A la demande de certaines personnes, on m'a demandé d'insérer un petit résumé du chapitre précédent, à cause de l'irrégularité des mes publications. En effet, je n'écris que quand j'en ai envie, pour créer de meilleurs chapitres. Donc, voilà le résumé, qui résumera uniquement pour cette fois-ci, toute l'histoire.
Dans un monde dévasté par un réchauffement climatique désastreux, peu d'humains ont survécu. Seuls subsistent les plus forts. Dans ce monde où les ressources sont de plus en plus compliquées à trouver, une petite communauté de personne vie dans ce qui reste de la capitale française. Et, parmi cette communauté, il y a une jeune fille, Djila, qui va, malgré elle, être emportée dans pleins d'aventure. L'un des chefs de leur communauté, Yiu, leur apprend qu'une tornade se précipite droit sur eux, et, en raison de l'importance de ce sinistres lors de la destruction de la planète, il voudrait l'étudier. Pour cela, il a besoin qu'une personne soit enfermée dans sa salle d'expérience durant une semaine avec les vents tourbillonnants. Malheureusement, il choisit pour cette tâche Djila, qui, évidemment, ne voulu pas. Alors, la jeune fille décida de s'enfuir, abandonnant famille et ami. Durant sa course, elle tomba sur une petite ville, qui semblait moins en manque de ressource que la sienne. Installée ici, elle se sentait bien, et loin de tous dangers. Seulement, Yiu la retrouva et entreprit de la tuer. A plusieurs reprises, il échoua. Seulement, Djila, qui avait retrouvé ses amis, décida de les abandonner pour que Yiu ne leur fasse pas de mal. Lors d'une course effrénée contre Yiu et ses hommes, elle tomba d'un ravin, et fit la rencontre d'un requin, qui, par manque de nourriture suite au dessèchement des rivières, lui arracha sa jambe. Seule, coulant lentement dans l'océan, elle mourut.
Ses amis quant à eux étaient repartis pour échapper à Yiu. Seulement, l'un de ceux qu'ils pensaient leur ami déserta étrangement.L'amitié.
Ma souffrance.
Ma leçon.
Mon éternel besoin.
Répété inlassablement.
Le soleil déclinait lentement sur l'horizon. Créant une ambiance orangée sur le jardin familial, j'observais les oiseaux voler dans le ciel.
Quand il y avait des oiseaux.
Puis un bruit retentit dans la maison. Un bruit qui fit naître un sourire enfantin sur le visage de gosse que je possédais à l'époque. Dans un saut, je fus sur mes pieds debout, près à accueillir la personne qui venait d'entrer. Seules deux personnes avaient les clés. Ce qui réduisait les possibilités. Mais à la façon dont la porte avait été frappée, au bruit de grosses chaussures claquées contre le sol pour en enlever la boue, je savais qui était entré. Je pris le passage de la baie vitrée, avant d'enlever mes chaussures, pour les poser sur les marches du balcon. Puis, avec souplesse, je m'étais glissé entre les livres jaunis qui jonchaient le sol. Ensuite, j'avais traversé le dédale de couloir de ma maison. Ou plutôt de la maison de mes parents.
Quand tu avais des parents qui t'aimaient.
J'avais glissé sur une feuille en papier; en me rattrapant sur le mur, sans pourtant ne m'en soucier nullement. J'avais quelque chose d'important à dire, quelque chose qui me ravissait au plus au point, qui me faisait pousser des ailes, qui me donnait l'impression d'être quelqu'un de bien.
Je souris jusqu'aux oreilles en voyant qui était dans l'entrée. Je ne m'étais pas trompé. Avec un sourire paternel, mon père m'avait dit doucement :
<< Qu'a fait mon petit garçon préféré aujourd'hui à l'école ?
- J'ai fait un truc super, papa, avais-je commencé gaiement, y avait Lil', mon ami, eh ben il avait plus de colle pour coller les papiers de la prof. Et bah, vu que ces parents ils ont pas beaucoup d'argent, eh ben, il peut pas avoir d'autre colle. Et moi, vu que j'ai plein de colle à la maison, eh ben, je lui ai donné la mienne. Et même qu'il était tellement content, eh ben, qu'il a pleuré. Et même que la maîtresse elle m'a dit que j'avais fait quelque chose de très gentil et que c'était très bien. >>
Il y eut un silence tellement pesant que j'ai tout de suite compris que je n'aurais jamais du dire ça. J'étais un enfant, je pensais que la vie était belle, et que les méchants n'existaient que dans les vieux films que ma mère montrait sur l'adaptateur. Mais, ce soir-là, toute mon innocence, tout ce que je pouvais croire sur le bien et le mal, s'éteignit. Dans le silence soudain, la voix de mon père avait retenti, aussi froide qu'un vent d'hiver d'il y a longtemps, ceux que je n'avais jamais connu, et aussi dure qu'un rocher des montagnes.
<< Ecoute-moi, je n'aimerais pas que tu commettes à nouveau cette erreur. Te souviens-tu de ce que je t'ai dit récemment ? (silence) Bien, bien, alors... (sa voix est devenue si forte que j'ai cru qu'il allait me percer les tympans) POURQUOI EST-TU DONC INCAPABLE D'EXECUTER DES ORDRES SIMPLES ! JE T'AI POURTANT DEJA DIT CE QUE JE PENSAIS DE L'AMITIE ! ELLE NE T'APPORTERA QUE DES MALHEURS ! (sa voix redescendit) Alors maintenant, écoute-moi encore plus que tout à l'heure, si tu recommence, je recommencerais, d'accord ? Alors maintenant, enlève ta ceinture. Elle ne te serre à rien ainsi accrochée sur ton pantalon.
Sa voix paraissait si douce, si calme, que, dans un élan d'idiotie enfantine, j'ai fait ce qu'il m'avait demandé; J'aurais mieux fait de m'enfuir en courant, mais j'étais un enfant, et un enfant a pour modèle son père et sa mère, qui sont d'après lui, les êtres les plus bons et les plus gentils du monde. Tout s'est brisé si vite... J'avais suivi à la lettre les ordres de mon père. Retourne-toi... Reste calme... Quoiqu'il arrive, reste calme...
J'aurais mieux fait de fuir. Tant pis pour le reste, j'aurais dû fuir. Avec un peu de chance, je serais tombé sur des gens cools.
Djila... Thea... Nath...
Il est mort par ta faute !
Arru... Pola....
Tu n'as fait que les envoyer vers la mort, sans apprendre à les connaître !
Et puis est arrivé la douleur. Je me souviens, qu'à ce moment, tout à sembler se passer au ralenti. La douleur, affreuse, la peur, dévorante, la tristesse, implacable. La douleur revint. Encore et encore. Incessamment. Sans que je ne puisse rien y faire. Je me souviens des marques qu'avaient laissé ma ceinture. Des nuits sans pouvoir dormir. Violence. Ardeur.
Dans mon esprit, tout était brisé.Brisé.
Détruit.
Douleur.
Tristesse.
Qui
Se
Répète
Sans
Jamais
se
satisfaire.
Je levai le regard. Mon dos, brûlant des douleurs que je ressentais me hurlai de fuir. Mon corps, trop faible, resta planté là, les yeux rivés sur le regard d'un homme impitoyable.
<< As-tu compris la leçon, Neck?
- Oui.
- Oui qui ?!
- Oui Père.
- Ne m'appelle pas père !
- Oui... Yiu. >>
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Ruines
FantascienzaDans un monde détruit par le réchauffement climatique, une petite communauté de personne subsiste. Mais un cyclone va changer la vie d'une des filles de ce groupe...