Chapitre 2

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L'appartement dans lequel il se trouvait actuellement le répugnait, autant par son insalubrité que par le fait qu'il en connaissait malheureusement le propriétaire. Kenny Ackerman ne savait décidément pas prendre soin d'un logement seul, à se demander qui tenait son ménage quand il y habitait. Une âme charitable, c'était sur et certain.

Devant le désordre complet qui régnait dans l'habitation, il soupira d'avance. Il allait devoir se taper tout le ménage en plus de devoir mettre cet appartement en vente.

Pas que Kenny soit décédé ou autre, il avait juste décidé de faire chier son monde -et donc son neveu par inadvertance- et décrétant que son appartement était beaucoup trop petit et qu'en sortant de cet établissement de merde autrement appelé 'hôpital' il voulait un nouvel espace, bien plus adapté.

En somme, il voulait juste prendre un nouvel appartement parce que son locateur lui demandait des comptes. 

Et vu qu'il était-par ordre du médecin- en incapacité de traiter des papiers administratifs, tout le travail tombait sur son parent le plus proche en âge de s'en charger. A savoir, Levi.

Et évidemment, le faire chier ne suffisait pas, il devait aussi se charger de faire toutes les photos de l'appartement afin de le relouer à quelqu'un de chiant qui ne voulait pas faire le trajet jusqu'à Trost.

Mais une photo d'appartement doit toujours être prise sous le meilleur angle, pour donner un air plus favorable du point de vue d'un acquéreur. Ça ne s'arrêtait pas là bien-sûr !

Il fallait bien évidemment que l'habitation ne paraisse pas dans un état d'insalubrité trop flagrante alors évidemment c'était bibi qui devait se taper le ménage. Mais Kenny s'en fou, il est allongé dans son lit à faire semblant d'être malade pour reluquer de la nana.

Tout en discrétion, bien entendu.

Il se mit donc au travail, tentant de camoufler au mieux le manque d'hygiène flagrant de sa raclure d'oncle. Kenny était un bel enfoiré.

Il eut fini au bout de plusieurs bonnes heures de labeur, il n'était décidément pas en reste. Il lui restait encore à rendre visite à cet enfoiré pas capable de garder quelqu'un pour s'occuper de ce genre de papiers administratifs.

Mikasa s'était proposée mais il avait du refuser. Pour "l'étique" ou une connerie du genre qu'on lui avait inculquer quand il était môme. C'était surement l'une des seules choses qu'on lui avait apprise et qu'il avait respectée.

Ça n'avait pas été un véritable problème d'assimiler ce genre de comportement, il le faisait déjà avec sa mère. Il lui vouait un culte particulier, elle était sans doute se qui se rapprochait plus de la figure héroïque que tout gosse a un jour dans sa vie, courte ou longue.

Elle avait tout surmonté juste parce qu'il était venu au monde, elle était passée par toutes les situations misérables possible et imaginables. Elle lui avait tout donné, sa sueur, ses bonnes manières -à quelques choses près-, son visage, ses cheveux, son nom.

Il avait gardé le nom de sa mère, raison étrangement floue et vague dans son esprit. Il n'avait jamais tenté de comprendre, après tout, il ne se voyait pas avec un autre nom de famille que celui étant le sien. Il était un Ackerman. Point barre.

Que chaque trou du cul qui en doute lui passe sur le corps, il les réduirait en charpie pour qu'ils puissent se rappeler ce qu'était un véritable Ackerman.

Une arme de guerre massive, une lame des plus tranchantes et surtout, mortelle.

Un Ackerman est comme ça, mortel. Tout simplement.

Peu de personnes ne s'en rendent pas compte, les gamins entre-autres ou de simples personnes suicidaires.

Malgré le cheminement de ses pensées qui ne se dirigeaient que par un mioche se trouvant être une des rares personnes à intégrer ses deux catégories, il ne se permit rien.

❝ Starbucks ❞ Riren. ⚣Où les histoires vivent. Découvrez maintenant