Esprits Criminels : The last season

Chapitre n°4

L'ambiance était au beau fixe quand un évènement vint interrompre les agents...

Un bruit sourd retentit dans le couloir. Tous se levèrent et virent la cause de leur dérangement, heureusement ce ne fut qu'un homme fortement alcoolisé qui était tombé dans le couloir, l'équipe vit la scène et décida de se remettre à leurs occupations.

La journée s'était déroulée à merveille pour toute l'équipe. Après avoir mangé, les agents rejoignirent leurs chambres respectives et ainsi discutèrent entre eux, sauf le superviseur-adjoint David Rossi, et le chef Hotchner, qui, ces derniers furent partis discuter au bar de l'hôtel.

Bar de l'hôtel :

Les deux amis commencèrent à papoter de choses diverses, quand un sujet surgit de l'esprit dans la tête de l'italien. Ni une, ni deux ce dernier l'évoqua avec son ami :

David: Alors ça va avec Garcia ?

Aaron: Oui fit le beau brun un air un peu gêné.

David: Oh l'agent Hotchner me cacherait-il quelque chose ? rétorqua l'italien

Aaron: Non du tout, c'est juste que c'est Penelope

David: Il ne ce serait pas passé quelque chose hier par hasard ? demanda t-il un sourire en coin

Aaron: Comment tu es au courant ?

David: Je suis profiler Aaron !

Aaron: Et moi aussi David. Elle t'en a parlé pas vrai ?

David: Oui...

Aaron: Quand ?

David: Cette nuit, elle était très agitée et tes ronflements ne l'ont pas soulagée.

Le teint du chef de l'équipe vira au rouge cramoisi tandis que son collègue riait. Les deux hommes commandèrent chacun un verre de whisky et trinquèrent à leurs fameuses péripéties quand le fameux David Rossi et sa curiosité reprirent l'interrogatoire:

David: Et tu lui a dit quoi ?

Aaron: Je lui ai dit de sortir

David: et vous vous êtes parlés ?

Aaron: Pas depuis cet incident en tout cas.

David: Ah ah sacré Aaron ! Toujours aussi bavard !

Aaron: Toujours !

Les deux hommes rirent de cette conversation mais David avait raison, le chef devait avoir une discussion avec la jeune femme pour ainsi dissiper le malentendu ! Il lui parlerait quand il rentrerait dans la chambre, du moins s'il le pouvait, puisque les deux compères enchainant verres sur verres, finirent complètement saouls autant l'un que l'autre.

Le bar ferma et vint le moment fatidique de remonter dans leurs chambres. Ils montèrent donc les marches et l'un des deux faillit trébucher sur l'une de ces dernières. Les deux hommes regagnèrent leur chambres respectives tout en titubant dans les couloirs, l'alcool avait bien fait effet. David rentra dans la sienne puis ce fut au tour d'Aaron, et ce dernier qui vit sa collègue dormir dans un coin du lit. Inconscient de ses faits et gestes, il enleva son pantalon ainsi que son tee-shirt et se logea aux côtés de cette dernière sans faire de bruit. La jeune femme, tombée dans les bras de Morphée quelques heures plus tôt ne sembla pas être réveillée. Le sommeil emporta son chef qui, accessoirement, se trouvait à ses côtés. De son côté David, lui était déjà endormi, tout habillé.

Le lendemain matin :

Au petit matin, les rayons du soleil pénétrèrent dans la pièce et réveilla ainsi la jeune femme. Cette dernière, ouvrit lentement les yeux tout en baillant, elle étira ses bras pour se dégourdir un peu, pensant qu'elle était seule dans le lit, elle prit la place qui lui convenait, mais cette dernière fut heurtée par quelque chose de solide, elle sentit également une bosse au niveau de ses hanches. Intriguée par ce qu'elle put sentir, elle décida de se retourner pour y voir plus clair. Lentement, son corps pivota, vint le moment où ses yeux s'ouvrirent à un tel point qu'ils faillirent lui sortir de la tête. Elle ne pouvait pas en croire ses yeux, elle se les frotta à plusieurs reprises, espérant à chacune des fois où elle perpétuait ce geste, se tromper. Mais non, en vain elle dut s'adapter à l'idée que son patron et elle-même avaient dormis dans le même lit. C'est à ce moment que mille et une questions traversèrent son esprit : Avaient-ils couchés ensemble ? Que faisaient-ils dans le même lit ? Que faisait-il dans son lit ? Qu'avaient-ils faits ?
Toutes ces questions ne faisaient qu'empirer l'angoisse de la jeune femme, bien que mal à l'aise à l'idée de devoir dormir dans la même chambre que son patron, maintenant elle dormait dans le même lit. Voyant cette scène, elle décida de partir faire un tour sans ne rien dire à qui que ce soit.