Chapitre n°25 : Coma

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Auteur : Chapitre plus long que les autres... Attention aux émotions. Bonne lecture.

Merci à CriminalFrench pour son aide.

Et merci à CleemsMinds pour la petite photo.






Ce ne serait donc peut être que partie remise à son réveil ? Du moins s'il se réveille un jour.


Ces pensées surgissaient de temps à autre dans la tête des agents, les laissant de marbre face à la situation.

Quant à l'italien ainsi qu'à la jeune femme, eux, étaient toujours dans la salle d'attente à discuter. 


Rossi : Un ami ?

Garcia : Vous... vous, vous êtes au courant ?

Rossi : Je suis profiler.

Garcia : Mouais, mais actuellement c'est juste un ami, n'allez pas croire que...

Rossi :  Actuellement ?

Garcia : Rooh rien avait commencé mais tout est finit.

Rossi : Je vois, mais ça ne t'empêche pas d'aller le voir.

Garcia : Je... Je peux pas, je peux pas le voir comme ça...

Rossi : Je comprends.

Garcia : N'allez pas croire que.

Rossi : Je ne crois rien du tout. Donc, tu ne viens pas ? Je crois qu'Aaron aurait voulu..

Garcia :  hm..

Rossi : Aller, jeune femme, suivez-moi, nous allons essayer de trouver sa chambre.



Les deux compères se mirent en route à la recherche de la chambre de leur ami, dans le grand hôpital. Et ce n'est qu'après avoir longé de longs couloirs qu'ils arrivèrent enfin devant la porte. Ils prirent tout deux une grande respiration, tournèrent la poignée et entrèrent dans la chambre sans perdre de temps.

C'est à ce moment que la jeune femme et l'italien découvrirent le corps de leur ami, inerte, ne bougeant pas, son corps entier relié à de nombreuses machines. La jeune femme ressortie aussitôt en sanglots, n'arrivant pas à contrôler ses émotions comme ses amis pouvaient eux le faire. Elle fut aussi vite sortie de la chambre qu'elle y était entrée.



Extérieur de la chambre :


Pénélope était sortie, en sanglots,  la vue de son patron dans cet état la rendait dans un état impossible à décrire. Ses pleurs étaient incessants, elle pleurait à chaudes larmes, pas une minute ne passait après avoir vu le beau brun étendu sur le lit, sans qu'une larme ne roule sur sa joue. Les images tournèrent en boucle dans sa tête, celui pour qui elle éprouvait de la colère ainsi que des sentiments plus qu'amicaux était relié à de simples machines qui avaient pour but de le maintenir en vie et d'essayer de le guérir mais pour l'instant, c'était peine perdue.  La jeune femme était morose, son état était plus que déplorable, son maquillage avait coulé sur ses joues et laissait de longues traces noires ainsi que colorées sur son visage, qui était si bien maquillé quelques minutes auparavant. Son état mental reflétait bien son état physique, la jeune femme était complètement dépitée du fait de la vue de son patron qui lui avait été offerte quelques instants plus tôt. A l'intérieur d'elle, une rage se faisait présente, pourquoi était-ce lui qui fut dans cet état ? Les questions se multipliaient et n'arrangeaient pas l'état de la jeune femme, celle-ci étant choquée ainsi qu'affaiblit, n'arrivait pas à contenir ses émotions.

Esprits Criminels : The last seasonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant