Partie 25:

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Je me tourne et vois Karim dans la chambre. Je suis surprise, je m'attendais à voir Reda et non lui. Il me regarde en plissant les yeux avant de passer ses mains dans ses cheveux emmêlés afin je pense, de leur donner un peu d'ordre.

— Qui-a-t-il ? Je sais je ne me suis pas coiffé mais ce n'est pas de ma f.. Tente t-il de se défendre avant que je ne le coupe.

— Mais non ce n'est pas cela, seulement je m'attendais à voir ton frère.

— Voulais-tu le voir ?

— Certainement pas, je m'étais seulement préparée mentalement pour faire face à cet idiot dès le matin !

Il éclate de rire avant de reprendre un peu son sérieux.

— C'est moi qui t'emmène ce matin, Reda travaille.

Je lui saute dessus toute contente, déjà un bon point positif. Pas de Reda en vue pour le moment ! Il me prend dans ses bras aussi.

— Trop bien c'est Karimou qui m'emmène, dis je en sautant partout.

— Heureusement que c'est le matin parce que je t'aurai déjà frappé, me menace t-il d'un air faussement sérieux avant d'exploser de rire.

— Mais non tu m'aimes trop, dis je en rigolant à mon tour.

Bon d'accord j'avoue la vérité je ne veux surtout pas me faire frapper par mon père, menta t-il mort de rire.

— Mais chu..

Je m'arrête quand je viens de me rendre compte de ce que j'allais dire, pourquoi même dans les moments où je suis avec des gens qui n'ont aucuns liens avec lui je pense à lui ? Certes c'est toujours involontaire mais cela me prend toujours au dépourvu ! On dirait qu'une autre personne parle à ma place.. Les larmes me montent mais je les ravale, il est hors de question que je lache une larme pour lui alors que tout ce qui m'arrive est de sa faute ! Je vois bien que Karim à remarquer mais je ne veux pas qu'il s'en mêle. Ou même qu'il se prononce sur ce sujet. Ses sourcils froncés et son front légèrement plissé me font par de son mécontentement.

— Désolée... à quelle heure veux-tu partir ? Lui demandais je en tentant d'esquiver le sujet qui fâche.

— Lana je te connais maintenant, arrête de penser à lui ! M'ordonne Karim agacé par ma réaction.

— Karim s'il te plaît, réponds seulement à ma question.

Il souffle en me dévisageant. Il regarde rapidement son téléphone puis il se tourne vers moi avec un air moins contrarié sur le visage.

— Comme tu veux wallah c'est toi qui vas en cours et non moi.

— On part à sept heures quarante comme Sab toutes façons elle habite juste à côté et puis je pourrai aller faire remplir mon billet d'absence.

«Se Deus quiser» Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant