"Mon cœur battait violemment et je luttais intérieur pour ne pas répondre."
J'avais passé le week-end enfermé dans ma chambre. Je m'étais enfin levé ce matin pour aller en cour. Bryan m'avait envoyé quelques messages pour s'assurer que j'allais bien. Je lui avais demandé de ne pas ébruiter cette histoire.
J'étais en cour à regarder le cours de sport de Thomas part la fenêtre, il était doué au foot. Les deux omégas regardaient ce match des gradins. La garce poussait des sortes de bruit d'encouragement.
Le repas du midi avait sonné cependant je n'avais gère faim, je m'étais assise dans un coin du lycée, sur des bancs situés sous des fenêtres par lesquelles on pouvait voir toute la cour.
Mon portable vibra dans ma poche.De Thomas : Où es-tu ? Il faut qu'on parle.
J'ignorais son message, je n'avais pas envie de plus de problèmes.
Je me levais de mon emplacement et me dirigeai vers la sortie. J'entrais dans ma forêt lorsque j'entendis des pas derrière moi, cette odeur. Je me retournai lui faisant face.-Je ne t'es pas répondu pour une raison. Disais-je.
Il continuait de s'approcher de moi, je me retrouvais coller contre un arbre, lui face à moi.
-Bryan m'a raconté pour vendredi soir. Me dit-il.
-Heureusement qu'il m'avait promis de ne rien dire.
Ses yeux était emplis de colère, une de ses mains serrait ma hanche, ses yeux étaient plantés dans les miens.
-Pourquoi tu n'est pas venu me chercher ?! Cria-t-il.
-Parce que le message que tu m'a envoyé était assez clair et je ne voulais surtout pas te déranger avec ta chère Vanessa. Lui crachais-je.
Il resserra son emprise sur ma hanche et rapprocha son visage de moi.
-Tu me casses les couilles.
J'allais répliquer lorsqu'il colla ses lèvres contre les miennes. Un frisson me parcourut le corps, mes joues devenaient rouge, je ne pouvais pas explique le sentiment que je ressentais à cet instant. Thomas colla d'avantage son corps au mien, nos lèvres bougeaient ensemble, mes mains vénèrent se placer dans ses cheveux pendant que les siennes se posèrent à ma taille rapprochant mon bassin du siens. Mon cœur battait à cent à l'heure tout comme le siens. Ma respiration était saccadée, mes mains se baladaient dans ses cheveux doux.
Je rompu quelques secondes plus tard notre baiser tout en le repoussant loin de moi. De l'incompréhension apparut sur son visage, moi-même je ne savais pas pourquoi j'avais fait cela. Je partis en courant à toute vitesse vers le parking du lycée récupérer ma voiture. J'entendais les cris de Thomas, je n'y prêtais gère attention. Je démarrai ma voiture et ne m'arrête que lorsque je fus arrivé à la maison du camp.
-Que fais-tu la ? M'interrogea ma sœur qui cuisinait.
-Je ne me sentais pas bien, j'ai préféré rentrer.
-Oui, c'est ça. Dit-elle ne croyant pas un mot de mon récit. Kilian m'a raconté. Poursuivit-elle.
-Laisse tomber, je ne lui parle plus. Disais-je en montant dans ma chambre.
J'avais dû m'endormir, mon corps était engourdi et mon dos était lourd comme si un poids m'écrasait.
-Debout la marmotte !!! On va se balader ! Hurla Laurine.
J'ouvrais doucement les yeux et pu apercevoir ma meilleure amie en train de m'écraser avec un grand sourire.
Nous étions sous forme de loup, nous nous baladions dans les bois paisiblement, la forêt que possédait notre territoire était immense. Cela fessait longtemps que je ne m'étais pas baladé simplement sous forme de louve.
Nous n'étions pas loin des habitations, je sentais son odeur, il ne devait pas habiter loin d'ici, je voulais le savoir. Je m'approchai de la limite de la forêt vers une maison en bois à trois étages, elle possédait de grandes baies vitrées par lesquelles je pouvais apercevoir une chambre : la sienne. Il se trouvait à l'intérieur avec l'un de ses amis. Ils discutaient de leur jeu, leurs doigts tambourinaient sur les manettes jusqu'à ce qu'un cri de joie émane de l'un d'eux.
-On devrait y aller. Dit ma meilleure amie.
Je voulais partir, mais quelques chose m'en empêchais, mon sixième sens. Je fixai à nouveau Thomas que j'avais quitte des yeux pour regarder Laurine lorsque je la vu : la femme aux cheveux pourpre, son sourire plaqué jusqu'aux oreilles dévoilant ses canines pointues. Elle se tenait derrière Thomas puis tourna la tête vers moi, elle chuchota quelques mots entre ses dents que je ne pue comprendre et disparu en un nuage de fumée pourpre.
Bien évidemment Laurine ne l'avait pas remarqué, j'avais bien compris que j'étais la seule à la voir mais pourquoi ? Cette question tournait en rond dans ma tête, le chemin jusqu'à la maison fut long. Qui était-elle ?À peine avais-je repris ma forme humaine, je me précipitai sur mon portable pour y trouver plusieurs messages et appels de Thomas. Mon cœur battait violemment et je luttais intérieur pour ne pas répondre. Je perdais finalement ce combat avec moi-même et l'appelais. Il décrocha au bout de la première sonnerie et nous parlâmes quelques minutes. Il n'était pas tard et Thomas m'avait demandé de passer chez lui, j'avais bien sûr accepté, j'étais tout d'abord pressé de le revoir, mais surtout, j'étais pressé de voir qu'il allait bien.
Je toquais à la porte et il vînt m'ouvrir, l'atmosphère était quelque peu tendue, il m'invita à monter dans sa chambre et je m'exécutais, je pris place sur son lit tout en attendant qu'il dise quelque chose qui pourrait rompre ce silence.
-Pourquoi n'est tu pas venu me chercher ? Demanda-t-il.
-Encore ce sujet ? Je n'allais venir te chercher pour t'apprendre que j'avais échappé a un viole alors que tu avais été très clair.
-Tu sais que je n'en pensais pas un mot ! Je t'es vu partir avec un connard, j'étais énervé.
-Ce connard est mon frère.
Un blanc s'était installé dans la pièce, Thomas avait les yeux écarquillés et m'observait en silence.
-Je suis désolé. Finit-il par dire gêné.
Je détournais simplement les yeux vers la baie vitrée qui donnait sur la forêt. Les branches des arbres se balançaient doucement au rythme du vent frais, les seules lumières qui éclairaient les parages étaient les lumières placées dans le ciel obscur.
Je sentis un poids écraser le lit, Thomas venait de s'installer près de moi, il triturait nerveusement ses mains tout en se mordant les lèvres, ses lèvres qui avaient été pressées peu de temps contre les miennes plus tôt dans la journée, elle me manquait déjà.
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Luna Tome 2
WerewolfDix-neuf ans se sont écoulés, la région était en paix, quelques chasseurs fessaient leurs apparitions mais repartaient bredouilles ou morts. La meute a continué de s'agrandir, et me voilà. Je suis Zoé, j'ai 17 ans, je suis une louve blanche et desti...