Chapitre n°17 : Come back

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La jeune femme après plusieurs tentatives, dû s'accrocher à l'idée qu'elle seule ne pourrait pas ouvrir cette porte, et que si un jour, elle voulait avoir une réponse, elle devrait demander à son patron. Bien heureusement ou plutôt malheureusement pour la curiosité de cette dernière, ce moment n'allait pas arriver, du moins, peut-être pas de si tôt, le beau brun intervenant sur une affaire à l'autre bout du pays, et d'ailleurs, n'ayant pas de nouvelle de son équipe, que s'imagina le pire, il faut dire ce fut très inquiétant tout de même.

Le jour était maintenant levé sur la ville de Quantico, les rayons du soleil rentrait dans la maison du chef de la BAU, laissant place à une luminosité extrême faisant ressortir la grandeur des pièces de la majestueuse maison. Avec le décalage horaire, la jeune femme ne sut si elle devait appelé ses collègues pour ainsi avoir des nouvelles ou bien attendre. Réponse n°2.

Long Beach

Dave : T'es sûr que tu veux pas rester profiter un peu de tes vacances ?

Aaron : Non, je dois rentrer, Jack m'attends.

Dave : Et Pénélope.

Aaron : Dave.

Dave : C'est vous le patron.

Aaron : Elle m'a repoussé.

Dave : Je veux savoir ce qu'il s'est passé.

Aaron : En fin de compte je me demande si ce n'est pas toi qui devrait être avec Pénélope, de vrai petits curieux.

Dave : Moi non, mais elle, imagine qu'elle ait fouillé ta maison.

Aaron : Je n'ai rien à cacher.

Dave : Alors monsieur Hotchner que s'est-il passé ?

Aaron : Je ne vais quand même pas te le dire.

Dave : Je veux les moindres détails autant dégoûtants soient-ils.

Aaron : Nous nous sommes juste embrassés.

Dave : C'est tout ?

Aaron : Effectivement.

Dave : Juste un ridicule petit bisous comme deux adolescents ?

Aaron : Effectivement.

Dave : Je ne te crois pas, connaissant Pénélope, ça dû aller bien plus loin.

Aaron : Je te dis que non.

Dave : Bizarre.

Aaron : Oui.

Dave : Je te raccompagne à l'aéroport ?

Aaron : En route.

Le trajet se déroula dans le plus grand des calmes malgré les questions impromptues de l'italien envers son ami.

Ellipse : 7 heures, retour à Quantico

Le retour à Quantico s'éffectua après de longues heures de vols qui avaient permis au beau brun quelques heures de repos, celui-ci n'avait pas prévenu la jeune femme qui logeait chez lui de son retour, prétextant lui faire la surprise.

L'avion avait atterrit il y a maintenant quelques minutes, le seul passager à bord, marchait sur le tarmac en direction de sa voiture qu'il avait laissé quelques jours plus tôt. Il rentra dans celle-ci, s'assied côté conducteur, mit la clé dans le démarreur et prit la direction de la maison. En route, il s'arrêta chez un fleuriste, pour s'excuser de son départ précipité auprès de la jeune femme, il lui prit des roses, mais jaunes, pas rouges, le jaune signifiant la couleur de l'amitié. Il reprit son chemin, et rentra chez lui.

Il était environ 17 heures dans l'après-midi, quand elle essayait de bricoler son ordinateur sur la table du salon lorsqu'elle entendit un bruit provenant de la porte, un second se fit entendre dans la serrure cette fois-ci, la jeune femme regarda en direction de celle-ci et vit la poignée tourner lentement. Ce ne fut que quelques secondes plus tard que la porte s'entrouvra et fit place à un bouquet de rose jaunes suivit du propriétaire de la maison qui n'était autre que son patron. Ce dernier s'avança vers elle, et sans dire un mot déposa le bouquet de rose sur la table à côté de l'ordinateur de la jeune femme et repartit en direction de l'étage.

Pénélope : Bonjour Pénélope, comment vas-tu ? Tu as réussi à te débrouiller pendant mon absence ? Oui l'enquête s'est très bien passée, non je n'ai pas jugé bon de te donner des nouvelles.
Marmonna la jeune femme tandis que son patron montait les marches munit de sa valise.


Quelques secondes plus tard, la jeune femme s'approcha du bouquet et le regarda de plus près, ce dernier ne portait aucun mot, aucune description, celui-ci étant très joli et très soigné, la jeune femme ne put se demander à qui il était destiné, sans doute Aaron avait-il connu une autre femme et était-il passé à autre chose. Soudain, la jeune femme sentit un regard se poser sur elle, du haut de l'escalier son patron la regardait avec un regard des plus sérieux, un regard des plus noirs, un regard signé Aaron Hotchner.

Pénélope : Oups, pardon monsieur, je, je ne voulais pas...

Aaron : C'est pour toi.

Pénélope : Pardon ?

Aaron : Je crois que tu devrais quand même revoir ton audition.

Pénélope : Euh monsieur ?

Aaron : Quoi Garcia ?

Pénélope : Je pense qu'on devrait parler.

Aaron : Je n'ai pas le temps, je dois faire mon rapport.

Pénélope : Monsieur, pour une fois dans votre vie, arrêtez de penser au travail et écoutez-moi s'il vous plaît.

Aaron : Je t'écoute.

Pénélope : En fait, j'avais pensé avoir une discussion face à face, pas que vous soyez au premier et que je sois obligée d'hurler, vous voyez ?

Aaron : Laisse moi deux minutes.

Pénélope : D'accord.

Le beau brun posa sa mallette en haut des escaliers et descendit ces dernier, vint ensuite le moment où il se plaça face à la jeune femme et la fixa intensément avec un regard noir.

Aaron : Qu'est-ce qu'il y a Garcia ? soupira-t-il

Pénélope : Voilà je sais pas comment vous le dire...

Aaron : Accouche Garcia.

Pénélope : Eh minute monsieur le patron c'est pas facile à dire.

Aaron : Garcia, j'ai pas tout mon temps.

Pénélope : Laissez tomber vous avez tout gâché. lui répondit la jeune femme en sanglots.

Aaron : D'accord rétorqua le beau brun tout en ignorant l'état de la jeune femme.
Quand tu voudras en reparler je serai là, maintenant j'ai du travail.

Pénélope : Aaron Hotchner, je vous aime.

Aaron : Pardon ?

Pénélope : Vous êtes sourd ?

Aaron : Absolument pas. Tu sais que nous sommes deux êtres totalement hétérogène, je ne vois pas comment tu peux jeter ton dévolu sur quelqu'un comme moi. Garcia, je te demanderai de bien vouloir essayer de trouver quelqu'un d'autre, tu sais très bien que je ne suis pas celui que tu devrais aimer.

Pénélope : Excusez moi monsieur mais avec tout le respect que je vous dois, je crois avoir besoin d'explications. Si je ne suis pas assez bien pour vous je préfèrerai que vous me le disiez plutôt que chercher des excuses pitoyables.

Aaron : Garcia, calme-toi, tu sais que....

Note auteur : Hey ! Chapitre publié avec un peu de retard et un peu court... Mais le manque d'inspiration et de temps (bien que ce soit les vacances pour moi) Bon sinon laissez vos avis hein et puis ... qu'est-ce que Hotch va dire à Garcia ?

#sadique

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