*Zoé*
"Je ne suis pas jalouse. Articulais-je."
Une semaine s'était écoulée. Je n'étais pas retourné au lycée, mon père disait que j'étais encore trop faible.
Je m'ennuyais dans cette maison mais, à mon plus grand bonheur Laurine m'avait proposé d'aller à une soirée ce soir. C'était l'anniversaire d'un mec au lycée et tout le monde était invité. Mon père avait cédé après des plaintes incessantes.
J'avais également dû faire des pieds et des mains auprès de Thomas afin qu'il me laisse y aller.
Il m'avait rabattu plusieurs comment c'était terminé ma dernière soirée. Après qu'il est accepté, il m'avait fait promettre de ne pas le quitter de la soirée.
Depuis le message que je lui avais envoyé il ne me lâchait plus, je m'étais excusé plusieurs fois avant qu'il accepte de me répondre.
J'étais en train de me préparer avec Laurine lorsque que ma sœur entra dans la pièce.
-N'oublie pas, tu ne lâches pas Laurine de la soirée et si Esther apparaît tu ne te bats pas, tu appelles Laurine et ensuite tu nous appelles.
-Ne t'inquiète pas Luna, j'ai compris, ça fait cent fois que vous me le répétez. Soufflais-je.
Laurine et moi étions prêtes, nous avions embarqué dans la voiture de ma protectrice.
Après plusieurs minutes nous pûmes apercevoir la maison ou se déroulait la fête, Bryan et Thomas étaient devant. Laurine gara la voiture sur le bord du trottoir et nous les rejoignîmes.
Je n'avais pas revu Thomas depuis le combat avec Esther, mon cœur battait violemment dans ma poitrine, mes joues devenaient rouges pivoines.
-Tu vas exploser si tu continues Zoé. Me dit Laurine par télépathie.
Je lui fis un doigt et me concentrais de nouveau sur Thomas qui me souriait, arrivé à sa hauteur je déposais un baiser sur sa joue.
-C'est tout ? Chuchota-t-il avec une mine boudeuse.
-Pour le moment. Répondais-je avec un grand sourire.
-Tu m'énerves. Dit-il boudeur.
Bryan et Laurine nous observaient le sourire aux lèvres, je savais déjà ce que pensait ma meilleure amie.
Nous pénétrâmes dans la grande bâtisse en pierre. La musique battait son plein, seule quelque lumière éclairait la pièce et nous permettait de distinguer certaines silhouettes.
Laurine attrapa un verre qu'elle me tendit, de la vodka pure. Thomas fit les gros yeux en voyant son contenu, je le bue d'une traite tout comme Laurine.
À peine avais-je fini d'avaler le contenu de mon verre que je vu une silhouette se rapprocher de nous, j'espérais au plus profond de moi que cela était dû à l'alcool.
-Thomas ! Cria une voix de garce.
Faites que cela ne soit qu'une illusion créé par Esther.
-Tiens, Vanessa. Dit Thomas avec un sourire naissant.
Je vais lui arracher la tête à cette garce de louve. Je laissais Thomas avec sa chère Vanessa qui venait de se coller à lui. Je partais prendre un verre avec Laurine lorsque un mec nous accosta.
-Salut. Dit-il.
-Dégage. Répondais-je sèchement.
Je n'étais pas d'humeur, voir cette salope débarquer m'avais gâché la soirée. Laurine me suivait de prêt, je savais qu'elle fessait son devoir cependant j'avais besoin de prendre l'air.
-Je vais prendre l'air deux minutes, je t'appelle s'il y a un souci. Lui disais-je.
-Je ne peux pas te laisser Zoé.
-Je sais, seulement deux minutes.
-Mais.
Laurine n'eut pas le temps de finir sa phrase que Thomas m'attrapa le poignet, il fit signe à ma meilleure amie qu'il s'occupait de moi. Il me tira, ensuite, vers lui et m'emmena à l'étage, il ouvrit une porte au hasard et me dit entrer dans une pièce et referma la porte dernière lui.
C'était une chambre plongée dans le noir, elle avait pour seul éclairage la lumière de la lune qui passait par la baie vitrée ouverte sur un balcon.
-Tu devais rester près de moi. Cria-t-il.
-Je ne voulais pas te déranger avec Vanessa.
-Mais c'est qu'une pote, je ne voie pas ce que tu lui reproches ?!
-Je lui reproche de te coller tout le temps, de toujours être là où tu es, et je déteste quand elle te parle avec c'est manière de salope, elle attend qu'une chose venant de toi : que tu couches avec elle.
-Tu es jalouse ?
Je le regardais un moment, ma bouche c'était entre ouverte face à cette réponse.
-Non, je ne vois pas pourquoi je le serais. Dis-je sèchement.
-Tu es morte de jalousie.
Un sourire s'était dessiné sur ses lèvres rosées, il s'approcha doucement de moi jusqu'à ce que je sois coincé entre lui et le mur.
-Dis-moi la vérité.
Ça l'amusait tellement, bien sûr que je l'étais mais j'avais bien trop de fierté pour l'avouer. Son corps se colla davantage contre le mien alors que ses mains venaient se placer au niveau de ma taille.
-Je ne suis pas jalouse. Articulais-je.
Il colla davantage son bassin au mien, je pouvais sortir une bosse contre celui-ci. Mes joues étaient totalement rouges. Ses lèvres s'approchaient doucement des miennes.
-Menteuse.
Il finit par coller ses lèvres aux miennes, elles étaient douces et sucrées. Je passais mes mains dans ses cheveux les tirants légèrement pendant que notre baiser devenait plus profond. Il demanda l'accès à ma bouche et je lui laissais. Nos corps étaient collés l'un contre l'autre, Thomas me tirait doucement et me fit tomber sur le lit. Il se place sur moi, notre baiser devenait de plus en plus passionné. Ses mains glissèrent le long de ma taille, il s'arrêta juste à la fin de ma robe qui m'arrivait au-dessus du genou.
Ses lèvres finirent par quitter les miennes et vénèrent se poser dans mon cou, il descendait doucement.
Pendant ce temps, j'avais passé mes mains en dessous de sa chemise, elles glissaient le long de son torse, de ses abdos. Je commençais à enlever les boutons de sa chemise qui se retrouva par terre quelques secondes après. Il fit de même avec ma robe qu'il n'avait pas mis longtemps à enlever.
Il venait de passer de mon cou à ma poitrine en passant par ma clavicule, il laissa un suçon sur le haut de ma poitrine et continua de déposer des baisers de plus en plus bas. Pendant ce temps l'une de ses mains remontait doucement le long de ma cuisse passant au-dessus puis finalement en dessous de ma culotte.
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Luna Tome 2
Lupi mannariDix-neuf ans se sont écoulés, la région était en paix, quelques chasseurs fessaient leurs apparitions mais repartaient bredouilles ou morts. La meute a continué de s'agrandir, et me voilà. Je suis Zoé, j'ai 17 ans, je suis une louve blanche et desti...