Chapitre n°16 : Investigation (Second part)

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Eve : La ferme et avance... On va bien s'amuser.

Le jeune homme s'exécuta en restant le plus neutre possible, essayant de calmer ses angoisses face à la situation, toute cette tension accumulée depuis des semaines ne le ménageait pas,ainsi que toute cette fatigue et toutes ces affaires plus cruelles les unes que les autres. Ne voyant aucun de ses collègues aux alentours, il s'avança dans la sombre ruelle qui allait bientôt se terminer et tenta de cacher ses émotions.

Eve : Avance, et, au moindre faux pas, cette petite lame intègrera le cure dents qui te sers de corps.

Spencer : Je pense que vous êtes une psychopathe, ainsi qu'une narcissique classique. Vous vous servez de votre physique pour attirer vos victimes, je pense que vous avez été trahi par le passé, que votre mari vous a trompé avec une femme bien plus belle que vous et que vous avez décidé de vous venger avec tous les hommes infidèles qui résisteront à votre charme.

Eve : Mais c'est qu'il parle et qu'il paraît intelligent !

Spencer : J'ai faux ?

Eve : Tu es psychologue ?

Spencer : Non

Eve : Alors tais-toi et marche.

Ils atteignirent bientôt la fin de la ruelle et sombrèrent dans la mélancolie des lumières de la ville. Ils tournèrent à l'angle de la rue, percutant un civile au hasard. Le jeune homme reconnu tout de suite un de ses supérieurs qui lui faisaient face. L'homme était accompagné d'une femme, sûrement une policière présente. Cette dernière demanda aux deux jeunes gens du feu, chose que la brune accepta, elle rangea son arme discrètement sous les regards interrogateurs du couple, et sortit vivement un briquet qu'elle tendit à la jeune femme. L'italien, quant à lui, profita de la naïveté de la jeune femme pour tirer vivement le bras de la brune et sortit ces menottes sous le regard de Reid. Eve, maintenant menottée, toute l'équipe vint auprès du jeune homme, surtout une personne, JJ, elle qui avait si peur pour son "ami" le toucha de toute part pour savoir s'il n'avait aucune égratignure, et le jeune homme resta bouche bée, certes ce n'était pas la première fois qu'il avait à faire avec un tueur en série, mais cette jeune femme l'avait troublée au plus profond de lui même.

Ellipse : Rentrée à l'hôtel :

C'est après que de longues heures d'interrogatoire que la jeune femme avait avouée ses crimes, tous plus horribles les uns que les autres, son vrai nom avait été révélé à l'équipe grâce aux test ADN qu'ils avaient effectués. Eve Parker, c'est le nom qui trotte actuellement dans la tête du jeune homme, cette femme le hantait, son agréable sourire qui laissait transparaître, au fond une tristesse infime, sous son masque de femme fatale, était présent une jeune femme, accablée de douleur, tiraillée par ses remords... Le jeune homme fut vite tiré de ses pensées lorsque JJ, engagea la discussion avec lui.

JJ : Spencer t'es sûr que ça va ?

Spencer : Oui.

Hotchner : Bon en résultat de cette enquête Cruz a décidé de vous laisser la fin de la semaine afin de prolonger vos vacances.

Rossi : Je propose qu'on aille fêter ça en bas, au bar, c'est ma tournée.

Reid : Je préfère plutôt rester dans ma chambre.

Hotchner : Reid, c'est un ordre.

Reid : D'accord, d'accord.

L'équipe descendit donc au bar de l'hôtel pour prendre un verre quant à Aaron, lui, avait posé sa valise dans la chambre de son ami, rangé ses affaires et avait rejoint ses collègues. L'ambiance était bonne enfantine et tous s'étaient retrouvés autour d'une table, tous sauf Pénélope qui elle, était toujours coincée à Quantico.

Pénélope :

Elle, était là, dans la maison de son patron, seule, ne sachant quoi faire, la nuit était déjà tombée et bientôt le soleil allait se relever pour ainsi laisser place à un nouveau jour. La jeune femme n'avait pas trouvé le sommeil, toujours un peu troublée par les évènements auxquels elle avait dû faire face. Son enlèvement, son calvaire, l'hôpital, le retour à Quantico, son patron... Oui, ce devait être ça, la raison de son insomnie, son patron. Ce beau brun, toujours bien habillé, toujours aussi froid, cet homme qui ne laissait transparaître une émotion, ce type qui n'avait pas le sens de l'humour, cet homme que tout le monde au bureau respectait. Il l'avait embrassé, elle n'avait pas rêvé, jamais elle n'aurait cru une chose pareille, jamais elle n'aurait cru avoir un baiser si enflammé avec son patron, jamais elle ne se serait imaginer un tel acte, et surtout avec LUI. Au fond, elle avait bien fait de renier ce qu'elle avait ressentit pour lui après ce baiser, puisqu'elle s'était laissée entendre qu'elle n'était pas le genre de femme que son patron fréquentait, et puis, qu'une histoire entre eux était impossible. Pourquoi ? Puisqu'une règle interdisant la fraternisation entre deux membres du bureau était mise en place et qu'il ne fallait en aucun cas l'enfreindre.

Et puis d'ailleurs, même, supposant qu'une relation entre lui et moi aie lieu, supposant qu'il ressente vraiment quelque chose pour moi, cela ne durera pas, il se lassera d'une fille comme moi. Ce dont il a besoin c'est d'une fille telle que JJ ou Emily, pas de moi. S'était dit la jeune femme tout en se préparant un café.

Ce ne sont que quelques minutes plus tard qu'elle se mit à inspecter toute la maison, dans les moindres détails, comme à son habitude Pénélope inspecta de fond en comble la maison, la décoration était assez banale, une décoration d'homme en effet, des murs peints en beige ainsi qu'en blanc, des cadres photos de son fils et de lui accrochés au mur laissant paraître un peu de gaieté dans la maison. Tout était bien rangé, à l'étage elle put découvrir la chambre de Jack, toute propre, aucun jouet ne jonchait le sol, tous étaient ordonnés sur des placards ou dans des boîtes prévus à cet effet, son lit était fait, la couverture reflétait bien la physionomie du petit garçon, sa housse de couette était en effet Captain America, un héro qu'il comparait souvent à son père. Elle sortit de la chambre et s'avança dans le couloir en direction de ce qui s'avérait être la chambre d'Aaron, elle prit un temps de réflexion avant d'y entrer, et c'est à ce moment-là, qu'elle découvrit une chambre comportant un lit double, la chambre n'était pas décoré comme celle du petit bonhomme, elle était basique, la chambre du célibataire quoi, avec un énorme dressing. Curiosité de Pénélope Garcia oblige, elle y jeta un oeil, quand elle ouvrit, elle put admirer les nombreuses chemises de son patron ainsi que ses nombreuses vestes. Ses pantalons ainsi que ses boxers, eux, résidaient dans une autre armoire située à côté, tout était disposé minutieusement, rien n'était mis au hasard, il fallait dire qu'Aaron était un grand maniaque.

Quand elle ressortit de la chambre, elle vit une porte qui n'était autre que la sienne en face, ainsi qu'une autre au fond du couloir, ce n'était pas la salle de bain, cette dernière étant attenante à sa chambre. Elle tourna la poignée,et, ne put entrer, cette pièce était fermée à clé.



Note auteur ; Chapitre très décevant et très court dû au manque d'inspiration ! Bonne lecture tout de même. Et alors qu'elle est cette pièce ?

Esprits Criminels : The last seasonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant