Chapitre 9

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Je venais de quitter Minho depuis cinq minutes. Cinq minutes qui m'avaient paru être une éternité. Ça promettait pour la suite de la journée...

Je courais, tournais à droite à toute les intersections que je croisais. Je ne savais pas pourquoi à droite et pas à gauche, c'était comme un mouvement instinctif. Je m'arrêtais de temps en temps pour boire un peu puis je repartis aussitôt continuer ma course. Finalement, la suite de la journée passa beaucoup plus vite que je ne le pensais. Quand je regardais l'heure pour la dernière fois, je me rendis compte avec stupéfaction que je devais me grouiller de rentrer si je ne voulais pas rester enfermé dans le labyrinthe jusqu'à la fin de mes jours, ou plutôt, de mon jour. Je tâcha donc de faire marche arrière en ne me trompant pas de chemin.

Soudain, à ma grande surprise, j'apperçus Minho arriver dans la direction opposée.

  《Newt !! Bouge-toi, les portes de ferment dans quatre minutes !!》hurla-t-il en continuant de courir vers moi.

Il finit par me rejoindre, pila juste sous mon nez, m'attrapa par le poignet et m'entraîna dans la direction dans laquelle il était venu. Nous nous précipitâmes donc le long de cet immense couloir recouvert de lierre. Je reconnaissais l'endroit, il ne restait qu'une intersection, une dernière ligne droite et on atteignait le Bolc. Une fois l'intersection passée, je remarquai que la plupart des blocards attendaient devant la porte. Ils nous lancaient des encouragements dès qu'ils nous ont aperçus, nous poussant à courir plus vite.

Soudain je remarqua avec effroi que les portes commencaient à se fermer, elles se rapprochaient dangereusement l'une de l'autre. Les blocards avaient l'air terrifiés, certains reculaient devant l'énorme masse de pierre. Il ne nous restait qu'une quarantaine de mètres à parcourir. Le défi semblait impossible à réaliser. Il nous restait une trop grande distance à parcourir. On allait jamais y arriver. On était fini.

Visiblement, Minho n'était pas de cet avis. Quand il s'aperçut que je ralentissait, il m'empoigna par la manche et me força à continuer, courir pour ne pas mourir. On arriva finalement à s'engouffrer in extremis dans l'ouverture large d'un mètre, tout au plus. On s'étala par terre, à bout de force, puis, nous rendant compte qu'on avait réussi à survivre, éclatait de rire, suivis de tous les blocards. Une fois calmés et remis de nos émotions, Baptiste nous envoya dessiner le plan de la section que nous   venions d'explorer. C'est donc épuisé que je partit en direction de la salle des cartes avec Minho.

La salle des cartes était un bâtiment en béton qui s'ouvrait dans un crissement métallique avec une poignée rouillée. Il y baignait une odeur âcre et humide il y avait aussi de forts relents de cuivre. Les murs, d'environ sept mètres de côté, étaient gris et vide. Contre chaque murs, s'alignaient deux coffres, qui servaient peut-être à ranger les cartes des huit sections. Au milieu de la pièce, il y avait une vieille table avec une pile de feuilles et des marqueurs devant chacune des huit chaises.

Nous déssinâmes nos cartes puis partîmes manger avec nos amis coureurs.

~#°-•-•-•-°#~

Les jours et les semaines se succédèrent, un bleu arriva tout les mois pendant que nous courions, je me levais, allais prendre mon petit déjeuner avec les autres coureurs, partit préparer mes affaires de la journée et attendais que les portes s'ouvrent. Une fois que plus aucune barrière ne séparait le Bolc du labyrinthe, on se précipita dedans, avec toujours le même espoir, trouver cette foutue sortie. Quand je rentra de ma journée de course, il restait dix minutes avant la fermeture des portes. Je partis dessiner la carte de la section que j'avais exploré. "Newt, section 7, jour 153". Comme toujours, je la compara avec les autres plans que j'avais dessiné et trier en fonction des numéro de sections. Comme toujours, je les mis en ligne pour essayer de trouver un sens logique mais rien ne collait.

Soudain, un détail attira mon attention. J'y travailla jusque tard dans la soirée, refusant toute aide extérieure, même celle de Baptiste, à qui j'aurai tout de même pus lui demander s'il avait déjà remarqué ce détail.

Ce soir-là, il y avait une fête en l'honneur du nouveau bleu qui venait de débarquer au Bloc, quand nous autres coureurs étaient toujours dans le labyrinthe.

Dommage... J'allais leur plomber l'ambiance...

  《ALBY !!! Il faut que je te parle de quelque chose d'important. Ça concerne le labyrinthe.》hurlai-je à l'attention de notre chef.

Ce dernier s'était retourné dès qu'il eu entendu son nom.

  《Si ça concerne le labyrinthe, comme tu dis, pourquoi ne le dirai-tu pas à tous les blocards ?》répondit-il soudain très intéressé.

"Okay, comme tu veux, Alby, mais sache qu'il va y avoir du bruit, quand vous saurez..." pensais-je

  《Le labyrinthe. Le schéma des couloirs se répète toujours.》lâchai-je platement.
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Alors, vous en pensez quoi ?
Perso, je trouve que c'est du 💩. Oui parfaitement.

Désolée de ma longue absence mais avec les fêtes de fin d'année, fallait tout organiser donc c'est pour ça que j'ai pas publier ce chapitre, il y a deux semaines.

Allez, à mercredi prochain !! 😙😙😙

Newt - Le Labyrinthe {En Correction}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant