Partie 68:

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Momo ? Mais que fais-tu ici ? Criais je avant de lui sauter dessus.
Je suis venu voir mes amoureux préférés étant donné que je n'ai pas pu me rendre au mariage ! S'exclame mon cousin avant d'exploser de rire.

Jawad et moi l'observons sans comprendre pourquoi rit-il. Après ma rencontre avec Alma, nous sommes rentrés à la maison et Mourad vient de débarquer à l'improviste.

Vous n'avez pas perdu de temps pour vous marier, vous êtes trop forts ! Je suis content pour vous mais j'espère que vous attendrez un peu pour les enfants, s'explique t-il avant de prendre mon mari dans ses bras.

Jawad rigole alors que moi je dois être aussi rouge qu'une tomate mûre.

Es-tu bête ? Depuis quand notre vie de jeunes mariés t'intéresse-t-elle ? L'interroge mon homme en explosant de rire.
Vu la tête que fait Lana en ce moment je suppose que j'arrive trop tard, surenchérit mon cousin mort de rire face à ma gêne.
Laisse nous tranquille, idiot ! L'insulte Jawad en rigolant.
Ah maintenant tu prends même ses insultes ! Ya Allah où a bien pu passé mon Jawad ? Dit-il sur un ton moqueur en posant ses mains sur sa tête de façon à paraître désespéré.
Laisse ma femme tranquille pour commencer et en plus ne mens pas, tu es pressé d'être tonton ! Le nargue Jawad en rigolant.

Je rigole face à l'expression qui apparaît sur le visage de Mourad. Il est clair qu'il ne veut pas vieillir !

Alors je ne savais pas qu'être tonton pour toi est pire que de devenir père, me moquais je à mon tour avant de lui faire une grimace telle une enfant.

Jawad explose de rire et Mourad nous imite entrain de rigoler de manière disproportionnée ce qui nous fait rire d'avantage.

Vous vous êtes bien trouvés vous deux, bande de cons ! Nous dit-il en arabe en prenant un air faussement vexé.

On rigole encore plus puis il finit par rire avec nous.

Bon par contre je suis sérieux, vous êtes jeunes donc profitez à fond et vous verrez dans dix ans pour les enfants.
Dans dis ans je pense que Lana accouchera de notre huitième bébé, s'exclame Jawad d'un air sérieux.

Mes yeux s'arrondissent automatiquement. Est-il devenu fou ? Huit ? Non jamais. C'est trois ou rien, nous étions d'accord !

Huit ? Cela ne va-t-il pas ? Je ne suis pas une machine à pondre des bébés et nous avons dit trois maximum ! Lui rappelais je alors que Mourad part en fou rire.
Une machine à pondre des bébés, je suis mort ! Hurle de rire Momo.

Jawad rigole aussi alors que je ne suis pas du tout entrain de rire. Il est hors de question que nous ayons plus de trois enfants !

Je plaisantais, il faut bien charrier cet idiot ! Me rassure mon amoureux avant de déposer un petit bisou sur mon front.
La pauvre, elle était à deux portes de la crise cardiaque ! S'exclame Mourad en continuant de rire de plus belle.
À deux quoi ? Ai-je bien entendu ? M'interroge Jawad en faisait les gros yeux.
Deux portes, répétais je en portant ma main à mon front.

J'ai l'impression que ses bêtises, qu'il sort en longueur de temps, grandissent avec le temps. Il nous dévisage avec un sourcil levé comme si nous étions les imbéciles de l'histoire.

Que n'avez-vous pas compris cette fois ? Remarque-t-il d'un ton narquois.
Mourad j'ai honte de te connaître, se moque Jawad.
Et moi d'être sa cousine on dit deux doigts mais pas deux portes, finis je par dire en secouant la tête de gauche à droit sans m'empêcher de sourire.
Vous rigolez toujours pour rien, nous fait-il remarquer avant de rire avec nous. Alors cette rencontre avec Alma ?
C'était trop bien, elle est une personne incroyable et surtout courageuse !

«Se Deus quiser» Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant