I'm Half a Heart without You {TOME 1}

Chapitre 10

Chapitre 10

 

Point de vue de Camille

Lorsque j’ouvris les yeux, la pièce dans laquelle j’étais tait pâle. Je n’étais pas dans mon lit, mais où étais-je? Je regardai autour de moi. Andréanne était là, souriante.

-Andréanne : Hey, Camille… Tu es enfin réveillée, ma poulette.

-Moi : Où…où suis-je?

Niall se rapprocha de moi.

-Niall : Tu es à l’hôpital.

-Moi : Hein? Co…comment ça?

-Andréanne : Tu ne te rappelles de rien? Notre hôtel, l’incendie…?

-Moi : Ah, oui! Ouais…

Je décidai de me lever plus pour m’assoir sur le lit, mais ma tête faisait mal. Je portai ma tête à mon front.

-Moi : Ouch!

-Niall : Ça va?

-Moi : Ouais, j’ai juste mal à la tête…

Andréanne fit un petit sourire.

-Andréanne : C’est normal… Tu es restée sans connaissance pendant deux jours… On est le 13 juin.

-Moi : Deux…deux jours? Tu me niaises?

-Andréanne : Est-ce que j’ai l’air de niaiser?

En effet, elle n’avait pas l’air de niaiser. Je me rappelai soudain d’un truc. Oh non!

-Moi : Oh mon dieu, Ana! C’est ton anniversaire aujourd’hui!

Elle éclata de rire.

-Andréanne : Ouais, je pense que oui…

-Moi : Bonne fête, poulette! Tu m’as rattrapé!

-Andréanne : Hahahahahaha!

Elle se rapprocha de moi et je lui fis un gigantesque câlin.

-Moi : Je suis désolée…

-Andréanne : Pourquoi es-tu désolée, ma poulette?

-Moi : C’est ton anniversaire et…je suis dans un lit d’hôpital.

-Andréanne : Ce n’est pas grave, voyons! Ce n’est pas de ta faute…

Je lui souris timidement et je portai ma main à mon cou.

-Moi : Oh non! Mon…notre collier… Je…je l’ai plus! Oh mon dieu!

Je commençais sérieusement à paniquer. Niall se rapprocha de moi et fouilla dans sa poche.

-Niall : Non, non… C’est bon. Je l’ai avec moi.

Puis, il sortit sa main de sa poche et me tendit LE collier que je refusais de perdre. La moitié de cœur, celle que je partageais avec Andréanne. Je fis un long soupir de soulagement.

-Niall : Tu veux que je te le mette?

-Moi : Euh…ouais. D’accord.

Il sourit suite à ma réponse et passa le collier autour de mon cou avec délicatesse.

-Moi : Merci…

Non, ne rougis pas Camille. Ne rougis pas.

-Niall : Il n’y a pas de quoi, ma belle…

Ça y est! Je rougis. Oh non…

Andréanne me regardait en souriant perversement. Je la regardai en voulant dire :"Toi, tu dis quelque chose et je t’arrache la tête"!