Texte n°11 : Tu ne le sauras jamais

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Auteur : Margueguette
Titre : Tu ne le sauras jamais

Tu ne le sauras jamais mais tu me manque
T'es yeux bleu, ta voix rauque
Mon cœur souffre de ton absence
Je ne te le dirais pas mais ma tête me lance
Quand à toi je pense
Je ne suis plus rien
Non je ne vais pas bien
J'ai un sourire de façade
Mais mon cœur est fade
J'espère sans cesse te voir
Venir vers moi en criant j'arrive
Mais nous ne somme pas sur la même rive
Je me fais de faux espoir
Je t'aime et tu le sais
Tellement que tu en a joué
Tu savais ce que tu faisais
Et aussi que je ne saurais pas quoi riposter
Tu m'a blessé, je me suis relevée
Tu m'a attaqué, je ne me suis pas vengée
Tu m'a harcelé, je t'ai demandé d'arrêter
Tu as refuser et tu m'a persécuter
Tu m'a tuer petit à petit
Mon âme en est meurtri
Mais jamais tu ne seras puni
Car tu sais que je ne dirais rien
Je tiens trop à toi et ça tu le sais bien
J'ai souffert en silence
Trop aveuglé par mon innocence
Tu n'es pas mort
De m'avoir causer du tort
Crois-moi je le préférerais
Car cela au moins me permettrait de t'oublier
Tout ce que tu m'a fait n'a pas suffit pourtant
Le vide emplit mon cœur quand je pense à toi
Même si passe le temps
De mes pensées tu es roi
Je te hais de la plus belle des manières
Je te hais au point de t'aimer
Je n'arrive pas à revenir en arrière
Tu ne le sauras jamais
Mais je t'aimerais jusqu'à être enterrer
Tu ne m'a jamais aimé
Je le savais
Malgré tout j'ai insisté
Malgré tout j'ai pensé qu'on seraient amis
Mais là aussi je me suis trompée
Alors j'écris ces vers
De la falaise où je me situe
Je suis encore sur la terre
Mais plus pour longtemps
On me dit que la patience est une vertue
Tu en as abusé et je n'en ai plus
Depuis trop de temps je t'attends
Mais c'est fini
J'ai compris
Tu ne m'aimes pas
Je ne t'en veux pas
À présent je suis debout
En bas j'entends l'eau qui bout
S'agite et se fracasse
Sur les rochers de toute leurs masses
Le soleil brille et chauffe
Cet astre est sain et sauf
Pur il donne sans chercher à reprendre
Il se consume pour les autre
Sans rien attendre
Il fait briller ce monde qui est le nôtre
Le seule chose que je regretterais
C'est de ne pas avoir eu le temps de lui dire
Qu'il ne servait à rien d'essayer de nous sauver
En nous réchauffant
En nous éclairant
Puisque notre avenir
Consiste à mourir
C'est le mien, c'est le tien
Toi aussi tu mouras mon amour
On ne vit pas pour toujours
Notre vie repose sur un rien
Maintenant je suis au bord de la falaise
Le vide, ce sentiment m'apaise
Je sens le vent qui souffle sur mes joues
Semblant dire de ta vie voilà le bout
Il m'encourage à sauter
Afin de me libérer
Je regarde en bas
Cette rivière sombre
Comme mon ombre
Soudain la lumière frappe l'eau
Son reflet se déforme et d'en haut
Je crois voir ton visage
Pour la dernière fois ici-bas
Tu souris de manière si sage
Tu m'ouvres tes bras
Voilà comment je vais mourir
Tel Narcisse se noyant
Dans les bras de l'homme qu'il considère
Comme le plus beau des deux hémisphères
Je me jette, je vole sous le soleil rayonnant
Tel un oiseau  je suis en l'air
Éclairée de par la pleine lumière
Et pour la dernière fois je plonge
Et c'est le noir
Plus rien ne me ronge
L'amertume, l'envie, l'amour, l'espoir
Je ne pèse plus rien
Mon corps est léger comme l'air
Mon âme quitte la Terre
Je ne ressens plus rien
Si ce n'est la paix
Celle que tu ne m'as jamais apportée

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~Cyclone

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