Partie 67:

7 4 3
                                    

Lana ? Réveille toi, nous devons partir !
— Déjà ? Mais laisse moi dormir Jawad je suis fatiguée.
— Moi aussi parce que tu as été infatigable mais tu dois te lever sinon on va louper l'avion ?

Je me redresse directement, en prenant soin de prendre le drap avec moi pour cacher ma poitrine, me rappelant que nous partons pour le Brésil. Trop bien !

Brésil Brésil Brésil, tu es mon nouvel amoureux pour la vie entière. Criais je avant de me lever rapidement.

Trop rapidement au goût de mon corps puisqu'une puissante douleur vient me frapper. Ce qui me fait grimacer et je me rassois en me plaignant.

Tout va bien ? M'interroge mon mari d'un ton inquiet.
Oui ne t'en fais pas, je me suis seulement levée trop rapidement.
Lana ! Pas de mensonge, s'il te plaît.

Je le dévisage quelques secondes et remarque qu'il s'est déjà douché et habillé puis souffle qu'il puisse autant me connaître.

J'ai un peu mal.
Attends moi ici ne bouge pas je vais te chercher ce qu'il faut, me dit-il avant de partir à vive allure.

Il revient quelques minutes plus tard avec un verre d'eau et un doliprane. Je le remercie et prends le médicament.

La douleur va passer ne t'inquiètes pas c'est normal, veux-tu que je t'aide à aller jusqu'à la salle de bain ? Me demande-t-il doucement avant de me donner un petit bisou sur le front.
Je veux bien, s'il te plaît.

Il me sourie et me porte comme une princesse jusqu'à la salle de bain. Il m'assoit sur le fauteuil qu'il y a dans la pièce et se retrouve pour partir.

Où vas-tu ? Lui demandais je.
Je te laisse un peu seule, si tu as besoin appelle moi mon amour.
Jawad ?
Oui ?
J'ai besoin de toi, je ne pense pas arriver toute seule à rester debout ou encore lever la jambe pour m'assoir dans le jacuzzi.

Il fait un simple hochement de tête et se rapproche de moi.

Où veux-tu te laver ?
Comme tu le sens puisque tu dois m'aider dans les deux cas, lui répondais je en le regardant dans les yeux.
Alors dans la baignoire derrière la porte comme cela ni trop compliqué pour moi et ni pour toi.

Je lui sourie et me rends compte que je n'avais pas vu cette baignoire dans la précipitation, hier soir.

Dans combien de temps devons-nous être à l'aéroport ? L'interrogeais je alors qu'il prépare la baignoire.
— Dans deux heures, avant nous allons manger dans un endroit que j'aime beaucoup.

J'acquise et il revient me chercher en m'aidant à marcher.

Es-tu pressée de voir Alma ?
— Je meurs d'impatience mais je t'avoue que je suis tracassée car je ne sais pas comment cela va se passer.
— Pourquoi ? Surenchérit-il alors que j'enlève le drap de mon corps pour pouvoir entrer dans mon bain.
Ma famille était au courant de ce que ses parents ont fait à notre Santiago mais ils n'ont jamais voulu s'en mêler. C'est triste parce qu'elle s'est retrouvée toute seule à affronter cette dure réalité, lui expliquais je en tentant désespérément de lever d'avantage ma jambe malgré la douleur.

Je finis par grimacer et je vais pour laisser tomber quand Jawad pose ses mains sur mes hanches puis m'aide à entrer et m'assoir dans le bain.

Mais à ce que j'ai compris la réaction de ta famille était légitime, les autres sont des mafieux Lana. Cela aurait pu déclencher une guerre encore plus conséquente dans vos familles, m'explique-t-il en passant sa main dans mes cheveux sans doute pour leur donner un peu d'ordre.
— Mais elle a fait partie de notre famille à partir du moment où elle s'est mariée à Santi, on n'avait pas le droit de la laisser tomber sans rien dire. M'exclamais je presque agacée qu'il ne comprenne pas mon point de vue.

«Se Deus quiser» Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant