Aaron : Garcia, calme-toi, tu sais que....
Pénélope : Je sais que quoi ?
Aaron : Tu dois savoir que je ne suis pas celui que tu recherches, tout d'abord je suis ton patron et puis, nous sommes très différents.
Pénélope : Je comprends.
Aaron : Même si je voulais te dévoiler mes sentiments, je ne le pourrai pas.
Pénélope : Ca, ça, ça veut dire que ?
Aaron : J'en ai bien peur...
Pénélope : ...
Le beau brun d'avança en direction de la jeune femme, écartant ses bras et y intégra la jeune femme, cette dernière sécha ses larmes contre la veste de son supérieur. Un sentiment de délivrance vint en elle, elle lui avait dit, il connaissait maintenant les sentiments qu'elle éprouvait pour lui, et ce fut réciproque. La jeune femme vint ensuite glisser sa tête dans le cou de son supérieur laissant place à un silence absolu, quant à lui, jouait avec les mèches de cheveux de sa subordonnée, la serrant tout autant qu'il pouvait. Il ferma les yeux quelques instants, se laissant aller, pour une fois, il lâchait du leste, il prenait un peu de temps pour lui, et maintenant qu'il avait laissé place à ses sentiments, il ne pouvait aller on ne peut mieux. Il recula sa tête pour regarder Pénélope dans les yeux, cette dernière fit de même, leurs souffles chauds se rapprochèrent petit à petit, et la jeune femme captura les lèvres de son supérieur, les amenant aux siennes et commença un baiser des plus passionnés, le beau brun demanda l'accès à la bouche de la jeune femme avec sa langue, et quand celle-ci accepta, un long ballet commença entre leurs langues . Pénélope hésita longuement avant de passer ses mains autour du cou, elle l'enlaça tendrement et attira le beau brun vers elle tout en s'asseyant sur le canapé non loin d'eux. Soudain, en plein élan, Aaron, essoufflé et à la fois gêné se retira de l'étreinte de la jeune femme et reprit son souffle :
Aaron : Pénélope, désolé mais, je ne peux pas.
Pénélope : Merci.
Aaron : Pardon ?
Pénélope : Merci de m'avoir fais croire un instant que je comptais à tes yeux.
Aaron : C'est le cas mais je pense que c'est trop tôt.
Pénélope : J'en ai envie moi, je ressens quelque chose pour toi Aaron, je me suis confiée à toi comme jamais je ne me serai ouverte à quiconque même à Derek, je ne sais pas ce qui se passe entre nous mais si tu ne veux rien dis le moi.
Aaron : Garcia, je suis ton patron, le règlement interdit les relations.
Pénélope : Donc nous sommes passés de Pénélope à Garcia, et tout ce que vous trouvez à me dire agent Hotchner c'est que le règlement interdit les relations ? C'est un peu tiré par les cheveux non ?
Aaron : Hum agent Hotchner, j'aime bien quand tu m'appelles comme ça.
Pénélope : Je suis sérieuse.
Aaron : Je le suis également.
Pénélope : Arrêtez !
Aaron : Ce n'est pas une excuse Garcia, mais si Cruz apprend à le savoir nous risquons tous les deux notre place, je n'ai pas envie de risquer ma place pour une bref idylle.
Pénélope : Une bref idylle c'est comme ça que tu voyais ça ? Je crois que tu as raison, il vaut mieux qu'on en reste là.
Aaron : Je voyais comme ça oui, puisque je pense qu'à un moment ou un autre tu en aurais eu marre de moi, je pense que nous sommes totalement hétérogènes, tu n'aurais pas supporté la situation plus longtemps, le travail, mon caractère, nos goûts, enfin tu aurais vite retrouvé quelqu'un d'autre et de bien meilleur que moi. Je ne veux pas risquer ma carrière pour ça. Et puis tu sais que tes amis qui sont également les miens sont profileurs et que te connaissant tu n'aurais pas voulu cacher notre relation alors que moi je veux garder ma vie privée en dehors du travail.
Pénélope : Admettons que je fasse tout le contraire que ce que vous venez de me dire.
Aaron : J'en doute fort.
Pénélope : Vous n'avez pas confiance en moi c'est ça ?
Aaron : Garcia ne complique pas les choses.
Pénélope : C'est donc çaaaaaaaaaaaaaaaa !
Aaron : Quoi ?
Pénélope : Vous avez pas confiance en vous !
Aaron : Garcia ?
Pénélope : Hotchner ?
Aaron : Qu'est-ce qu'on fait ?
Pénélope : A vous de voir monsieur le patron.
Aaron : Tu voudrais bien essayer de ne pas mélanger le boulot avec la vie personnelle ?
Pénélope : Je crois que ça devrait être possible.
Le grand brun se rapprocha lentement d'elle, lui déposa un smack sur les lèvres et repartit aussi sec en direction de l'étage. Pénélope, quant à elle, resta clouée sur le sol, repensant à cette scène, s'imaginant tout les scénarios possibles de sa future relation avec son patron quand soudain ce dernier arriva lui demandant de l'aide.
Pénélope : Ne bougez pas, vous demandez le génie de l'informatique, il arrive très cher.
La jeune femme se précipita au chevet de son patron et vint avec lui dans le bureau de celui-ci, qui se trouvait également dans la chambre. Dans ce dernier, se trouvait un ordinateur ainsi qu'un bureau comme ceux au FBI, entreprenant des dossiers entassés, et comme à l'habitude du beau brun, tout était minutieusement bien rangé.
Aaron : J'ai besoin de toi, je sais pas ce qu'il me fait.
Pénélope : Poussez-vous et laissez faire l'artiste.
Le patron grogna face aux insinuations de la jeune femme mais se poussa tout de même pour lui laisser la place. Pénélope prit place aux abords du bureau et commença à pianoter avec ses doigts sur les touches du clavier de l'ordinateur à la vitesse de la lumière. Aaron, quant à lui, regardait les manipulations de la jeune femme sur son ordinateur sans ne décrocher un mot. Ce n'est que quelques instants plus tard lorsque la blonde avait finit, qu'elle fit volte-face sur son siège et qu'elle se retourna en direction de son patron.
Pénélope : C'est bon monsieur, vous pouvez.
Aaron : Garcia, je t'aime.
Pénélope : Pardon ?
Le beau brun la regarda avec un sourire en coin et retourna à ses occupations.
Pénélope : Vous, vous croyez vraiment que ça peut marcher ?
Aaron : Oui, merci je peux continuer, j'ai confiance en toi, normalement il devrait marcher, tu es analyste non ?
Pénélope : Rooooooh mais vous êtes bête ma parole.
Aaron : Pénélope ?
Pénélope : Je voulais pas parler de votre ordinateur mais de tout ça.
Aaron : Tu as confiance en moi ?
Pénélope : Euh oui mais pourquoi cette question ?
Aaron : Alors laisse-toi aller.
La jeune femme repartit en direction du rez-de-chaussée lorsqu'Aaron l'interpella :
Aaron : Garcia arrête de me vouvoyer.
Pénélope : Désolée, l'habitude et ...
Aaron : Je vois, mais il va falloir t'y faire.
Pénélope : D'accord..
Aaron : Et si tu me demandes si ça peut marcher je te dirai que oui, aies confiance en moi et tout ira pour le mieux.
Pénélope : Vous parlez comme un agent de police qui est en pleine arrestation d'un suspect.
Aaron : Je sais, j'aime justement mon boulot, tu le savais pas ?
Pénélope : Rooooooooh !
Note d'auteur : Chapitre très court, publié très en retard mais certains alinéas de la vie font que nous ne pouvons pas publier tous les jours. Bonne lecture :)
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Esprits Criminels : The last season
FanfictionQuantico, Département des Sciences et du Comportement. Une fiction inspirée de la série Esprits Criminels. Des enquêtes, des rencontres, de l'amour, et surtout de grands changements. #hotchner #morgan #garcia #spencer #prentiss #jareau #rossi ...