Luna Tome 2

Chapitre 15 ✔️

*Zoé*

Point de vu de Zoé.

J'ouvrais doucement les yeux, je sentais mes membres engourdis.

Le soleil tapait à travers les baies vitrées, j'avais pu reconnaître celle de ma chambre.

Mes yeux avaient à peine eu le temps de s'habituer à la lumière extérieure que la porte s'ouvrit.

Je reconnus ma meilleure amie, elle s'assit près de moi, elle déposa sa main chaude sur la mienne, je lui fis un sourire qu'elle me rendit.

-Comment te sens-tu ? Me questionna-t-elle.

-J'ai connu mieux. Dis-je d'une petite voix.

-Comment as-tu fait pour te mettre de cet état ?

-La femme pourpre, je sais que vous ne la voyez pas, mais elle est là.

-Je sais.

-Comment ?

-J'ai trouvé le livre des anciens, tu es resté endormi pendant une semaine alors j'ai eu le temps de le lire.

-Où as-tu appris cette langue ?

-Noa me l'a apprise, mais là n'est pas la question, pourquoi le possèdes-tu ?

-Je l'ai trouvé, que sais-tu sur cette femme ?

-Elle se nomme Esther, elle est la sœur jumelle de la première louve blanche : Aurore.

Laurine attrapa le livre qui se trouvait sous mon lit et le déposa près de moi, elle l'ouvra à une page, j'en étais bien loin.

Je commençais à lire les récits des ancêtres. Esther était la sœur d'Aurore, à l'inverse d'elle, Esther n'aimait pas la nature, elle était bien plus proche de ses semblables. Le jour au Aurore dit transformer en louve par notre mère la Lune, Esther était également malade, touché par la même maladie que sa sœur elle se fit elle aussi transformer. Elle fut transformée en a loup au pelage noir corbeau, la haine qu'elle ressentie à ce moment-là pour avoir été transformé fut-elle que l'obscurité prit le dessus sur elle, ses yeux reflétèrent sa haine. Elle hérita des mêmes pouvoirs que sa jumelle, elle s'en servir afin de devenir immortelle et reprendre sa forme humaine.

Après des années de recherche, elle tomba finalement sur des descendants d'Aurore, ils avaient leur forme humaine au moment où Esther décida de les tués pour se venger.

Malheureusement, les ancêtres de cette meute étaient toutes des louves blanches, ils la firent prisonnière dans les abîmes du monde, son existence fut effacée de la terre.

-Ça n'explique pas ce qu'elle me veut.

-Lis la suite.

Je m'exécutais, en dessous de son histoire était marqué une prophétie : "Ces pouvoir n'ont contrôlé causeront notre perte. Un amour dont on ne connaît pas la nature. L'inconnu est destructeur et signe de mauvais présage. Signe de la fin imminente de cette couleur."

Je fus choqué, cette phrase, Esther me l'avait dit lors de notre combat.

-Noa avait prévenu ta sœur, elle savait ce qui allait ce passer bien avant. Elle a lu le livre. T'es pouvoirs sont tellement puissant qu'ils créent une brèche entre notre monde et le siens. Esther va tout faire pour t'attendre, elle compte t'utiliser comme pont entre les deux mondes.

-Pourquoi elle ne l'a pas encore fait ?

-T'es pouvoirs n'ont pas encore atteint leurs apogées, je pense qu'elle essaye de les intensifier en te rendant folle, en te fessant avoir des hallucinations, en te fessant peur. Elle te manipule.

J'avais dû mal à digérer tout cela, mais  ceci expliquait beaucoup de choses. Il ne manquait qu'une partie de la prophétie à éclairer et pour le moment ni moi ni Laurine n'avions la réponse.

Seuls mes parents, Laurine et mon frère et ma sœur était au courant de cette histoire, mieux valait éviter la panique au sein de la meute.

-Tu as dit que j'avais dormir pendant une semaine ? Réalisais-je finalement.

-Oui.

-Thomas ! Criais-je en me rendant compte qu'il n'avait pas eu de nouvelle de moi.

-Ne t'inquiète pas, j'ai parlé avec ton prince charmant, je lui est dit que tu étais malade.

Laurine finis par m'expliquer l'histoire du vétérinaire, au fur à mesure les souvenirs me revenaient, je me souvenais des doigts de Thomas caressant mon pelage, j'étais à moitié consciente ce jour-là.

Je passais le reste de la journée à discuter avec Laurine, je finis par réussir à me lever de mon lit si confortable, je partais dans la salle de bains et me fis couler un bain chaud. J'attrapais mon portable et pris place dans le bain.

À Thomas : Tu dois m'en vouloir tellement, j'ai dormi toute la semaine, j'étais malade, mais je sais que ce n'est pas une excuse. Je ne sais pas quand je vais revenir au lycée mais s'il te plaît Thomas, ne m'en veut pas.
Tu me manques.