Esprits Criminels : The last season

Chapitre n° 24 : Risky operation

Auteur : Chapitre un peu court. Bonne lecture.

Merci à CriminalFrench pour son aide également.


Les médecins s'agitèrent autour du corps du chef de la BAU, pour ainsi tenter de le maintenir en vie. Le sang coulait à flot autour de la table d'opération, laissant les médecins de marbre face à la situation critique. L'électrocardiogramme fournissait un vacarme énorme qui résonnait dans toute la pièce, faisant ainsi accourir d'autres médecins dans la salle. Ceux-ci prirent le défibrillateur mit à disposition, le chargèrent et comme leurs prédécesseurs, choquèrent pour ainsi refaire battre le coeur d'Aaron. Ce dernier était allongé sur le billard, les yeux fermés, roulant sous les paupières.

Point de vue Aaron :

Les souvenirs, les photos, Hayley, Jack, Jason, Spencer, Derek, JJ, Dave, Emily, George Foyet, John Curtis, Strauss, Cruz... Tout défile dans la tête du beau brun. Une photo par ci, une autre par là, quelques moments passés entre lui et son fils, la mort tragique de son ancienne épouse, la lutte acharnée contre George Foyet, les pires arrestations qu'il ait pu rencontrer, les pires scènes de crime, l'horreur de son métier, les agissements de son père quand il fut enfant... Tout refaisait surface parmi les milliers de souvenirs du beau brun.

Tous s'agitaient autour du corps quasi sans vie du patron de la BAU. L'électrocardiogramme fournissait un vacarme interdit en temps normal, mais là, la situation allait s'avérer impossible à contrôler. L'état du beau brun ne faisait que de s'empirer. Une des nombreuses cicatrices s'était réouverte et provoquait une hémorragie externe, ainsi qu'une hémorragie interne au niveau cérébral. Le liquide pourpre recouvrait les gants des chirurgiens présents dans la salle. Leurs blouses ne tardèrent pas à subir les mêmes teintes. Et, c'est ainsi, que, petit à petit, et dans une des plus grandes précipitations, ces derniers enlevèrent la balle au niveau du plexus solaire, puis refermèrent la plaie malgré oute la difficulté de l'opération. Le carrelage de la salle d'opération avait prit la teinte du liquide pourpre du beau brun. Les médecins, malgré leurs efforts, ne furent pas réconforter, il fallait stabiliser et soigner l'hémorragie interne de celui-ci.

Point de vue externe :

Dans la salle d'attente, l'équipe fut toujours présente, à attendre un signe des médecins mais en vain. Ils ne pouvaient trop rien demander, mais virent tout de même défiler une demi-douzaine de médecin entrant dans un bloc opératoire. Tous les gens autour d'eux se précipitaient dans cette salle, laissant perplexe l'équipe. Personne ne bougeait, tous étaient assis, ne décrochant aucun mot. Seul l'italien avait sorti son téléphone et semblait communiquer avec quelqu'un d'extérieur. Les agents furent non seulement intrigués par les gestes de leur supérieur mais aussi par l'expression qu'il dégageait. Un demi sourire en coin qui laissait place à une sorte de joie qu'il semblait vouloir contrôler, mais, tentative échouée. Voyant la scène et prit par l'angoisse ainsi que la colère, l'agent Morgan déclara :

Morgan : Rossi, qu'est-ce qui se passe ?

Rossi : Pardon ?

Morgan : Je vous demande ce qui se passe.

Rossi : Mais de quoi tu me parles ?

Prentiss : Morgan, Stop, on va sortir un peu.

Morgan : Alors personne ne voit ce qui se passe ici, notre ami et accessoirement notre chef est peut-être mort à l'heure actuelle mais personne ne voit d'inconvénients à ce que son adjoint sourit durant la situation alors que tout le monde est bousculé ?