Texte 18 : Juste Un Au Revoir

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Auteur : emfm04
Titre : Juste Un Au Revoir

Tout mon corps s'est mis à frissonner quand j'ai entendu sa voie raisonner autour de moi.
"Est-ce que tu m'entends ? Je t'en supplie réveille toi ! Mon bébé qu'est-ce qui t'as pris ? Maman va t'emmener a l'hôpital, je t'en supplie, tiens le coup."
Pauvre maman, j'avais de la peine pour elle, mais je ne pouvais plus rien faire, ni bouger, ni la regarder, ni la toucher, ni la rassurer. Je ne pouvais que l'entendre paniquer autour de moi. J'étais incapable de me réveiller. Oui, je suis malade. Mais ce n'est pas ce que vous croyez. J'était simplement dépressive, et j'étais également la seule à le savoir. Même ma propre mère, la personne la plus proche de moi l'ignorais, jusqu'à ce matin.

Est-ce réellement une maladie ? Certains diront que non, d'autres que oui. Moi je n'en savais rien, je savais juste que j'étais consumée par des émotion que je n'arrivais plus à maîtriser, c'étaient elles qui avaient fini par me maîtriser. Au début je me disais "ne t'inquiète pas, tu verras,  les choses finissent toujours par s'arranger» mais j'avais tort. J'ai cru que le collège était une mauvaise passe, mais le lycée était devenu mon enfer personnel. Comment vous expliquer ? Je vais faire simple, je n'ai pas d'amis, j'étais seule. Je détestais le lycée.Et un beau jour, plus rien, un garçon de ma classe à commencé à devenir mon ami, il était vraiment beau, mais je ne voulais pas perdre mon seul ami.

"Maeline, essayez de tenir le coup, ne allons nous occuper de vous."
Mes yeux arrivaient à peine à s'entrouvrir. Je pouvais percevoir les faisceaux lumineux défiler au dessus de moi. Ma mère me tenais la main. Le médecins poussaient mon brancard en courant. Mes paupières commençaient à retomber. Il ne me restait plus beaucoup de temps.

Les semaines passaient,lui et moi passions la plupart de notre temps ensembles. Je crois qu'au fur et à mesure que le temps passait je commençais à tomber de plus en plus amoureuse de lui. La fin d'année approchais et c'était le jour du bal de fin d'année. Nous avions décidé de passer la soirée à danser ensemble comme des amis, jusqu'à l'heure du slow. Nous étions tous les deux au milieu d'une foule de jeunes, qui dansaient par couples, enlacés les uns dans les bras de autres. J'adorais cette musique : Turning Page de Beth. Je sentis alors ses mains se poser sur mes hanches, alors j'enroula mes bras autour de son cou. Mes yeux plongés dans les siens, je me sentais enfin libre, enfin heureuse, enfin moi-même. Il approcha son visage du mien et déposa sur mes lèvres un long et tendre baiser qui me fit oublier le monde qui nous entourais.

"Qu'est-ce que nous avons docteur ?"
"Maeline, 17 ans, a fait un arrêt suite à une grosse prise de médicaments."
"Une tentative de suicide."
"Oui docteur c'est ce que nous pensons."
"Très bien docteur, allez vous occuper de mes post-op, je m'occupe d'elle et allez chercher d'autres titulaires. Maeline, ne lâchez rien, je vais vous tirer d'affaire. Je ne vous laisserais pas partir."

Apres cet échange de baisers ce soir la je ne voulais plus le laisser partir. Lui non plus. J'ai passé la nuit chez lui, et nous nous sommes abandonnés l'un à l'autre. Le lendemain quand je suis rentrée, j'ai dis à ma mère que j'avais un peu bu et que j'avais dormi chez une copine. Elle m'avait crue. Je sais qu'elle a confiance en moi, du moins qu'elle avait confiance en moi jusqu'à ce matin.

"Oh mon dieu Maeline, je suis tellement désolée. J'aurais dû me rendre compte que tu n'allais pas bien. Oh mon dieu... ma petite fille chérie, qu'est-ce que j'ai fait...» Non maman, tu n'y es pour rien, si seulement je pouvais te le dire.

L'été était arrivé et il devait partir en vacances. Moi je ne partais pas car ma mère devais travailler mais je ne lui en voulais pas. Lui partais seul aux USA pour un stage de basket-ball. Il était vraiment doué. Ses parents étaient vraiment fières de lui et moi aussi. Le jour de son départ je suis allée chez lui en vélo lui dire au revoir, on a pris le goûté avec ses parents et après qu'il soit monté dans le taxi, je suis rentrée chez moi. Sur et Mme Vas voulaient que je reste dîner avec eux mais ma mère ignorais que j'avais un petit ami, alors j'ai décliné leur invitation. Comme tous les soirs nous mangions ma mère et moi devant les informations quand la nouvelle parut... : une fusillade dans un aéroport français, une victimes et six blessés. La victime s'appelle Jason Vas et est âgée de 17 ans. Je ne réalisais pas encore ce que je venais d'entendre. Ma mère était étonné par la nouvelle. "Dix-Sept ans, pauvre garçon, il avait toute la vie devant lui." Oui maman, toute une vie l'attendais. Mon coeur avait cessé de battre pendant un instant.

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