Partie 10:

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Cela fait déjà une semaine que les cours on repris. Nous sommes mardi dix septembre deux mille seize et il est actuellement huit heures. Je viens d'arriver au lycée pour ma première heure de la journée d'histoire. Ce prof est bizarre mais tu apprends bien avec lui. Des fois, tu vas faire autres choses ou même tu vas rien faire, juste tu ne l'écoute pas il va se mettre à hurler ton prénom en rigolant comme un fou. Il se moque ouvertement de toi, c'est assez drôle par moment. Mais je vous jure que c'est tout aussi gênant, tu te trouve à deux doigts de faire une crise cardiaque tellement qu'il te surprend !
Il est midi et demi. Je suis en ville avec Jawad entrain de manger. Tous les mardis je n'ai pas cours de midi à quinze heures et étant donné que les horaires de Jawad correspondent aux miennes pour cette journée, nous en profitons. Les cours et son travail nous laisse peut de temps pour se voir alors chaque instant est bon à prendre pour se voir.

Nous sommes au macdo et nous discutons de mon cousin Mourad. Depuis la rentrée nous n'avons aucunes nouvelles. Je commence à être inquiète, il ne s'est jamais autant absenté auparavant. Du moins il donnait de ses nouvelles au moins à une personne ! Une semaine est passée et je commence sérieusement à me faire un sang d'encre.

— C'est bizarre qu'il ne donne plus de nouvelles comme ça. Se décide enfin Jawad à me faire part de son inquiétude.

— Est-ce que cela te dérange si l'on passe chez ma tante toute à l'heure histoire de jeter un petit coup d'œil ? Le suppliais je véritablement inquiète.

— Oui je vais demander à mon ami s'il peut nous emmener. Accepte-t-il en mettant une frite dans sa bouche.

Je le remercie du regard et bois une gorgée de mon icetea goût pêche. J'aimerais qu'il y ait en France les mêmes saveurs d'icetea que chez moi, au Portugal.

Alors les cours ? M'interroge Jawad avec un air insistant.

Ne comprenant pas où il veut en venir je décide de simplement répondre l'inverse de ce qu'il veut entendre, amusée.

— C'est bon je suis habituée.

Je ne parle pas de ça ! S'empresse t-il de me préciser en me dévisageant.

Tu parles de quoi alors ? M'exclamais je de façon à le faire parler ouvertement.

Des gars, tu sais ceux qui te parlent et qui te veulent.

Je secoue la tête et lui réponds simplement qu'il n'y a rien à dire à ce sujet.

Ce n'est pas ce qu'on m'a dit. Surenchérit t-il en fronçant les sourcils.

— Pourrai-tu dire à cette personne qu'elle arrête de mentir pour que l'on se fâche ? Lui dis ironiquement. Après bien sûr tu es complètement libre de croire les autres et si tu n'es pas satisfait tu sais se trouve la porte !

«Se Deus quiser» Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant