Furor

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- Cherche des trucs de valeurs. Genre des bijoux, des montres...

- Tu veux en faire quoi ?

- Les revendre.

- C'est totalement illégal !

Il me regarde, lève les yeux au ciel. Je sais que maintenant, quoi qu'il arrive, je n'arriverai plus à le raisonner. Résignée, je commence à ouvrir des tiroirs au hasard total.

J'arrive pas à croire ce que je suis en train de faire. C'est sûr, si mes parent le savaient, ils m'interdiraient de sortir pendant je ne sais pas combien de temps. Je suis actuellement en train de faire la plus grosse connerie de toute ma vie. J'en ait fait des conneries, mais jamais je n'ai poussé le bouchon aussi loin. Je devrais avoir honte de faire ce que je fais. Mais bizarrement à part un léger malaise, je ne ressens pas grand chose d'autre. Je suis là, et je fais glisser entre mes mains la vie d'autres personnes. Je regarde se succéder des photos de vacances avec des visages inconnus, des lettres, des adresses... Rien ne m'appartient, mais je me sens mal de farfouiller comme une voleuse dans les affaires d'étrangers. Mais j'y pense. Je suis une voleuse.

Et c'est dans cet instant que les paroles d'une chanson me viennent en tête :


Depuis le début,

Tu as été un bandit,

Tu as volé mon cœur

Et je suis ta victime consentante.

Je t'ai laissé voir des parties de moi

Qui n'étaient pas toutes très jolies

Et à chaque contact tu les as rafistolées.

Donne moi juste une raison,

Je me contenterai du minimum !

Juste une seconde,

Nous ne sommes pas brisés,

Juste abimés,

Et nous pouvons apprendre à aimer à nouveau.

C'est dans les étoiles,

C'est écrit dans les cicatrices de nos cœurs,

Nous ne sommes pas brisés,

Juste abimés,

Et nous pouvons apprendre à aimer à nouveau. **

Mais pourquoi exactement est-ce que je pense à une chanson avec de telles paroles ? Intérieurement, je comprend le lien. Mais je m'efforce de ne pas y penser. Nan. Pas moi. Je suis pas amoureuse. C'est tellement impossible et improbable.

Je continue mon exploration dans un buffet. De la vaisselle. Uniquement. Je sors toutes les belles assiettes de porcelaines, peut-être qu'il y a quelque chose de planqué derrière. Ne voyant rien, je commence à tout remettre. Et je continue comme ça jusqu'à ce que je tombe sur une collection de boucle d'oreilles perdues dans un tiroir. J'hésite. C'est une partie de ces gens. Je sais que c'est mal de leur prendre. Je réfléchis à toute vitesse. Pour finir, je ne sais pas pourquoi je lance :

- Jack ! Viens j'ai trouvé quelque chose !

Il arrive près de moi. Après avoir regardé ce que j'ai trouvé, il dit :

Die YoungOù les histoires vivent. Découvrez maintenant