Chapitre 5 - La sentence du Juge

47 2 0
                                    

Un peu plus tard, dans le bureau de la Chancellerie l'ambiance était véritablement tendue. Mace Windu et Yoda faisait face au Chancelier. Celui-ci semblait perdu dans ses pensées. Il croisait et décroisait ses mains. Après un long silence il finit par déclarer :

— Chers Amis, tout ceci est de ma propre faute et j'en porte l'entière responsabilité.

Un nouveau silence. Puis il reprit.

— Nous savons tous combien il est difficile de maintenir la paix et l'ordre au sein de la république. Je tiens à vous confirmez une nouvelle fois mon entière confiance à l'égard du Conseil Jedi... Mais l'attentat contre la fille du Roi Zaharcha m'a touché personnellement. J'ai donné ma parole au Roi que nous retrouverions les responsables de cette ignominie. Et j'ai commis, je dois l'avouer, une lourde faute. J'ai moi-même diligenté le Capitaine Darko de la Garde Républicaine pour mener sa propre enquête en toute discrétion et sans interférer avec celle du Conseil, afin de résoudre au plus vite cet incident. Il m'a semblé que toutes nos forces devaient s'unir afin de mettre la main sur les Saboteurs. Constatant le retard qu'ont prit les Jedis sur cette affaire, il m'a semblé judicieux d'intervenir.

— Il aurait été encore plus judicieux d'en informer le Conseil Jedi. Coupa Mace Windu. La Garde Républicaine ne peut s'ingérer dans les affaires du Conseil. Cela n'est pas dans ses attributions et surtout contre la loi que vous avez vous-même proclamé. Il va s'en dire que cela a été plutôt contre productif.

— Comme je vous l'ai dis, j'en porte l'entière responsabilité et j'en informerai le Sénat lors de la prochaine session plénière. Le Capitaine Darko avait pour ordre de rester discret. Ce qu'il n'a pas été capable de faire et il sera sévèrement puni pour cet acte fou : ouvrir le feu dans un lieu public... Bombarder un immeuble... Nous devons coûte que coûte mettre la main sur ces Saboteurs, or j'ai oui-dire, de la bouche même du Capitaine de la Garde, qu'il a semblé qu'un de vos Jedis, ait comment dire... paru protéger un des Saboteurs contre les tirs de la Garde. Ce qui serait, si cela se révélait vrai, une injure envers la loi.

— Aucune preuve matérielle, nous avons, que les Saboteurs soient, de cet attentat, les responsables. Ajouta Yoda.

— Aucune preuve vous dites ? Mais Maître Yoda, toutes les preuves mènent aux Saboteurs. Et leur résistance est un acte de culpabilité manifeste.

— C'est au Conseil Jedi d'en décider Chancelier. Le coupa une nouvelle fois Mace Windu. Nous allons au plus vite reprendre contact avec Obi-Wan afin d'en avoir le cœur net. Je vous prie de nous excuser.

Mace Windu et Yoda se levèrent et le Chancelier fit de même. Alors qu'ils se dirigeaient vers la sortie, le Chancelier conclu :

— J'ai une entière confiance quant à la décision que prendra le Conseil. La République et moi-même vous remercions par avance. Il faut juste en finir au plus vite avec ce fâcheux incident. Que la Force soit avec vous chers amis.

Yoda se retourna et opina de la tête.

— Avec vous aussi, que la Force soit.

Puis il reprit sa marche lente.

Alors qu'ils marchaient tous les deux dans le couloir de la Chancellerie, Mace Windu, les mains croisées derrière le dos, pris la parole :

— Maître Yoda, je crois Anakin. Tout ceci ressemble trop à une mise en scène.

— Des informations complémentaires avons-nous de Ki-Adi-Mundi ?

— Il suit toujours le vaisseau Amiral du Roi Zaharcha. Dans son dernier rapport il fait état qu'une dizaine de navettes auraient quitté le vaisseau trois heures après l'attentat.

Star Wars : La Révolte des PoussièresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant