Partie 48:

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Je suis retourné dans ma chambre et j'ai réfléchi à ce que je pouvais faire pour rester avec Lana mais en même temps pour lui expliquer le pourquoi du comment sans préciser les détails qui fâchent. Elle va avoir dix-huit ans dans quelques mois et j'ai pas vu le temps passer. J'aimerai qu'elle soit encore là pour ses dix-huit ans mais j'en doute, elle ne nous pardonnera jamais. Surtout moi. On l'aime tous chez moi, mes parents la prennent comme leur fille et ils savent tout ce que j'ai dû faire pour la protéger même avoir envoyer Jawad en prison. Au début ma mère a câblé mais après elle a compris que c'était soit Jawad en prison et Lana est sauvée ou soit Lana est condamnée et Jawad n'a pas de peine. Le problème était qu'il n'avait pas assez d'argent pour payer mes services et ceux de mes hommes donc il a fait de la prison pour que la tête du réseau passe au dessus de sa dette. Dans le fond c'était pas méchant mais Lana m'en voudra. Faut que je profite au maximum et vu qu'elle dormait depuis quatorze heures quarante cette grosse c'est sur qu'elle ne doit plus dormir. Je prends mon téléphone et les clés de la BMW à Karim puis je pars dans sa chambre.

— Viens on sort, non ? Lui proposais-je.

— Oh merci tu me sauves de mon interminable ennuie ! Me remercia t-elle en me sautant dans les bras. Laisse moi juste le temps de me changer vite fait.

Je secoue la tête en levant les yeux au ciel. Quand elle me dit ça c'est surtout qu'elle va prendre tout son temps. Les couilles comme ça non merci en plus si on veut manger un bout dans un restaurant ou au MacDonald il faut qu'elle se dépêche.

— C'est bon t'es bien comme cela on y va ! Lui dis je en essayant de la convaincre.

Je sais que c'est peine perdue et après le regard de chien battu c'est le regard menaçant. Mais cette meuf elle n'a peur de personne à par de Dieu et ça m'énerve d'ailleurs j'aimerai qu'elle flippe un peu quand je lui lance ce regard mais que dalle.

— T'es toujours belle dans n'importe quoi mais je vais te laisser te changer et je te préviens si dans 5 minutes t'es pas dans la voiture je viens, je crie et je me casse en courant sans toi tu te débrouille avec les darons. Est-ce bon ? L'avertissais-je avec un joli sourire.

Je suis parti sans attendre sa réponse en rigolant doucement. J'allais le faire sans hésiter si elle ne se pointait pas d'ici 5 minutes dans cette voiture. Elle aime trop dire zhema "c'est chacun sa merde" bah pour le coup si elle comptait faire la star elle allait être servie en merde. Elle allait voir des babouches voler de partout mdddr.

Quatre minutes et cinquante-neuf secondes, j'ai fort hésité à descendre. Lui lançais-je fier de moi.

Elle s'attache et se tourne vers moi avec un grand sourire. Ce sourire je le connais bien, ça veut dire qu'elle a faim. Je perds mon sourire en comprenant qu'elle s'est dépêchée simplement pour que je lui paye à bouffer et non pas pour passer un peu de temps en ma compagnie. Une grosse claque pour Reda ! Parce qu'elle ne m'aime pas et c'est compréhensible.

— T'es une sorcière. Lui dis-je en enlevant le frein à main.

Je l'entends rire légèrement et je vois du coin de l'œil qu'elle se regarde dans le pare-soleil.

— Ce n'est tout de même pas moi qui ai cette réputation, je suis portugaise et non marocaine. Me rappela t-elle en souriant.

«Se Deus quiser» Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant