Texte n°4 : You, my friend...

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Auteur : Newtmas-Delena-4ever
Titre : You, my friend...

J'étais allongé sur son lit. J'avais fermés mes yeux afin d'arrêter mes pleurs. J'avais conscience de ressembler à une adolescente venant de se faire larguer mais je m'en fichait. J'avais trop mal pour m'en préoccuper.

Flashback de quelques heures

Noël approchait et le neige avait déjà commencé à tomber sur les rues de New-York.
Nous étions assis sur un banc public. Celui en face du square où nous jouions quand nous étions enfant.

Je me tenais à tes côtés. Ton bras effleurait le mien de temps en temps et cela me faisait frissonner. Tu me parlais de ton avenir. Que plus tard tu aimerais devenir médecin et que tu te marierais et que tu aurais des enfants.

Je ne t'écoutais que d'une oreille. Je ne pouvais m'empêcher de te fixer. Aujourd'hui, tu portais un jean noir avec tes bottines en cuir. Tu avais mis ta grosse doudoune rouge pour ne pas attraper froid. Ton petit bonnet noir était posé sur ta tête et quelques mèches blondes s'en échappait. Ton nez et tes joues étaient rougis par le froid et je trouvais cela adorable. Tu avais toujours froid et cela même si tu te couvrait plus que la moyenne.

Inconsciemment, je me rapprochait lentement de toi.
Nous étions amis depuis toujours et pourtant je trouvais que notre relation avait évolué. Nous étions plus proche qu'avant. Ou peut-être étais ce juste moi qui avais envie que nous nous soyons rapprochés. 

- Tommy ? À quoi tu penses ?

Ta voix me fis sortir de mes rêveries. Tu me fixais avec tes grands yeux bleus clairs. On aurait dit un ange. Un petit ange tombé du ciel. Tu me regardais tendrement et cela me fis espérer. Espérer que tu ressentais la même chose que moi.
Alors je pris mon courage à deux mains et posait délicatement mes lèvres sur les tiennes. C'était un baiser chaste et doux. Mais il suffit à faire s'envoler les papillons dans mon ventre. Je me sentais tout simplement en sécurité avec toi. Puis, je sentis tes mains se poser sur mon torse. Tu interrompit notre baiser et tu te levas afin de t'éloigner de moi.

Je me suis sentis rejeté comme jamais.

- Tommy... Tu sais que je t'aime beaucoup mais pas comme ça... Mais tu es juste mon meilleur ami...

Tu me regardais avec un air désolé. C'était tout toi ça. Être triste pour moi. Tu déteste faire souffrir les gens et avec moi c'est encore pire.
Alors tu t'es approché de moi, tu as passé tes bras autour de mon cou et tu m'as étreint. Pendant de longues minutes. Je peinais à retenir mes larmes. Cet amour que je ressens pour toi me consume et c'est comme si tu avais éteint le feu. De mon coeur ne reste que des cendres.
Puis tu m'as embrassé la joue et tu m'as laissé. Je t'ai observé partir. Tu avais enlevé ton bonnet et le vent froid faire voleter tes cheveux blonds. Tu ressemblait de plus en plus à un ange. Un ange inaccessible.

Fin flashback

En repensant à cela  je ne pu retenir mes larmes. Chaque parcelle de mon corps t'aimait, te désirait. Et pourtant jamais tu ne m'appartiendra.
En plus de cela,  j'ai gâché notre amitié avec ce baiser. J'aurais mieux fait de me tenir tranquille. Cela nous aurait éviter des souffrances inutiles. Mais le mal était fait et je ne le regrettais pas. Je t'aime et j'avais besoin que tu le sache. Même si cet amour n'est pas réciproque et que cela me faisait souffrir. Rien ne vaut la vérité. Et puis de toute façon je n'aurais pas pu faire semblant plus longtemps. C'était trop dur.

Ce que je ressens. Est-ce cela que tout le monde appelle "un chagrin d'amour" ?Je ne pensais pas que cela serait aussi douloureux. Dans les livres ils ne parlent pas de cette impression de vide dans la poitrine comme si le coeur s'en était allé, ni de cette boule qui se forme dans le ventre. Mais le pire c'est ce sentiment d'abandon. Cette impression d'être rejeté.

Je regardais le plafond. Des fissures commençaient à apparaître. Je souris en pensant que ce plafond était dans le même état que mon coeur. En train de se détruire petit à petit. Ce n'était pas franchement drôle mais je n'avais plus la force de pleurer. Alors je ris. Parce que c'est un autre moyen de passer ses nerfs. J'avais conscience de ressembler à un fou. Un fou riant de sa souffrance.

Le bruit de mon téléphone me stoppa dans mon rire.

Tommy... J'aimerais que l'on se voit... Je t'ai abandonné lâchement ce matin mais tu restes mon meilleur ami et je ne veux pas te perdre... On discutera et tout pourrait redevenir comme avant, Thomas... Comme lorsque nous étions enfant et que tout était plus simple.

Je souris en voyant ce message que tu m'avais envoyé. Je tapait rapidement ma réponse et te l'envoyait. Tu n'allait pas vraiment l'apprécier mais je n'y peux rien.

Tu voudrais que tout redevienne comme avant lorsque nous jouions ensemble dans ce square mais il faut que tu réalises que nous avons grandis. Nous ne sommes lus ces enfants. Nous avons changé qu'on le veuille ou non. Alors non, je suis désolé mais ce ne serais plus jamais comme avant. Parce que je t'ai embrassé et que ce simple baiser va tout changer entre nous. Mais sache que je ne regrette rien. Parce que je t'aime. Et que personne ne pourra changer ce que je ressens pour toi. Pas même toi et ta volonté de retourner en arrière par peur du changement. Moi j'avance car je n'ai plus peur. Et même si l'amour inconditionnel que je te porte n'est pas réciproque je m'en fiche car rien ne m'empêchera de t'aimer plus que tout.

Je t'aime Scott.

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~Cyclone

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