Le dragonnier s'éveilla en sursaut, étendu sur le sol d'une vaste clairière. Ses membres étaient engourdies, il se rendit rapidement compte que des herbes s'étaient enroulés autour de ses jambes comme pour l'empêcher de les bouger. Les vrilles des plantes se resserraient autour de ses bras. Remontant le long de ses bras et de son torse. Peu à peu les végétaux le privait d'air en resserrant leurs tiges autour de son torse et de sa gorge. Ses bras étaient plaqués le long de ses flancs, ses jambes ne pouvaient pas briser les plantes. Les tiges s'allongeaient, grossissaient devenant impossible à briser, elles le tuaient peu à peu. Le manque d'air faisait tourner le tête du jeune homme, obscurcissant son champs de vision. Il ne pouvaient plus bouger, son couteau de chasse et son épée étaient hors de portée, déjà emprisonnés par les lianes. Le désespoir emplit Eragon, il était prit au piège de ces plantes qui l'étouffait. Submergé par une soudaine vague de panique, il se débattit mais ne réussi qu'à resserrer l'étreinte des lianes autour de son corps. La panique faisait rage dans l'esprit du dragonnier. Sans vraiment en avoir conscience il ouvrit ce dernier, cherchant désespérément de l'aide et ne réussissant qu'à paniquer davantage à chaque seconde. Tous les êtres qui l'entouraient paniquèrent et reculèrent au contact de son esprit, seules les plantes maudites ne furent pas affectés ne pensant qu'à l'étouffer encore plus. La magie et l'ancien langage ne lui été plus d'aucun secours, désormais les plantes le bâillonnait tout en l'empêchant de bouger la tête. La panique, la peur se combinaient au manque d'air et menaçaient de lui faire perdre conscience. Il reçut soudain l'équivalent d'une gifle mentale monumentale qui eu pour effet de l'aider à reprendre ses esprits, sans y penser il se replia derrière ses barrières mentales. Il observa un moment les plantes qui l'étouffaient à la manière d'un serpent. Il se demanda comment sortir de ce piège mortel, de toute évidence seul le feu aurai pu aider le jeune homme à s'en tirer. Son esprit était embrumé à tel point qu'il n'arrivait pas à trouver une solution. Retenant sa respiration autant que possible, il cherchait en vain une solution. Au fur et à mesure il lui semblait que les mots de la langue ancestrale des elfes qu'il tentait d'invoquer ne lui étaient plus connu. La panique menaça de le submerger une nouvelle fois. De tous les mots de l'ancien langage des elfes qu'il connaissait il n'en restait plus un seul, son esprit était vide de ces mots aussi sûrement que s'il avait été drogué. Il baissa les bras, se résignant à mourir ainsi loin de tous ceux qu'il aimait. Eragon baissa les yeux, en se débattant il avait réussi à s'asseoir, abandonnant le combat, il s'allongea, les yeux toujours baissé sur ses jambes. Curieusement les plantes le laissait faire, pouvaient-elles sentir qu'il avait abandonné ? Entre les feuilles il put apercevoir le fourreau bleu de son épée. Malgré le brouillard qui occultait presque entièrement sa vision et son esprit, la couleur du fourreau de son épée lui rappela un mot : brisingr. Totalement désespéré , il se concentra et hurla de la seule manière qui lui était encore possible, il donna au mot une puissance qu'il doutait de pouvoir lui conférer.
« -Brisingr ! »
L'épée s'enflamma, carbonisant les lianes qui l'entouraient. Les langues de feu de la couleur du saphir se répandirent le long des plantes, les réduisant en cendre. Libéré de l'étreinte mortelle de ces végétaux, le dragonnier inspira profondément se délectant de pouvoir respirer à nouveau librement. Il se leva et fit quelques pas pour se dégourdir les jambes. Au fur et à mesure ses membres se firent moins lourd, son esprit s'éclaircit, se remémorant la gifle mentale qui lui avait remit les idées en place. Jusqu'à présent, une seule personne avait agi ainsi dans son esprit. Et ce lorsqu'il était revenu d'Helgrind, seul. La peur, les souvenirs de son rêve lui revenait, ainsi que ceux du temps passé dans cet « autre monde » si étrange. Linnëa, l'elfe qui était devenu l'arbre Menoa lui avait dit qu'il perdrait un être cher. Il ne voulait pas perdre Arya, pas maintenant. Il courut, plus rapide que jamais, en quelques secondes le jeune homme était agenouillé à coté de la princesse des elfes. Elle ne se débattait pas, tentant d'attraper son épée en déplaçant lentement son bras, le tendant au maximum. L'épée que la jeune femme tentait d'attraper était fichée dans le tronc d'un arbre proche. Les lianes étaient trop serrées pour que le dragonnier puisse utiliser sa propre épée sans risquer de blesser la jeune elfe. Les yeux écarquillés par la terreur l'elfe réussissait par miracle à ne pas se débattre. Eragon cherchait désespérément un moyen de l'aider, lorsqu'elle gémit se terreur et commença à se débattre il comprit qu'il y avait vraiment urgence. Dégainant son couteau de chasse, il fit apparaître une boule de feu saphir destinée à ménager un espace dans lequel il pourrait dégainer sa lame et libérer celle qui avait prit son cœur, et ce, sans la brûler. Ménageant un espace suffisant, il enfonça la lame dans le trou et tenta de briser les lianes. Dépité, il comprit qu'il n'y arriverai pas de cette manière
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eragon fanfiction Paix Force Et Sagesse
Fiksi PenggemarLe dernier tome ne m'ayant pas plus je l'ai réécrit a ma sauce. Entre amour et douleur, Eragon arrivera-t il a sauver l'alagësia?