Chapitre n° 41 : Disappearance

98 3 0
                                    


[Garcia : Oh mon dieu... fit la jeune femme tout en s'évanouissant, sa tête heurtant le sol, suivi de près par son corps.]


Et depuis, dans sa tête, plus rien, ou du moins presque plus rien.  Seuls les souvenirs avec Hotch persistaient à la hanter, leur couple, le petit Jack, et bien sûr, leurs plus beaux moments.

Elle entendit quelques voix au loin, se rapprocher, ou du moins seul le son devait se rapprocher, puisque de tout son corps, elle sentit quelques présences autour d'elle. Quand elle ouvrit peu à peu les yeux, un atroce mal de crâne se fit ressentir, de nombreux frissons parcoururent tout son corps, elle leva lentement sa douce main tremblante, et la vit, à cette vue, elle frémit.


Derek : Baby Girl...


Elle leva doucement les yeux en direction de la voix qui venait de l'interpeller. Ses yeux de couleur marronatre , virent son ami, au dessus d'elle, un air presque inquiet sur son visage. Elle resta tout de même quelques secondes à ne rien dire.

Derek : P'tit coeur , qu'est-ce qui se passe ?

Pénélope : Où est-ce que je suis ? demanda-t-elle tout en fixant le plafond et les murs autour d'elle.

Derek : T'es dans la salle de briefing, tu t'es évanouie tu t'en rappelles ?

Pénélope : Non, je sais que j'ai un horrible mal de crâne...

Derek : Aller viens, lui dit-il tout en la prenant dans ses bras.


Il prit la jeune femme dans ses bras et celle-ci fourra sa tête dans le coup de Derek, une perle translucide venait se former au coin de son oeil, et les flux lumineux refletant dans la pièce firent ressortir une larme qui menaçait de couler, et puis roula le long de sa joue, en entraînant des dizaines d'autres.

Quelques instants plus tard, le bellâtre desserra son étreinte et regarda la jeune femme droit dans les yeux.

Derek : P'tit coeur tu veux pas me dire ce qu'il se passe ?

Pénélope : Tout va bien Derek.

Derek : Ca n'aurait pas un rapport avec Hotch par hasard ?

Pénélope : Pourquoi ?

Derek : Parce que c'est au moment où l'on a lu sa lettre de démission que tu t'es évanouie.

Pénélope : Je croyais que ce n'en était pas une.

Derek : Je vois, e tout cas, si il te rend heureuse c'est le principal.

Pénélope : Merci, et où en est l'affaire ?

Derek : Pendant que je me préoccupais d'une certaine personne, les autres ont commencé les recherches.

Pénélope : Et alors ?

Derek : On a une piste mais il vaut mieux que tu te reposes pour l'instant.

Pénélope : Pourquoi ?

Derek : Parce que pour l'instant rien n'est sûr, et que tu as besoin de repos.

Pénélope : Mais j'ai le droit de savoir, je croyais faire partie de cette équipe !

Derek : Pénélope calme toi.

Pénélope : Mais comment tu veux que je me calme ?!

Derek : Les autres vont finir par comprendre si tu réagis comme ça.

Pénélope : ...

C'est à ce moment-ci qu'une énième larme roula le long de sa joue faisant couler par ailleurs son mascara noir ébène ainsi que le blush demeurant sur ses pommettes.

Ellipse : 2 jours

Deux jours après, l'équipe était toujours sans nouvelles de leur chef. Pas un message, pas un appel, ni même une ombre d'un signe de vie. Tout était confus, cette affaire était trop importante aux yeux de la BAU puisque la vie d'un de leurs agents était en jeu mais le brin d'indice livré par l'agent Hotchner ne laissait percevoir aucune piste.

La piste de Peter Lewis était belle et bien plausible, mais aucun indice ne présageait une attaque perfide de la part de ce dernier.

En effet, l'équipe avait essayé de le tracer, de le localiser et de le repérer mais en vain, le pire ennemi du FBI n'avait délaissé aucun stigmate sur son passage.

Pénélope, elle, avait reprit le travail et se tuait à la tâche, essayant tant bien que mal de retrouver son compagnon en y mêlant corps et âme. Ses collègues, eux, étaient épatés de tout l'énergie dépensée par Pénélope à ces recherches, mais s'y mettaient tout de même.

Ainsi, la jeune femme, fouinait dans ses ordinateurs à la recherche de la moindre trace de Lewis ou de son compagnon, la moindre donnée lui aurait permis de lui sauver la vie. Ses doigts pianotaient durant de longues heures sur les touches de ses claviers d'ordinateurs pour tenter de trouver quelque chose mais en vain. Le reste de l'équipe avait, elle, établie le profil géographique suite à l'enlèvement ainsi que le profil du tueur.

En fin d'après-midi, l'agent Rossi, alors désigné successeur de l'agent Hotchner, avait reçu un appel qui avait changé toute la donne de cette affaire. Il avait par conséquent, réuni toute l'équipe au grand complet dans la salle de brieffing. Une fois celle-ci arrivée, il avait prit la parole un air désemparé figé sur le visage.

Rossi : Si vous êtes ici, c'est forcément qu'il y a du nouveau dans l'affaire.

Prentiss : On vous écoute...

Rossi : J'ai reçu un appel cet après-midi, il n'y a aucun enlèvement, Hotch est en vie sain et sauf.

Reid : Mais où il est ?

Rossi : Justement, je sais que ce que je vais vous dire ne va pas être facile à entendre mais Hotch m'a appelé cet après-midi, il m'a fait part de sa décision de quitter l'équipe.

Pénélope : Quoi ?

Derek : Rossi, c'est irréaliste !

Rossi : Je sais mais la menace Lewis pèse toujours sur lui, c'est pour ça qu'il a emmené Jack avec lui et est entré dans le programme de la protection des témoins du FBI.

JJ : Mais Pénélope aussi est menacée...

Reid : Oui mais logiquement, la première fois que nous avons eu à faire à Lewis, c'est Hotch qui l'a affronté, et qui lui a résisté. La scopolamine n'avait pas atteint ses neurones et ne l'avaient pas fait déliré.

Derek : Et vous savez si il reviendra un jour ?

Rossi : Je ne sais pas encore. Nous ne devront plus avoir de contact avec lui tant que Lewis sera encore en liberté.

Esprits Criminels : The last seasonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant