Chapitre n°19 :

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Le beau brun reprit place aux abords de son bureau et commença à pianoter sur les touches du clavier de son ordinateur sous le regard attendrit de sa compagne. Celle-ci inspecta la pièce dans les moindres détails, les bras croisés, avant de s'approcher de son patron lentement, elle avança, dans la pièce, et arrivée à ses côtés, elle posa une main sur l'épaule de celui-ci, le faisant sursauter et gesticuler. La jeune femme, surprise de la réaction de celui-ci, retira sa main dans les plus brefs délais, et prit la direction de la porte. Quant à Aaron, lui, se retourna et vit sa belle en direction de la porte avant de l'interpeller :

Aaron : Attends Pénélope, je voulais pas... Tu sais..

Pénélope : Je comprends.

Aaron : Non c'est pas ça, c'est juste que je n'ai plus l'habitude, et que tu sais comment je suis..

Pénélope : Froid et renfermé, je sais oui.

Aaron : Merci.

Pénélope : Alors monsieur Hotchner, il va falloir vous y habituer puisque j'aime le réconfort.

Aaron : Ah oui ? Intéressant.

Pénélope : Agent Hotchner, je voudrais un câlin sur le champ.

Aaron : Mademoiselle Garcia, faut-il que je vous rappelle qui est le patron ?

Pénélope : Justement, je ne suis pas d'accord avec cette hiérarchie.

Aaron : Il va falloir en parler à Cruz.

Pénélope : Pas aujourd'hui, je crois que pour l'instant j'ai besoin d'un gros et  bon câlin de la part de l'agent Hotchner, un agent plutôt froid, très sérieux mais très bien taillé.

Aaron : Garcia !

Pénélope : Rooooooooh, c'est bon t'es pas drôle !

Aaron : Aller viens !

Aaron s'approcha de Pénélope, ouvrit ses bras et encercla la jeune femme qui, mit la tête dans le cou chaud de son patron, sentant le parfum qui vint enivrer ses narines, une douce odeur  de style fougère, mêlant résine, thym, gingembre ainsi que lavande, romarin et mousse de chêne, sans doute un de ces parfums luxueux faisant ressortir le côté viril de cet homme. Elle aimait sentir cette douce odeur, elle aimait rester dans les bras de son patron depuis qu'elle y avait goûté, elle aimait fourrer sa tête dans le cou de celui-ci et ainsi de recevoir toute l'attention qu'elle avait besoin de sa part. Quant à lui, il appréciait la présence de sa subordonnée, d'autant plus qu'il s'éprenait d'affection pour ces petits moments de douceur avec elle, il posait souvent ses mains de le bas du dos de la jeune femme et se laissait porter par tous les sentiments qu'il percevait à l'instant présent.

Soudain, ce moment fit interrompu lorsque la sonnette d'entrée retentit dans toute la maison, les deux se séparèrent et se regardèrent.

Aaron : Tu attends quelqu'un ?

Pénélope : Non et toi ?

Aaron : Ne bouge pas d'ici, je vais voir.

Pénélope : D'accord, d'accord, je bouge pas d'ici.

L'instinct protecteur du beau brun refit surface, il se dirigea vers les escaliers, et, tout en les descendant lentement, sortit son arme et marcha en direction de la porte d'entrée, celle-ci n'étant pas vitrée, il ne pouvait donc pas voir qui venait d'interrompre ce moment privilégié entre eux. Arrivé derrière cette dernière, il prit le juda et vit au travers. C'est à ce moment qu'il put apercevoir quelques silhouettes qu'il reconnaissait. Il ouvrit la porte lentement et, posa son arme sur la table qui se trouvait à proximité.

Esprits Criminels : The last seasonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant