Chapitre n°29 : And now ?

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[Elle ouvrit la porte, et le vit]


Dès qu'elle rentra dans la pièce, il tourna la tête en sa direction. Une énième larme roula sur sa joue, cette fois-ci ce n'était pas de la peine mais plutôt de la joie, cette larme en disait tellement... Elle n'avait pas bougé d'un poil depuis la découverte de son patron en vie, celui-ci était ébahi voyant sa subordonnée en ces lieux, et soudain, lui revint en mémoire, la fameuse voix qui lui parlait tant, c'était donc elle, c'était elle qui lui parlait durant tous ces jours, elle qui était restée dans cette même pièce durant tout ce temps, elle qui était à ses côtés depuis tout ce temps. Il n'en doutait pas d'une seconde. Il lui adressa un demi-sourire avant de se faire osculter par les médecins intervenants dans la pièce, ceux-ci ne cessaient de fixer les machines présentes dans la pièce.


La jeune femme, elle, bouillonnait de joie en elle-même, et ne pouvant contenir son émotion, sortit de la pièce, son téléphone en main, et commença à tapoter sur son cellulaire. Elle composa rapidement le numéro de l'agent Rossi, et porta le téléphone à son oreille. Quelques sonneries retentirent et l'interlocuteur mi-réveillé décrocha le combiné.


Rossi : Agent Rossi.

Garcia : Monsieur c'est Garcia, il faut immédiatement que vous veniez à l'hôpital.


Et c'est à ce moment-là, que, la jeune femme, ne mesurant pas l'intensité du bruit qu'elle fournissait dans les couloirs, fut interrompu dans sa discussion avec l'italien.



Infirmière : Madame, nous sommes dans un hôpital, veuillez baisser le ton s'il vous plaît.

Garcia : Ah euh, oui, oui. Désolée Rossi je vous laisse, rejoignez-moi à l'hôpital dès que vous pouvez.

Rossi : Mais qu'est-ce que ?


Pénélope ne prit pas la peine de répondre à l'italien et raccrocha immédiatement, laissant son interlocuteur dans l'incompréhension ainsi que dans le doute le plus total.


Pénélope repartit en direction de la chambre un sourire béat sur les lèvres, et entra la chambre, c'est à ce moment-là qu'elle vit que tous les médecins étaient partis et se retrouva, seule, en compagnie de son patron. Elle ne savait que dire, et lui, étendu sur le lit, ne bougeant quasiment pas, épuisé, ne broncha pas non plus. Pénélope se triturait les doigts à la recherche d'une éventuelle phrase à lui dire, mais rien ne venait, tout de même dans un élan gêné, elle lui dit :

Garcia : Contente de vous revoir monsieur.


Il ne dit pas un mot en retour de cet accueil plus que chaleureux de la part de la jeune femme. Et soudain ses yeux se fermèrent petit à petit et le beau brun sombra dans un sommeil. Quelques instants plus tard, ses ronflements se firent entendre dans la pièce, Pénélope fixant son patron soupira et vint s'assoir dans le siège présent dans la pièce, ce siège qu'elle connaissait tant du fait de sa présence impromptue dans cet hôpital. Elle attendait patiemment l'agent Rossi, pour lui annoncer enfin la bonne nouvelle.


Une trentaine de minutes plus tard, l'agent Rossi avait débarqué dans la chambre et tenait compagnie à la jeune femme. Il était environ 4 heures du matin, et, les deux compères furent toujours dans la pièce à veiller sur leur patron et toujours heureux de l'amélioration de son état.

Esprits Criminels : The last seasonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant