Épilogue

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   La vie avait repris son cours, les coureurs exploraient le labyrinthe, les sarcleurs plantaient des légumes, les bâtisseurs construisaient des échafaudages pour les plantations des sarcleurs...

   Depuis que je m'étais blessé, rien ne redevint normal. Je n'était plus coureur parce que ma jambe m'en empêchait, elle n'avais jamais vraiment guérie de sa fracture et je savais pertinemment que j'allais continuer à boiter toute ma vie. Je m'étais donc reconverti en sarcleur. J'obéissais aux ordres de Zart, le maton de la section. Ça fait bizarre de ne plus être le chef, quand même. Chez les coureurs, Minho avait pris ma place, je l'avais désigné parce que je savais qu'il avait l'âme d'un leader.

    Quatre mois après ma chute, Alby me proposa d'être son second. Ce que j'accepta, non pas pour le pouvoir mais pour la joie de me rendre un minimum utile. D'après lui, je savais mieux que lui comment m'y prendre avec les autres blocards et je m'entendais avec tout le monde. Il me prenait un peu pour son conseiller, celui qui l'aidait dans les situations difficiles. J'aimais beaucoup mes deux boulot et, en tant que commandant second, j'avais le droit de dormir dans l'une des chambres de la ferme, un privilège réservé aux matons et aux personnes hautes gardées au Bloc.

   Tout se déroulait très bien pendant environ trois mois quand ce foutu tocard de Nick décida d'essayer de s'enfuir du Bloc en descendant par la Boite. Grossière erreur. Il s'est accroché à une corde qu'il a attaché à la porte de la Boite puis à entrepris de descendre sous nos regards inquiets et moqueurs. On entendit soudain un cri d'effroi avant d'entendre une lame qui avait l'air dangereusement coupante passer au travers du gars. Il a dû mourir sur le coup parce que il ne réagissait pas quand on l'appelait. Il n'avais parcouru que quatre ou cinq mètres avant qu'il ne lui arrive malheur et on ne mis pas longtemps à le remonter. Nos soupçons se confirmèrent quand les gars du premier rang poussèrent des cris de dégoût, de terreur et de désespoir. Le blocard s'était fait proprement coupé en deux au niveau du ventre et on pouvais apercevoir ses intestins. Je préféra détourner mon regard parce que j'avais le cœur au bord des lèvres. Je remarqua que je n'était pas le seul à avoir fait la même chose.

   《Un tocard averti en vaut deux》dit Alby avant de détaler vers la ferme.

   C'est ce que les coffreurs ont gravé sur son cercueil en verre, qui faisait très Blanche-Neige. Impossible de savoir qui était Blanche-Neige et pourquoi j'avais pensé à elle. Impossible aussi de savoir comment je savais que c'était une fille parce que je n'avais jamais vu de fille depuis le jour où je me souvenais de quoi que ce soit.

   Depuis ce jour, plus personne n'essaya de s'enfuir du Labyrinthe de quelques manières qu'il soit. Deux nouveaux blocards remplissaient les effectifs de tocards coincés ici, Victor et Chuck. Le dernier arrivé était beaucoup plus jeune que nous tous, il devait avoir une douzaine d'années, pas plus, alors que la plupart d'entre nous avait entre quinze et dix-huit ans. Après avoir remarqué ça, une haine grandissante commençait à m'envahir. Comment les Créateurs pouvaient sacrifier la vie d'un gamin ? Toujours autant de questions mais toujours aussi peu de réponses depuis plus de sept-cent cinquante jours.

   Victor partit chez les bâtisseurs et s'était très vite lié d'amitié avec Gally, ça promettait... Il était plutôt taillé pour être coffreur, ceux qui faisaient régner le calme dans le Bloc et qui enterrent les morts mais Alby décida de l'envoyer avec Gally parce que le chef trouvait que le grand gaillard était un peu trop impulsif pour faire la loi, au grand déplaisir de ce dernier, on voyait dans ses yeux qu'il aurait bien aimé taper sur des gens. Chuck, quant à lui, partit chez les torcheurs, il eut mes sincères condoléances. Il était sympa, Chuck, mais un peu naïf et pot-de-colle.

   Quelques semaines plus tard, l'alarme de la Boite retentit dans le Bloc. Tous le monde se rassembla autour de cette dernière. Le bleu allait arriver dans environ une demi-heure. L'alarme finit par se taire, au grand bonheur de tous. Soudain, l'ascenseur percuta violement les portes de la Boite, le bleu venait d'arriver dans son nouveau chez-lui et devait probablement avoir tout oublié de son ancienne vie. J'éprouva de la pitié pour le tocard que je ne connaissais pas encore. Gally et Alby ouvrirent les portes et laissèrent le bleu s'habituer à la lumière. Pendant ce temps, Alby me fit signe de descendre. J'obéis. J'essaya de retomber proprement sur ma jambe gauche, pour ne pas fragiliser ma jambe droite. J'examina le nouveau. Il avait l'air d'avoir quinze ans. Il avait des cheveux bruns tout ébouriffés et des yeux noisettes qui n'exprimait aucun sentiment. Bizarre... Je m'étais habitué à ce mot avec le temps... Je lui présenta ma main.
 
   《Salut, je m'appelle Newt. Bienvenue au Bloc.》

   Il me sera la main et je l'aida à se relever. Je pensais qu'il s'agissait d'un bleu classique, comme tous les autres. J'ignorais à quel point je me trompais. J'ignorais les réponses qu'il allait nous apporter, des réponses attendues depuis si longtemps. J'ignorais qu'il allait nous permettre de nous échapper mais j'ignorais aussi qui allait s'en sortir et qui allait y rester...

   Il me répondit simplement, quatre mots, qui allaient tout changer... Les vrais problèmes ne faisaient que commencer...

  《Thomas, je m'appelle Thomas.》

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Voilà voilà !!
Cette fanfiction est terminée, j'espère qu'elle vous a plu. Dites-le en commentaires 😉😉

Bon, vous connaissez la suite, Teresa débarque, fout le bordel avec Thomas et s'enfuit du labyrinthe avec les autres. 😂😂

Allez, bisous et merci d'avoir suivi Newt pendant le début de sa vie dans le labyrinthe. 🏃🏃

Un gros merci à vous tous pour les 839 vues atteintes au moment où je poste ce dernier chapitre. 😙😙😙

Newt - Le Labyrinthe {En Correction}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant