Chapitre 1

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Newt. C'est la seule chose dont je me souvenais. Mon prénom. Mon âge, d'où je venais, ma famille ? J'avais beau me creuser les méninges, je n'arrivais pas à mettre le doigt sur mes souvenirs envolés.

Je pris ensuite conscience de plusieurs choses. Premièrement, j'étais dans une sorte d'ascenseur qui montait. Lentement. Deuxièmement, je n'étais pas tout seul, à mon grand étonnement parce qu'un silence de mort régnait dans la boite. J'aurai dis qu'on était à peu près une quinzaine de garçons d'âge et d'origines différents.

Je continuais de réfléchir à pourquoi je ne me souvenais de rien, pourquoi on étais quinze gosses enfermés dans une boite qui montait et pourquoi aucun bruit n'émanait des autres, étant donné que nous étions aussi nombreux.

Soudain, la boite s'arrêta violemment, sans doute parce qu'on était arrivés au terme de notre ennuyeux voyage à la verticale. Les chaînes et les poulies continuaient de cliqueter de manière sinistre en dessous de nous, semblable à des monstres équipés de couteaux qui se précipitaient vers nous, nous forçant à fuire. Pourquoi j'avais pensé à ces choses comme si je les connaisaient ? Encore une question sans réponse qui venait s'ajouter à la liste qui commençait à s'agrandir.

Les portes de la boite s'ouvraient tout à coup en un grand fracas, lent, et qui ressemblait à un long cri plaintif. Quelqu'un, à l'extérieur, nous balança une corde. Elle était assez épaisse, j'aurai dis trois bon centimètres de diamètre, et comportait des nœuds espacés d'environ cinquante centimètres. L'un des adolescents se leva, regarda l'assemblée et empoigna la corde fermement. Son regard se posa sur moi. Il avait l'air d'avoir une quinzaine d'année, peut-être un peu moins. Ses cheveux était noir comme le jais et il avait les yeux bridés, type asiatique. Bizarrement, il me disait quelque chose mais impossible de me souvenir. Je vis dans ses yeux plusieurs expressions : la peur, l'hésitation, la confusion...

Il cligna des yeux en secouant la tête pour se changer les idées et se retourna vers la corde.

L'asiatique attrapa la corde le plus haut qu'il pu, bondit et accrocha ses pieds au premier nœud qui était à sa portée. Il répéta le même enchaînement jusqu'à être arrivé en haut. De là, il lâcha une main qu'il replaça rapidement sur le bord de la boite. Il fit de même pour sa deuxième main. Une fois en équilibre sur le rebord de la boite avec ses mains et sur le dernier nœud avec ses pieds, il se propulsa en forçant sur ses bras musclés pour s'assoir sur l'extrémité du vieil ascenseur.

Sans hésiter, je bondis sur mes pieds, m'empara à mon tour de la corde et entrepris de l'escalader. Arrivé en haut, l'asiatique me tendit la main. Je la saisit et il me hissa hors de la boite. Je le remercia pendant qu'il me repondit en hochant la tête.

Pendant que le garçon inconnu aidait les autres à sortir, mon regard survola l'endroit où nous avions atterri.

Nous étions entourés de quatre longs murs immenses, j'aurai dis une centaine de mètres de haut. Il y avait une porte sur chacun des murs. Dans un coin, il y avait un bosquet d'arbres, en face duquel se trouvait des champs de culture. Entre la forêt et les champs, il y avait une petite ferme en bois. En face de cette dernière, il y avait une grange. À une vingtaine de mètres de là où nous nous trouvions, il y avait un bâtiment en béton bas qui ressemblait à un bunker avec une porte ronde en acier un peu comme celles des coffre-forts.

Les questions se bousculaient dans ma tête. Pour quelles raisons avaient-on été enfermés ici ? Dans quels buts ? Y avait-il d'autres personnes dans l'endroit étrange où nous étions ? Si oui, combien ? Et s'ils nous trouvaient, qu'allaient-ils faire de nous ? Tant de questions mais toujours aucun signe de réponse depuis maintenant plus de trois quart d'heure.

Soudain, enfin une réponse. Un groupe de trois ados se dirigeait vers nous. L'adolescent qui était en tête du groupe fit signe à ses camarades de s'arrêter pendant que lui continua son chemin.

Parvenu à notre hauteur, je pus enfin le détailler. Il était mate de peau, les yeux marron et les cheveux noirs coupés en brosse. Il était très baraqué et je nota dans un coin de ma tête de ne pas me battre contre lui parce que je savais pertinemment que j'allais perdre.
《Salut, nous lança-t-il amicalement, je m'appelle Alby, bienvenue au Bloc. 》

Ses trois derniers mots avaient été prononcés de manière sinistre, comme une sentence de mort. J'eus le très net sentiment que les ennuis ne faisaient que commencer...

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Chapitre un peu court mais c'est tout ce que j'ai trouver...

Dîtes moi ce que vous en pensez merci 😉😉

Je vais essayer de publier le deuxième chapitre la semaine prochaine 😙😙😙
Dîtes- moi ce qu vous pensez de ce chapitre en commentaire 😉😉😉
Partagez un max svp 😘😘😘

Newt - Le Labyrinthe {En Correction}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant