Chapitre n°13 : Special Moment

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Auteur : Chapitre dédié à CriminalFrench et prentiss21 😘👌🏻


Aaron : A ton avis...

Penelope : Je vous écoute.

Aaron : Je suppose que tu sais qu'en tant de patron de cette équipe, je dois remettre au chef de section, une évaluation psychologique de chacun des membres de l'équipe après une "enquête" comme celle-ci. Donc je propose de la faire maintenant afin que nous puissions être tranquille pour le reste des vacances.

Penelope : Vous êtes sûr de vouloir le faire maintenant ?

Aaron : Oui.

Pénélope : D'accord, c'est parti, plus tôt ce sera commencé, plus tôt ce sera finit.

Aaron : D'accord donc comment te sens-tu actuellement ?

La jeune femme commença le récit de son calvaire et fit transparaître de nombreuses émotions à travers ce dernier. Aaron, quant à lui, écoutait sans broncher, il regardait la jeune femme droit dans les yeux, cette dernière fuyait du regard le beau brun, et celui-ci avait tout de suite remarqué son comportement plus que douteux mais laissa passer ceci, c'est ainsi que l'évaluation était presque terminée, le chef décida de se rapprocher doucement vers sa subordonnée sous prétexte de mieux l'entendre, et celle-ci, contre toute attente ne bougea pas d'un poil. Gênée, elle détourna le regard qu'elle avait posée quelques instants auparavant sur le polo de son chef, et se mit à regarder l'aquarium où se trouvait le poisson de Jack, quasiment mort, du fait qu'il n'était pas nourri assez souvent.

Son patron prit la parole et se rapprocha de plus en plus de la jeune femme, cette dernière senti un frisson parcourir tout son corps, rien qu'à l'idée de sentir le corps de son patron se rapprocher de plus en plus, il faut dire que ce dernier n'était plus que bien bâtit des pieds à la tête et Pénélope l'avait remarqué à leur première rencontre. Un grand monsieur d'environ 1m87, à la chevelure noire corbeau, un teint pâle, un regard vert noisette à en faire craquer plus d'une, un sourire -quand il souriait- extraordinaire faisant ressentir deux petites fossettes qui faisaient tout son charme, un corps d'athlète quasiment, un fessier généreux, et de longues jambes. Quant à sa tenue vestimentaire, elle, était quasiment tous les jours pareille, mais invoquant tout de même un charme chez son patron, il était toujours vêtu d'un costume deux pièces, accompagné deux cravates toujours aussi jolies les une que les autres.

Revenons à nos moutons, le patron se rapprochait de plus en plus de la jeune femme laissant une proximité quasi inexistante entre les deux adultes. Penelope put sentir une chaleur se rapprocher lentement d'elle, vit le visage de son chef s'approcher, sentit son souffle chaud sur sa joue puis doucement autour de ses lèvres. Aaron passa une main dans les cheveux de la jeune femme, puis autour du cou de celle-ci et ferma les yeux, c'est ainsi que leurs lèvres ne tardèrent pas à se joindre pour un court baiser. La jeune femme surprise du geste, se détacha de son étreinte et se leva brusquement. Un sentiment étrange s'empara d'elle à ce moment précis et, par le biais de la force elle arriva à décrocher ne serait-ce que quelques mots à quelques instants plus tard.

Pénélope : Pardon monsieur mais je ne peux pas.

Aaron : Je ne te demanderai pas pourquoi.

Pénélope : Vous savez qu'une relation entre collègues est interdite par le règlement et que si le chef de section Cruz l'apprenait, nous risquerons tous les deux notre place.

Aaron : Et comment veux-tu que quelqu'un l'apprenne si ce qui pourrait se passer entre nous ne sortirait pas de cette maison.

Pénélope : Vous voudriez le cacher à nos amis ? Vous savez qu'ils sont profiler ?

Aaron : Tu sais que moi aussi je le suis n'est-ce pas ? Je pense que tout d'abord nous devrions garder ça secret et que par la suite voir comment tout ça évolue.

Pénélope : Tout ça ?

Aaron : Oublions tout ça et faisons comme si de rien ne s'était passé. D'accord ?

Pénélope : Monsieur avec tout le respect que je vous dois, fuir ne sert à rien. Je ne suis ni Derek, ni Prentiss ou un autre des membres de l'équipe, je pense que vous devez assumer les conséquences de vos actes et que l'on doit avoir une explication.

Aaron : Je t'écoute.

Pénélope : Non c'est à moi de vous écouter.

Aaron : Je n'ai rien à dire. Discussion close.

Pénélope : Pas si vite Aaron.

La jeune femme, en manque  de la sensation qu'elle avait ressenti auparavant, telle une junkie en manque de drogue, s'approcha de son patron lentement, ce dernier la regarda s'exécuter sans ne décrocher un seul mot, elle se rapprocha de plus en plus et d'un coup, le beau brun ressentit tout une vague de chaleur parcourir son corps, les lèvres de sa collaboratrice s'étaient posées, une fois de plus sur celle de ce dernier, pour un baiser un peu plus long cette fois-ci. C'est à près quelques instants après avoir repris leur souffle que leur lèvres se rencontrèrent une énième fois, laissant place à un baiser acharné, et Aaron, demande la permission d'insérer sa langue dans la bouche de sa subordonnée pour ainsi, échanger un baiser plus endiablé que jamais. La jeune femme acquiesça et c'est ainsi que leur haleines se mélangèrent provoquant de petites décharges électriques dans les corps des deux adultes. Toujours les yeux fermés, le beau brun entreprit de mettre ses mains autour de la taille de Pénélope ne laissant peu d'espace entre eux, quant à celle-ci, ne savant pas où mettre ses mains les posa autour du cou de son patron. Le manque de souffle les sépara quelques temps après.

Pénélope : Pardon monsieur je ne sais pas ce qu'il m'a pris je suis sincèrement désolée.

Le beau brun encadra le visage de la jeune femme de ses deux mains et lui déposa un baiser tendre sur les lèvres.

Aaron : Tu n'as pas à t'excuser.

Le beau brun partit en direction de la cuisine là où avait la jeune femme avait posée les assiettes propres avant de se consacrer à l'évaluation psychologique de son patron. Il commença à ranger les assiettes, une par une, dans le placard prévu à cet effet, sous le regard éblouie de sa collaboratrice, celle-ci remonta dans sa chambre dans les plus brefs délais. Aaron, quant à lui, rangea le désordre qu'avait mit la blonde dans sa maison, il peinait à retrouver chaque chose, mais il faut dire que la jeune femme, n'avait pas l'habitude des rangements minutieux de son patron. Il se retourna pour voir si la jeune femme était toujours dans la canapé du salon mais malheureusement elle n'y était pas. Il décida de finir son rangement et d'intégrer la chambre de cette dernière.

Arrivé en haut des escaliers, il se dirigea à pas lents vers la chambre de sa subordonnée, en s'approchant d'un peu plus près, il put entendre les sanglots de la jeune femme. Milles et une questions traversèrent son esprit à ce moment, et, un sentiment de culpabilité vint l'envahir. Il rentra dans la chambre sans frapper et son cur plus que dur fut touché par ce qu'il put voir dans la chambre d'ami, une Pénélope, plus fragile que jamais et non pas pour son état physique mais plutôt pour son état mental, elle était assise au bord du lit, la tête entre ses mains, les larmes coulèrent à flots sur ses joues, Aaron, les mains dans les poches s'assied aux côtés de la jeune femme et prit sa tête sur son épaule.

Aaron : Qu'est-ce qui ne va pas ?

Penelope : Il faut que l'on arrête avant même que ça commence.

Aaron : Quoi ?

Penelope : Tout ça, tout ce qui est en train de se passer. Je vais partir. Merci de votre hospitalité.

Note auteur : Bonjour chapitre assez court. N'hésitez pas à laisser vos avis si vous désirez une suite ou non. Bonne lecture.

Esprits Criminels : The last seasonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant