Chapitre N°10 : Hospital

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Les deux compères montèrent dans une ambulance, Penelope, elle était allongée, sur un brancard, muni d'un drap blanc tacheté de sang. Le sang de cette dernière coulait à flot, tandis que Aaron, lui, restait impuissant face à cette scène, il se culpabilisait de n'être que blessé sur certaines parties de son corps suite à sa lutte acharnée, alors que son amie, elle, était grièvement, son état ne faisait que de s'empirer, les médecins essayaient de la stabiliser tant bien que mal mais la jeune femme était trop agitée. Son patron quant à lui tentait de la rassurer mais en vain, elle prit tout de même la main du beau brun et la serra aussi fort qu'elle put, comme pour donner un signe de combat contre la mort à laquelle elle avait pu faire face quelques heures plus tôt.

Une fois arrivés à l'hôpital, la jeune femme fut transportée d'urgence au bloc opératoire, quant à Aaron, lui fut emmené au services des urgences pour soigner ses quelques blessures.

Deux bonnes heures plus tard :

Aaron sortait des urgences et rejoignait sans précédent la salle d'attente des blocs opératoires. Sa chemise était tâchée de sang, son débardeur était assortit des mêmes teintes, quand il arriva dans la salle d'attente, il se fit vite remarquer par ses collègues, le questionnant sur son état de santé ainsi que sur celui de l'analyste mais en vain, il n'en savait malheureusement pas plus qu'eux, ils allaient devoir tous attendre dans cette sinistre pièce, ensemble alors que la tension se sentait palpable dans la pièce. C'est alors que Rossi vint vers Aaron et lui tendit une nouvelle chemise, celle-ci était toute propre, le beau brun prit cette dernière ainsi que la direction des sanitaires qui se trouvaient au bout de la pièce et s'empressa de se changer au cas où des nouvelles surviendraient pendant ce temps. Il déboutonna sa chemise et fit apparaître son torse velu ainsi que son abdomen plat mais sans abdominaux présents. Il enfila la chemise toute propre, la laissant mi-ouverte et faisant apparaître quelques poils puis sortit au plus vite de l'obscure pièce où il séjournait quelques instants auparavant. Sous le regard de ses subordonnés, il longea la pièce, tout le monde fut inquiet pour l'état de leur amie, ils furent fatigués mais aucun ne voulait se l'admettre. Prentiss était à moitié endormie reposant sur l'épaule de Morgan, ce dernier fixait le plafond sans bouger, quant à Reid, lui, était écarté du reste de l'équipe, il fut vite rejoint par JJ, il tenta de retenir ses larmes tout comme son amie, mais au fond de lui il bouillonnait de peur, de panique, quant à la belle blonde, elle fut également dans le même état que son ami. David, lui était dans son coin fixant sans cesse ses collègues et plus particulièrement le patron, il ne fallait pas être profileur pour voir que le beau brun n'était pas dans son assiette, il n'arrêtait pas de gesticuler, il n'arrivait pas vraiment à trouver le sommeil, il faisait les cents pas dans la salle d'attente, sous les regards inquiets de ses subordonnés, ils avaient raison d'être inquiet puisque jamais leur patron ne laissait transparaître une émotion. C'est alors que son ami l'agent Italien, se leva, le prit à part et l'entraîna vers la machine à café.

David : Aaron qu'est-ce qui se passe ?

Aaron : Rien.

David : Aaron.

Aaron : Si seulement l'on avait pas mis autant de temps pour la trouver, elle ne serait peut-être pas dans cet état là. On aurait dû dire à l'équipe qui était son rendez-vous de vendredi soir au lieu de les faire chercher.

David : Ecoute moi Aaron, tu ne vas pas te culpabiliser comme ça. Ce type était un malade comme l'on en arrête tous les jours, tu n'as pas à te sentir coupable de ce qui est arrivé à Garcia. Si tu continues comme ça, Aaron, tu vas finir comme Jason ou comme Elle. C'est ça que tu veux ?

Aaron : Et si elle ne s'en sort pas ? Tu vas continuer ton discours ?

David : Elle s'en sortira.

Esprits Criminels : The last seasonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant