur, vide de vie. Il nétait juste quune ombre de plus dans les couloirs de Poudlard. Il nétait plus rien sans elle. Plus rien.

Non loin de là, au croisement dun couloir sombre, Pansy et Harry attendaient la conclusion de Draco. Cela devait faire une heure quil devrait être avec eux, mais rien, pas un signe de lui depuis quils lavaient quitté en début daprès-midi. Pansy ne trouvait pas cela normal et commençait à sinquiéter. Voyant le ressentit de sa copine, Harry parti dans son dortoir à Gryffondor afin de prendre la carte des Maraudeurs. Il fit laller-retour le plus vite possible. Une fois avec Pansy, ils ouvrirent la carte à laide de la formule et cherchèrent les pas de Draco Malfoy.

Là, cria presque Pansy en le voyant.

En effet les petits pas de Draco Malfoy faisaient le chemin de sa chambre à la Salle Commune des Préfets en Chefs, et inversement. En un coup dil de plus, la Serpentarde vérifia les personnes présentent. Voyant quil ny avait quHermione et quelle ne bougeait pas, elle partie en courant dans les appartements de ces meilleurs amis.

En arrivant devant le portrait elle dit le mot de passe et entra. Elle trouva un Draco portant une Hermione endormie jusquà un fauteuil de leur Salle Commune. Une fois quelle fut sur le fauteuil, il se retourna et croisa les regards du Gryffondor et de la Serpentarde. Mais il ne dit rien et retourna à ces occupations.

Au moment où Pansy avait croisé le regard du blond, elle avait pris la main dHarry pour ce rassurer un peu car son regard lui avait fait froid dans le dos. Lorsque son ami ferma la porte de sa chambre, elle embrassa Harry et, elle aussi senferma dans la chambre du Serpentard.

Harry eut juste le temps de soupirer que la rouge et or se réveilla.

Il la regarda triste. Triste quelle ne se souvienne plus des deux derniers mois avec lui, Pansy et Draco. Ces deux mois avaient les mois les plus heureux de la vie dHarry. Il en avait presque oublié le danger qui était près deux. Il avait limpression davoir une famille, mais aujourdhui cette famille était détruite, elle nexistait plus. Les souvenirs de ces deux dernier mois refaisaient surface chez le rouge et or, ce qui lui fit échapper une larme.

Harry tu vas bien ?

Cette petite phrase sortie Mr Potter de sa nostalgie. Il tourna son regard vers sa meilleure amie.

Oui Mione ça va Et toi, comment te sens tu ?

Jai un peu la tête qui tourne mais sinon ça va.

Elle dit cette phrase en lui lançant un petit sourire. Elle se leva et sapprocha dHarry. Au moment où elle allait ouvrir la bouche, quelquun cogna au portrait de lentrée des appartements des Préfets en Chefs. La Gryffondor dépassa alors son ami pour aller ouvrir le portrait. Une tête rousse entra dans la Salle Commune des Préfets en Chef, au même moment, Parkinson et Malfoy sortirent de la chambre de ce dernier. Voyant Ron, les deux Serpentards et Harry sarrêtèrent de bouger et même de respirer peur des évènements à suivre. Ron ne sentant pas lambiance pesante de la pièce se tourna vers Hermione, réduisit la distance entre eux et lembrassa langoureusement. Si ce nétait que ça, peut-être que ça aurait pu passer, mais quand Hermione répondu au baisé avec autant dentrain, les regards du couple secret se posèrent sur Malfoy. Celui-ci regardait la scène qui se passait devant lui. Il ne disait rien mais ses yeux remplis de colère, de tristesse et même de culpabilité, sa raideur et ses poings serrés faisant ressortir ses veines, le trahissaient. Puis, il partit. Comme ça. Sans un mot pour sa meilleure amie, sans rien, il partit de cette pièce. Parkinson voulu de suivre, mais Hannah Abbott arriva en même temps quelle et elles se rencontrèrent à la porte.

Et bien, je ne sais pas ce quil a Malfoy, mais il a laire de très très mauvaise humeur aujourdhui.

Cette petite phrase avait fait arrêté Hermione et Ron dans leur ébat :

De toute façon il est toujours de mauvaise humeur. Rien ne pourra rendre ce fiston à son papa de bonne humeur, voir même sociable et gentil, dit le Gryffondor roux en souriant à sa petite amie qui se mit à glousser.

Tu métonnes, du Malfoy tout craché, déclara Hermione.

Cette phrase avait fait mal à Pansy, très mal. Elle regarda une dernière fois son ex-meilleure amie et lui cracha un « Sale Sang de Bourbe » avant de partir rejoindre le beau blond.

De son côté, Harry se sentit un peu comme trahi par les propos de sa meilleure amie. Il savait bien que ce nétait pas elle qui parlait, mais les souvenirs quelle avait de Draco. Il sorti à son tour de la pièce, laissant Hermione dubitative sur son comportement.

Quelques mois cétaient passés depuis la séparation de Draco et Hermione, et quelques petites choses avaient changé. En commençant par la relation entre Harry, Ron et Hermione. En effet Harry avait de plus en plus de mal à rester avec le couple même si les anciens doutes dHermione sur leur relation étaient revenus. En fait, il avait besoin dair car il ne supportait plus que Ron et Hermione lui faisaient penser aux deux plus beaux mois de sa vie, mois quil ne revivrait jamais. Du coup, le Gryffondor passait le plus clair de son temps en compagnie de Neville. Le problème était aussi quil passait de moins en moins de temps avec sa copine car Voldemort avait décidé dêtre de plus en plus présent pour ses futurs mangemorts. En parlant de ça. Les prochaines vacances étaient le moment où ce serai au tour de Pansy de porter la marque mais Harry essayait de ne pas trop y penser car cela lui faisait peur. Et s'il lui arrivait la même chose quà Hermione ? Oh ça non, il ne voudrait pas !

Hermione Granger, quant à elle, était dans la bibliothèque en pleine réflexion sur son devoir de métamorphose de la semaine prochaine. Mais elle narrivait pas à ce concentrer sur son devoir. Quelque chose la tracassait. Lattitude dHarry. Il était bizarre, distant avec elle, alors quelle se souvenait quil y avait eu un moment où ils étaient très proches. Et puis, presque plus rien. Mais en même temps, Hermione savait quil nallait pas bien, elle le voyait. Elle avait essayé plusieurs fois de lui soutirer des informations, mais à chaque fois cétait un échec.

Voyant lheure tardive quil était, elle décida de partir dormir.

Elle ramassa ces affaires, puis sortie de la bibliothèque. Cétait bientôt lheure du couvre feux, il y avait donc peu de monde dans les couloirs de Poudlard. La Gryffondor réfléchissait encore à comment faire pour Harry. Elle tourna au coin dun couloir. Pourquoi avait-il se comportement ? On ne pouvait entendre que ces pas. Peut-être que Neville, avec qui il passait de plus en plus de temps, savait pourquoi ? Elle accéléra le pas. Non, s'il ne lui avait rien dit, à elle sa meilleure amie, alors il naurait rien dit à Neville, enfin, elle lespérait. Elle tourna à droite à une autre intersection. Et puis il y avait cette sensation bizarre quelle avait. Elle monta un des nombreux escaliers du château. Elle était comme en manque, en manque de passion, damour, de folie. Elle marcha dans un nouveau couloir du cinquième étage. Mais on ne peut pas être en manque de quelque chose quon na jamais vécu, non ? Elle tourna à nouveau à une intersection, puis, plus rien.