I'm Half a Heart without You {TOME 1}

Chapitre 2

Chapitre 2

Point de vue de Camille

Nous étions en train de marcher dans les rues de Londres Andréanne et moi. Elle, elle mangeait un cornet de crème glacée.

-Andréanne : Tu es sûre que tu n’en voulais pas? Je te le dis! C’est délicieux! Me dit-elle en me montrant son cornet.

-Moi : Oh, non, c’est bon… Je n’ai pas vraiment faim… J’AI JUSTE TROP HÂTE À DEMAIN!

Elle se boucha les oreilles.

-Andréanne : La prochaine fois, ma poulette, avertie-moi avant de crier comme ça, d’accord?

-Moi : Blablabla…

-Andréanne : Demain, il faudrait vraiment que je m’achète des bouchons pour le concert. Sinon, je vais devenir sourde…

-Moi : Hahahahaha!

Soudain, Andréanne s’arrêta devant une vitrine d’un magasin de bijoux. Je regardai ce qu’elle regardait et ce que je fus me toucha profondément.

-Moi : Restes ici, poulette. Je reviens… Lui dis-je entrant dans le magasin.

Une fois entrée, j’allai devant la vitrine et pris l’objet en question. C’était absloument magnifique. J’allai à la caisse, payai et demandai à la caissière de l’emballer dans un petit cadeau, ce qu’elle fit. Je le remercie, puis ressortie.

-Andréanne : Mais que faisais-tu? Tu n’as pas trop dépensé j’espère!? Il faut en garder pour notre séjour et…

-Moi : Hey, hey, hey… Ceci n’est pas une dépense inutile.

Je lui tendis le cadeau.

-Andréanne : C’est…pour moi? Demanda-t-elle étonnée.

-Moi : Oui, c’est pour toi… C’est ton cadeau d’anniversaire à l’avance. Je ne peux pas attendre dans trois jours! Allez! Ouvres-le!

Elle me fit un sourire réconfortant et ouvrit la petite boîte.

-Andréanne : Oh mon dieu Camille… C’est…c’est tellement magnifique!

-Moi : C’est deux colliers qui forment ensemble un cœur complet. Si on les assemble, il est écrit "I’m Half a Heart without You". Ça, c’est parce que c’est vrai. Je ne suis qu’une moitié de cœur sans toi….

-Andréanne : Oh poulette… Moi aussi, je ne suis qu’une moitié de cœur sans toi… Tu es tout pour moi. Allez, viens là…

Puis, elle s’aprocha vers moi et me prit dans ses bras. Nous restâmes comme ça pendant quelques secondes, puis elle se décolla.

-Andréanne : Merci…

Je lui souris.

-Moi : De rien Andréanne…

Elle prit un collier et me donna l’autre. Nous les mirent en même temps tout en souriant. Ces colliers étaient notre symbole, notre fierté… Notre fierté d’être les meilleures amies de monde…jusqu’à l’infini.

*Éclipse de la journée*

Je me réveillai le lendemain matin, heureuse avec encore mon collier au cou. Oui, j’avais décidé de la garder pour dormir. Je ne voulais plus m’en défaire. Je me retournai vers Andréanne et je vis ce visage qui m’avait tant aidé dans ma vie. Un visage qui dégageait du bonheur, de la sagesse et de l’humour… Ouais, de l’humour. Elle est toujours en train de faire une connerie ou de tout simplement faire la folle, mais c’est ce que j’aime chez elle. Elle est simple, confiante et se fout de ce que les gens pensent d’elle. C’est grâce à elle si je suis qui je suis aujourd’hui. Elle m’a aidé à prendre confiance en moi quand les gens me blessaient. Et…c’est avec elle que j’ai eu mes premières règles… Vous êtes surpris? Eh bien, nous étions chez elle. Nous avions 12 ans et quand je me suis levée de son lit, il y avait une tâche rouge sur la couverture. Je me sentais tellement mal, mais encore une fois, elle m’a réconforté en me disant que ce n’était pas grave et qu’il ne fallait pas que je m’en fasse. Andréanne avait toujours été une fille qui aime prendre soin des autres et qui est très attentionnée.