Le temps d'un instant (Fairy Tail)

Chapitre 4

Il était sur le point de s'abattre sur Roméo et Wendy. Heureusement, c'est mon poing qui frappa en premier le bandit. Il n'avait pas l'air très puissant, il avait à peine la peau sur les os, et pourtant, je ne baissai pas ma garde. Ce type était dangereux, je le sentais, je sentais qu'il possédait un pouvoir bien plus puissant que ce que je pouvais penser. J'ordonnai à Happy de mettre les enfants en lieu sur, puis d'aller chercher le commissaire de Magnolia. Je savais qu'il mettrait du temps avant d'arriver et tant mieux ; je tenais à m'occuper personnellement de ce type.

Je bouillonnais, sans que je m'en rende compte mon corps se recouvrit de flamme. Eisenwald me regarda, stupéfait, il semblait baragouiner quelque chose. Je parvint à distinguer deux choses comme : « Non ! c'est impossible ! » et aussi : « Je connais l'identité de tous ceux qui le sont ! Alors comment ? ». Je ne savais pas de quoi il parlait et honnêtement je m'en foutais. J'ai fini par l'attaquer à nouveau et enchainai les coups en tous genre quand je fus soudainement repoussé.

Eisenwald : Tu as réussis à me surprendre et je t'en félicite ! Cependant toutes les personnes qui, jusqu'à présent, ont fait l'erreur de me frapper sont à présent mortes et enterrées ! Et tu ne feras pas exception à MA REGLE !

Une bourrasque de vent s'abattit sur moi et je fus contrains de me mettre sur la défensive. Ce vent était si puissant qu'il soulevait les pierres, les rochers, peut importait leur taille. Je parvenait facilement à éviter les gros mais les petits étaient plus nombreux et me firent de nombreuses coupures.

Natsu : Tu commences à me SOULER !!!

J'étais furieux, mes flammes redoublèrent d'intensité. Je ne fis même plus attention aux pierres, je fonçai à vers lui. Seulement le vent me repoussa à nouveau, mais comme la veille avec Happy, mon corps se mit à réagir seul et je me mis soudainement à hurler. Ce hurlement n'avait rien d'humain, en même temps je crachai des flammes. C'était un hurlement de bête, non plus précisément de dragon, c'est ça un véritable hurlement de dragon de feu.

Mon attaque le toucha de plein fouet, il en tomba à la renverse. Il allait se relever mais je ne lui laissai pas cette chance. Encore une fois, mes coups pleuvaient sur lui mais cette fois-ci je ne me retins pas. Je savais que si je lui laissais, ne serait-ce qu'une seule seconde de répit, il me repousserait à nouveau et que cette fois-ci il ne se laisserait pas prendre au piège par mon attaque. Alors je frappais, je frappais jusqu'à être sur qu'il ne se relèverait pas avant un bon moment, je frappais jusqu'à ce que j'entende Happy arriver. Alors je me calmai, éteignis mes flammes et décidai de laisser Eisenwald. C'était sur, il ne pourrait pas se relever avant un bon moment, il était totalement K.O., à moitié mort, respirant à peine.

Alors Happy arriva portant avec lui un petit monsieur en uniforme. Je n'exagère pas en disant qu'il était petit, il était à peine plus grand qu'Happy et devait être de la même taille que le maître de Fairy Tail. Sans même se présenter il se jeta sur Eisenwald et lui mis plusieurs menottes, l'attacha avec une corde et lui mis autour du coup un appareil étrange avec écrit dessus : « no-magie ». Happy alla alors chercher les enfants, ils s'étaient rapprochés, pour voir le combat je suppose, et finirent par courir vers moi en me remerciant (il n'empêchait que je ne me sentais pas très à l'aise avec eux). Roméo n'arrêtait pas de me tourner autour me disant que ce que j'avais fait était incroyable et tout ça... Wendy quand à elle avait murmuré un bref merci, mais elle me fixait, comme si j'avais réalisé quelque chose d'impossible, de plus important que d'arrêter un simple bandit... Elle me fixait avec un regard montrant une incompréhension totale, une sorte de surprise. Plusieurs équipes de police s'était déplacées et prirent les enfants et Eisenwald avec eux pour les faire descendre. Alors seulement je me remis à respirer normalement.