Partie 30:

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Mes larmes coulent parce que je le déteste. Je le déteste pour tout ce qu'il a ramené de mauvais dans ma vie, pour m'avoir laissé tomber mais aussi pour m'avoir à moitié échangé à Reda. Faut être réaliste à un moment, il n'en avait rien à faire de moi mais juste, qu'est-ce que cela lui a rapporté de se comporter de cette manière ? J'ai envie de le taper d'une force... mais je ne veux pas le voir. Je sais que lui me voit mais je m'en moque, il peut même croire que je pleure parce que je l'aime alors là j'en n'ai strictement rien à faire ! J'ai juste envie de prendre sa tête et de l'exploser contre ce but, qui a l'heure actuelle, me prend autant la tête que mon abruti de premier amour.
Je refais mes lacets et je reprends ce que je faisais avant mon petit pétage de plombs. La balle rentre enfin dans le but, il est parti.

Il est vingt et une heure quarante-cinq. Je rentre, enlève mes chaussures, salue tata et tonton puis je fonce dans ma chambre. Il faut que je dorme sinon je vais devenir folle !

J'aime rien de tout cela ! C'est toujours quand je suis stable psychologiquement qu'il revient cet idiot mais savez-vous ce qui est différent aujourd'hui ? C'est fini ! C'était la dernière fois que je pleurais pour lui, de tristesse ou de colère c'est la même ! Il n'aura plus ce plaisir et moi, si Reda ne me laisse pas rentrer chez moi d'ici deux mois, je me sauve au Portugal. Sans prévenir personne. Il y a des choses que personnes ne doivent être au courant à par moi même. Les filles ne le seront pas non plus. Je vais faire ce que j'avais prévu avant que j'atterrisse ici.. Même si cela doit prendre des mois entiers, j'y arriverai !

Je me changes et m'allonge. Flemme de calculer mon cellulaire ou même Karim qui frappe à la porte depuis déjà cinq minutes. Si il est le frère de Reda et qu'ils sont toujours ensembles, il doit forcément être au courant un minimum de ce qui se passe mais il préfère ne rien me dire. Et après, il m'appelle encore ma soeur ? Et vous savez quoi je préfère dormir avant que je vrille totalement. Il faut absolument que je me rapproche au maximum de Reda pendant l'absence de Karim ! Je ne compte pas rester dans le flou et que Karim parte dans pas très longtemps m'arrange.

Une semaine est passée. C'est enfin le week-end et il est vingt et une heures. La semaine a été longue et surtout cette journée. L'hôpital ce n'est pas pour moi, attendre j'aime pas ça.. Bref je rentre chez Reda et je vois que toutes les lumières sont éteintes. Pourquoi n'y a-t-il personne ?

Je ne suis pas partie en cours aujourd'hui à cause du rendez-vous que j'avais à l'hôpital avec Mina donc là j'espère juste que le lycée n'a pas appelé ici sinon je suis morte ! Karim n'est même pas là en plus, je ne vous dis pas la pagaille que ça va semer avec Reda. On s'entend a peu près bien en plus en ce moment, ca va gâcher tous mes plans là ! Mais je n'ai pas voulu lui dire parce qu'il ne m'aurait pas laisser y aller.. Alors que c'était un rendez-vous grave important pour ma soeur et moi, je pouvais pas le rater ! On a attendu toute la journée pour au finale rester que vingt minutes chacune avec les médecins, j'étais à deux doigts de devenir folle.

Je rentre dans le salon et au moment où je vais pour rentrer dans la cuisine la lumière s'allume d'un coup. J'ai tellement eu peur que je me tiens le cœur fortement de peur qu'il me lache d'un coup.

Je me tourne encore effrayée vers le canapé et vois Reda debout les bras croisés sur son torce, les sourcils froncés en mode énervé, bon enfaite peut-être que j'aurai dû lui dire pour le rendez-vous à l'hôpital.. on se serait embrouillés puis il aurait fini par venir avec nous et puis c'était réglé mais bon vous même vous savez que j'aime bien tout compliquer... je me fatigue dans les moments comme ça! Et là il est déjà vingt et une heures donc je ne vous dis pas ce que je vais prendre il me faut un miracle pour me sortir de cette galère..

«Se Deus quiser» Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant