Chapitre 1

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Je me réveille en sursaut le visage baigné de sueur et la respiration saccadée. Encore ce satané rêve ou plutôt devrais-je dire ce satané souvenir.
J'avais 17 ans je crois je venais de me faire arrêter par les gardes et conduite en cellule. Pourquoi ? Pour avoir tuer un sale type, un monstre sans coeur et sans remord, un porc de la pire espèce, autrement dit mon père. J'ignore combien de temps j'ai passé dans cette foutue prison. Une petite pièce sombre dont la seule source de lumière provenait d'une minuscule fenêtre trop haute pour que je puisse voir à travers et trop petite pour y passer ne serait-ce que ma tête. Elle était juste là pour me donner une approximative idée du jour ou de la nuit.
J'étais tranquillement en train de dessiner sur les murs de "ma chambre" avec la terre noir et humide qui servait de sol à la pièce et qui accessoirement ce rapprochait le plus de peinture. Quand soudain la porte de ma cellule s'ouvrit, un garde entra suivis d'un homme dont je n'apercevais que la silhouette. Le garde se décala pour laisser entrer l'individu. Il fit un pas dans la cellule et marcha sur une de mes "oeuvres".
- Stop ! Criai-je
Je levais alors la tête pour observer l'homme qui venait d'écraser le paysage que j'avais passer 2 jours à dessiner. Il devait avoir environ mon âge, les cheveux bruns coupés assez court et de magnifiques yeux rouges. Rouges ? Je le regardais étrangement ce qui le fit rire. Il me regarda ensuite droit dans les yeux et me dit :
- Je ne vais pas te déranger longtemps, je vais juste te poser une petite question.
J'hochais la tête en attendant sa fameuse question.
- As-tu peur de mourir ?
Je le regardais étonné, c'était ça sa fameuse question ? Il se moque de moi ? J'ai tué mon père de mes propres mains, mes jours sont comptés, je vais être pendu à mes 18 ans et lui il me demande si j'ai peur de mourir ? Voyant son regard sérieux j'essaye d'y réfléchir tout aussi sérieusement puis le regardais droit dans les yeux en lui répondant :
- Je n'ai pas envie de mourir mais ce n'est pas pour autant que j'en ai peur.
- Bonne réponse. me dit-il en souriant de toutes ses dents. Il se rapprocha de moi à une vitesse surhumaine, attrapa ma main gauche et me la mordu. Je n'arrivais même pas à hurler tellement la douleur était forte. Puis d'un seul coup plus rien, une étrange sensation de ... puissance me submergea. Je regardais alors le type qui m'avais mordu, il me fit un sourire malsain et me dit :
- Bienvenue dans mon monde petite
vampire.

Petite VampireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant