Chapitre n°26 : Coma (Second part)

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Jack : Est-ce que tu aimes mon papa ?


La jeune femme déglutit difficilement, elle ne savait quoi répondre à ce petit garçon ayant une lueur dans les yeux, ces yeux noisettes tout comme son père.


Pénélope : Pourquoi cette question mon bonhomme ?

Jack : C'est pour savoir. Parce que je crois que mon papa lui il t'aime.

Pénélope :  Qu'est-ce qui te fait dire ça ?

Jack : Quand tu étais chez nous, il souriait et puis il parle souvent de toi.

Pénélope : Ah... C'est des histoires d'adultes mon bonhomme, c'est compliqué.

Jack : Moi je t'aime beaucoup et j'aimerai beaucoup que tu aimes mon papa.

Pénélope : C'est à ton papa d'en décider mon chéri.

Jack : Hmm fit le jeune garçon attristé.

Pénélope : Mais si je dois te faire une confidence,  oui j'aime ton papa, tu lui dis rien hein ?

Jack : Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Pénélope : Ca te dirai d'aller manger une glace ? J'ai besoin d'un peu d'air.

Jack : Glace au chocolat avec de la chantilly ?

Pénélope : Allons-y et adieu le régime.



La jeune femme ainsi que le petit garçon partirent en direction de la porte, quand soudain, un geste inattendu de la part de ce dernier fit sourire Pénélope, le petit garçon lui tendait la main pour que celle-ci la lui tienne. La jeune femme fit émue par ce geste, elle ne comprenait pas vraiment ce qui lui arrivait, ce geste lui allait droit au coeur, elle était comblée.




Ellipse : 2 mois plus tard :



2 mois et demi s'étaient écoulés après l'opération. L'état de l'agent Hotchner était au même point, l'électroencéphalogramme n'avait pas révélé de résultats positifs en faveur d'une éventuelle voie de guérison. Les médecins étaient très pessimistes vis à vis de ces résultats, et la jeune femme l'avait malheureusement bien compris, cela faisait des semaines qu'elle était seule à veiller sur son patron, son équipe passait de temps en temps entre deux affaires. Le petit garçon du beau brun était repartit avec sa tante il y avait de cela un mois. Seule, elle venait avec son matériel pour travailler, elle voulait rester veiller sur celui qu'elle aimait. Elle avait le naïf espoir qu'il puisse guérir et se réveiller à un moment ou l'autre... Mais ce n'était qu'un espoir.


Elle était seule depuis des semaines, et attendait impatiemment la visite de ses amis qui venaient de boucler une affaire. Les journées étaient longues dans cette triste chambre. Cette dernière aux couleurs blanchâtre ainsi que sa pittoresque fenêtre. La jeune femme se sentait tellement seule, et au fond, même si elle s'était habituée à la vue de son patron, toujours avait-elle un pincement au coeur en voyant la situation. L'amertume ainsi que la nostalgie avaient pris place en son coeur.

Pénélope aimait malgré tout cet homme, malgré les disputes, l'hétérogénéité de leurs caractères, tout lui plaisait chez lui, même ses défauts, tout, même le moindre petit détail. Un sentiment de culpabilité vint l'envahir lorsque ses pensées divaguèrent sur un sujet précis : la déclaration de ses sentiments. Les remords accompagnés que la culpabilité ne la soulageaient pas d'un poil. Elle fut encore plus vulnérable lorsque son esprit s'informait sur la façon de lui avouer, d'ouvrir son coeur à quelqu'un de renfermé, de si discret, ainsi que de sérieux à ce point, ce n'était pas seulement quelqu'un à qui appartenaient ces "qualités", c'était aussi son supérieur, et, une relation était-elle possible dans ce contexte ? Et bien sûr les règles sur la fraternisation entre membres du bureau, elle, pouvait les enfreindre, mais qu'en était-il du beau brun ? La jeune femme risquait de se heurter à un mur. Les questions vinrent en masse dans son esprit et n'arrangeaient en aucun cas son état mental, actuellement plus que déplorable.

Esprits Criminels : The last seasonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant